Plus de mille personnes à Nimes en meeting avec la liste emmenée par S FAYET soutenue par Eva Joly, P Laurent, JL Melenchon et Myriam Martin

Pierre Laurent (PCF), Myriam Martin (Ensemble !), Jean Luc Mélenchon (PG) et Jérome Gleyzes (EELV), porteur d’un message d’Eva Joly,  étaient à Nîmes pour soutenir la liste « Vivons Nîmes Ensemble » soutenue par le Front de Gauche (Ensemble, PCF, PG), Europe Ecologie – Les Verts et Alternative Socialiste pour Nîmes. Le meeting a réuni plus d’un un millier de personnes.


Pierre Laurent (PCF),  Myriam Martin (Ensemble), Jean Luc Mélenchon (PG) et Jérome Gleyzes (EELV) étaient à Nîmes pour soutenir la liste « Vivons Nîmes Ensemble » soutenue par le Front de Gauche (Ensemble, PCF, PG), Europe Ecologie – Les Verts et Alternative Socialiste pour Nîmes. Le meeting a réuni un millier de personnes.



Plus de mille personnes à Nimes en meeting avec
la liste emmenée par S FAYET soutenue par Eva Joly, P Laurent, JL Melenchon et
Myriam Martin

 

meetingNimes.JPGAlors que finissaient de s’installer plus d’un
millier  de personnes,  les candidats de  la liste F de G/ EELV
prenaient place sur scène autour de Sylvette Fayet.

Le “collectif Roms” a ouvert le meeting en
rappelant qu’aux portes de la ville vivent dans le dénuement le plus complet
plusieurs familles roms reléguées sur un terrain insalubre et oubliées par la
préfecture comme les différentes collectivités locales concernées : le CG comme
la mairie de Nimes.

 

Sylvette Fayet a présenté les principaux
 points du programme tels que la volonté de faire revenir en régie
publique la gestion de l’eau comme d’autres délégations de services publics, le
projet d’une maison des associations et syndicats, la création d’un
conservatoire à la place du projet actuel très coûteux de musée de la romanité,
le développement des transports publics, la construction de 600 logements
sociaux dans l’agglo….

Après que le porte parole d’EELV ait introduit un
message de soutien de Eva Joly, Pierre Laurent lui a succédé insistant sur les
ravages de la recherche des profits maximum partout en France. JL Melenchon a
balayé la situation politique Européenne en souhaitant que le score de 30 % que
certains accordent à Syrizia en Grèce aux élections Européennes redonne espoir
aux travailleurs Européens soumis à des politiques d’austérité sans précédent .
Il a insisté sur le caractère politique des élections municipales au moment où
l’acte 3 de la décentralisation étrangle les collectivités territoriales.

 

meetingNimes2.JPGAvant lui notre porte parole Myriam Martin, qui
avait rencontré les militants gardois dans l’après midi,  a montré combien
“Ensemble” comptait dans cette campagne. Elle a aussi balayé tous les aspects
libéraux de la politique du gouvernement Hollande à travers les différents
cadeaux faits au Medef sans aucune contrepartie, elle est allée plus loin en
évoquant, l’indispensable transition énergétique, les exigences du féminisme,
le nécessaire contrôle démocratique des élus, le refus de cet ordre établi de
la V eme république. Enfin, elle a souligné la responsabilité du front de
gauche pour reprendre la rue à la droite et à l’extrême droite et a réussir la
mobilisation unitaire du 12 avril .

 

 

 

 

Nîmes : quatre leaders nationaux pour doper la liste Fayet

 Article de Midi Libre (JEAN-PIERRE SOUCHE)

Jérôme Gleizes (EELV), Myriam Martin (Ensemble), Jean-Luc Mélenchon
(PG) et Pierre Laurent (PCF) en soutien à Sylvette Fayet. 

