Montpellier. Journée de grève du 18 mars. Environ 2000 manifestants



 18 mars 2014, Montpellier. La manifestation à l’appel de l’intersyndicale (CGT-FO-FSU-Solidaires) a réuni près  de 2000 manifestants.





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La manifestation à l’appel de l’intersyndicale (CGT-FO-FSU-Solidaires)
 a réuni environ 2000 personnes. cliquez sur les photos pour agrandir

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Cliquez sur l’image ci-contre pour lire le tract d’appel de l’intersyndicale 34


Lire sur le site national de Ensemble :





PACTE
: IRRESPONSABLE (par H. Adam)

UN PACTE IRRESPONSABLE (par P. Khalfa)

PACTE DE RESPONSABILITÉ : UN ACCORD IRRESPONSABLE !
(communiqué de Ensemble)

18 MARS : MOBILISATION INTERPROFESSIONNELLE, ENFIN !






Communiqué du Front de Gauche : Faire du 18 mars le signal d’envoi
de la convergence des forces sociales contre l’austérité !

La politique d’austérité du gouvernement accentue chaque
jour la crise. Elle ne cesse d’aggraver la situation sociale des salarié-e-s du
privé et du public, des privé-e-s d’emploi, des étudiant-e-s et des retraité-e-s.

Au lieu de s’apercevoir que le remède est pire que le mal, d’écouter
les protestations soulevées jusqu’au sein de sa propre majorité, le
gouvernement persévère dans le choix de satisfaire la finance et le grand
patronat : hier avec le TSCG et l’ANI, aujourd’hui avec l’annonce du « Pacte de
responsabilité » et de coupes budgétaires de 50 milliards d’euros, demain avec
les projets de suppression des élections prud’homales et d’adoption du traité
transatlantique de libre-échange.

Chaque jour le gouvernement répète que sa politique est la
seule possible : gel du smic et du point d’indice des fonctionnaires,
diminution des retraites, allégement et exonérations des contributions des
entreprises sans aucune compensation, augmentation de la TVA, démantèlement et
destruction des solidarités nationales, assèchement du budget des collectivités
locales …

Or des alternatives sont possibles. Elles nécessitent une
rupture avec les dogmes libéraux véhiculés par les gouvernements de l’Europe
libérale : sécuriser l’emploi, rendre l’emploi prioritaire sur les plus-values
boursières, rendre l’égalité femme-homme effective, augmenter les salaires,
sauvegarder et développer la protection sociale et les services publics, mettre
l’Humain avant la finance.

Rien n’est inéluctable. Nous devons ouvrir la voie aux
mobilisations citoyennes qui pourront nous permettre de combattre efficacement
la politique d’austérité et empêcher l’adoption du Pacte dit « de responsabilité
» du gouvernement. Pour cela la convergence de l’ensemble du mouvement social
doit avoir lieu.

La journée interprofessionnelle de mobilisation massive du
18 mars à l’initiative des organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires
peut et doit en être le signal d’envoi. Aussi, le Front de gauche apporte son
soutien à cette journée d’action en appelant l’ensemble de ses militant-e-s et
sympathisant-e-s – salarié-e-s du public comme du privé, étudiant-e-s, privé-e-s
d’emploi ou retraité-e-s – à se mobiliser et à participer massivement aux
actions interprofessionnelles de manifestations, rassemblements et grèves du 18
mars.

 


Communiqué du Front de Gauche des Luttes 





Au
plan socio-économique, le premier trimestre 2014 confirme les orientations
libérales des choix présidentiels déjà dessinés en 2013 par le vote de la loi
dite à tort de « sécurisation de l’emploi » et par la dernière
réforme des retraites.

Cette
situation, pourtant plus que préoccupante, est amenée inexorablement à se
dégrader sous les effets de la politique gouvernementale de baisse des dépenses
publiques et de cadeaux au patronat.

Une
nouvelle fois, les premières victimes de cette politique sont et seront les
salariés, les privés d’emploi et les retraités.

  

Pour
preuve, aujourd’hui, dans le cadre de la négociation de la prochaine convention
UNEDIC, le Medef, qui a le vent en poupe, confronté à la mobilisation des
intermittents du spectacle veut se venger en s’attaquant aux droits des
chômeurs de plus de 50 ans.

Il
en est ainsi également du gel pour 2014 des retraites complémentaires du régime
des salariés du privé, sous prétexte de réduire la perte déficitaire de ces
régimes.

A
cet égard, il est utile de rappeler que les entreprises perçoivent de l’État
230 milliards d’euros par an au titre d’exonérations, d’aides, d’allègements
divers, ce qui représente plus de 20 fois le déficit annuel de l’ensemble des
régimes de retraite !!

François
Hollande et son gouvernement, encouragés par la Commission européenne, marquent
actuellement une accentuation du tournant libéral engagé par les réformes
précédemment citées en voulant imposer le « pacte de
responsabilité ». Ils veulent rien de moins que construire un
« nouveau compromis social » ! C’est donc tout notre modèle
social qui est visé.

C’est
du sonnant et trébuchant pour le patronat et des promesses distillées aux
syndicats qui n’engageront que ceux qui y croient.

 

Ce
« pacte de responsabilité », s’il est mis en œuvre sera lourd de
conséquences. Il met en avant une triple diminution :
 

 

1.   Une
baisse massive du « coût du travail » avec l’extinction du
financement par les entreprises de la branche famille de la protection sociale
à l’horizon 2017. Cela représentera un coût de 35 milliards d’euros pour le
budget de l’État par effet de compensation.

2.   Une
nouvelle diminution de l’impôt sur les sociétés (IS).

3.   Une
réduction de 53 milliards d’euros des dépenses de service public d’ici 2017.


Alors
que notre pays souffre d’un manque de croissance économique, il faut rompre
avec les politiques d’austérité. Il y a urgence à changer ce cap en mettant en
œuvre des politiques de gauche favorisant l’augmentation du pouvoir d’achat, la
revalorisation des salaires et des pensions, une autre répartition des
richesses produites, le développement des services publics, la relance des créations
d’emplois, l’obtention de nouveaux droits et pouvoirs pour les salariés.

Le
besoin d’alternative, de riposte sociale, politique et populaire massive sont
plus que nécessaires !

La
volonté d’agir et les résistances existent tant dans le monde du travail que
parmi les forces politiques progressistes.

Le
Front des luttes du Front de gauche appelle les salariés, les privés d’emploi,
les retraités à s’inscrire massivement, le 18 mars 2014, dans la journée de
mobilisation unitaire et interprofessionnelle en participant nombreux aux
initiatives de rassemblement et de lutte décidées dans les entreprises et sur
les territoires.


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Ensemble 34