Retour sur le meeting électoral qui s’est déroulé vendredi 14 mars à
la salle d’honneur du stade des Costières pour soutenir la liste de gauche
Vivons Nîmes ensemble.

Au meeting électoral de soutien à la candidate Front de gauche
Sylvette Fayet, vendredi soir, le coprésident du Parti de gauche Jean-Luc
Mélenchon a fait de l’élection municipale nîmoise un enjeu national.

« A Nîmes se joue l’un des moments essentiels de cette
construction du Front de gauche puisque nous sommes unis, indépendamment de
tous les ordres, avec Europe Écologie, avec des socialistes qui quittent la
barque pourrie sur laquelle on les embarque. On a besoin passionnément de cette
victoire du Front de gauche à Nîmes, cette coalition a vocation à être
majoritaire dans cette ville et demain dans le pays. »

En tête au premier tour ?

Selon le leader charismatique du Front de gauche, qui s’exprimait,
vendredi, lors du meeting de soutien à la liste Vivons Nîmes ensemble, il est
impératif que la liste conduite par Sylvette Fayet arrive en tête de la gauche,
au soir du premier tour des municipales et concrétise ainsi la création de
« la nouvelle gauche ».

Plus de 700 personnes

Comme lui, devant quelque 700 personnes – 1 000 selon les
organisateurs – rassemblées dans la salle des Costières, tous les orateurs de
la soirée – Jérôme Gleizes pour Europe Ecologie-Les Verts, Myriam Martin pour
Ensemble – ont répété l’importance d’une « gauche qui résiste » face
aux politiques d’austérité et en particulier face à la politique menée par le
Parti socialiste au pouvoir.

« La droite a fait de Nîmes un trompe-l’œil »

Pour autant, si le PS a été à maintes reprises particulièrement
malmené, la droite et l’extrême droite ont concentré les plus sanglantes
attaques. La chef de file de la liste Vivons Nîmes Ensemble a ainsi accusé la
droite nîmoise d’avoir fait « le choix du vernis et de la vitrine et quand
nous faisons craquer le masque, la vérité n’est pas reluisante. Ils font de Nîmes
un trompe-l’œil ».

Message vidéo d’Eva Joly

Battre la droite fut également le sens du message vidéo adressé par
Eva Joly, ex-candidate Europe Ecologie-Les Verts à la présidentielle :
« L’enjeu est simple lors des municipales : reconquérir la mairie des mains
de la droite. Vous ne voulez pas prendre le pouvoir mais le rendre aux
habitants de cette ville », a souligné la députée européenne, avant
d’appeler la gauche au « rassemblement ».

Bilan du gouvernement sans concession

Quant
à Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, il s’est à la fois livré à un
bilan sans concession de la politique menée par le PS au gouvernement mais a
été sans pitié contre « cette droite qui a fait tant de mal et l’extrême
droite en embuscade ». Lui aussi a confié à l’équipe Vivons Nîmes Ensemble
: « Vous ne menez pas un combat nîmois contre la droite et l’extrême droite
mais un combat national et pour le relever il faut une gauche de courage, qui
ne renonce pas à ses valeurs. »



.










NimesFDG.jpg

ENSEMBLE MÈNE
LA CAMPAGNE DANS LA LISTE « VIVRE NÎMES ENSEMBLE »

 

La ville de Nimes cumule :
les effets d’une gestion d’un maire UMP depuis 13 ans et, comme les autres, les
conséquences de la politique d’un gouvernement social libéral depuis un an et
demi, il fallait donc une solide mobilisation à gauche pour se lancer dans la
bataille des municipales avec ces deux objectifs :

– Affirmer que la gauche,
celle qui refuse les politiques austérité, les cadeaux de dizaines de milliards
d’euros au patronat, la hausse de la TVA, celle qui ne se reconnaît pas dans le
gouvernement Hollande, mais le combat, est capable de se rassembler contre ces
politiques qui mènent à l’échec

– Reprendre la ville à un
maire autoritaire qui a multiplié les grands projets couteux et l’abandon de
certains quartiers périphériques, qui ne s’est jamais préoccupé des impératifs
d’une gestion écologique d’une ville.

Le Front de Gauche Nimois
a dès l’été 2013 préparé cette campagne :

« Nimes  se
gagne à gauche si celle ci est rassemblée » affirmaient certains camarades
du PC, « Pour être audible, la gauche doit d’abord affirmer ses valeurs
donc affirmer qu’elle s’oppose aux politiques d’austérité du gouvernement »
affirmaient les autres composantes dont les camarades de la GA et ceux des
Alternatifs, derniers arrivés dans le FdG.

Cette orientation l’a
emporté dans le principal parti du Front  de Gauche, le PCF, la campagne
pouvait démarrer … dès que seraient réglés quelques menus détails comme les
grands axes du programme, la composition de la liste, et surtout son élargissement
au groupe Nîmois d’EELV qui refusait de rejoindre, comme certains parmi eux le
voulaient, la liste du PS local. Ils décidaient de rejoindre, dans la douleur
des débats et affrontements propres à EELV,  la liste du FdG « Vivons
Nîmes ensemble ».

Chose faite fin décembre.
Commençait alors la diffusion de milliers lettres de la tête de liste 
Sylvette Fayet (PC), qui affirme :

« Le gouvernement
tourne le dos à l’espoir de changement, apparu en mai 2012 avec la défaite de
Nicolas Sarkozy, et prolonge chaque jour les politiques qui depuis 10 ans mènent
à l’échec. Il fragilise la plupart d’entre nous. L’austérité n’est décidément
pas la solution. A Nîmes, Jean-Paul Fournier et la droite dirigent la ville de
façon autoritaire sans tenir compte des avis donnés dans l’intérêt général et
ce au risque devoir la ville condamnée avec les conséquences financières que
nous devons encore assumer. En 2014, l’élection municipale sera une des
occasions de faire entendre votre voix, de faire reculer à l’échelle de la
commune les effets de la politique gouvernementale et de décider d’un autre
avenir pour vous toutes et tous
 »

La présenttation de la
liste s’accélérait :11 janvier, présentation du projet à la presse, 18 janvier
inauguration du local de campagne avec plus de 500 militants et militantes qui
tous les jours sont présents sur les marchés, aux portes des entreprises…

Dans le quatre pages en
cours de diffusion fin janvier, les candidats du groupe Ensemble s’engagent :

Janie Arnegui

Au nom d’Ensemble, je
m’engage pour :


  
combattre toutes les
politiques d’austérité qui meurtrissent cette ville depuis longtemps ;

 

  
protéger les plus
vulnérables et favoriser l’accès de tous aux droits fondamentaux :
logement, santé, énergie, transports, culture, éducation, emploi.

  
bâtir une ville
solidaire et lutter contre les discriminations de tous ordres :
homme/femme, personnes en situation de handicap, sans papiers, sans emploi, et
quelles que soient leurs orientations sexuelles.

  
défendre la reprise
en gestion publique des services locaux : cantines, centres de loisirs,
eau, gestion des déchets…améliorer la tarification sociale et rechercher la
gratuité.

  
prendre en compte la
parole des Nîmois avec un budget et des projets participatifs.

Si la campagne a vraiment
démarré, il reste à finaliser le programme. Les camarades du groupe Nîmois d’Ensemble,
dont les 7 candidats présents sur la liste, apportent dans le débat leur
exigence de démocratie, leur souci que cette liste qui rassemble largement à
gauche se nourrisse de préoccupations alternatives en rupture avec les
politiques libérales menées par la droite municipale ou la gauche
gouvernementale

Correspondant

Le
groupe Ensemble de Nîmes rassemble les Alternatifs et la Gauche anticapitaliste
ainsi que des militantes et militants individuels 

ensemble.gard@gmail.com








Partager :
Ensemble 34