Les Sanofi de Montpellier participent, aujourd’hui à un rassemblement à Paris

C’est devant le ministère du travail, à Paris, mardi 29 janvier, que les Sanofi de Montpellier retrouveront les Pilpa, Bigard, Crédit Agricole, Faurecia, FNAC, Ford, Fralib,
Goodyear, PSA, Samsonite, Sodimedical, Sanofi, Sony, Valeo, ZF,
Coca-Cola, Merck Serrono…


Les Sanofi de  Montpellier qui crient leur colère tous les jeudis, nous vous en avons déjà parlé ICI.

Comme les Virgin, qui seront présents à un rassemblement devant le siège de Bulter, ils enverront des représentants au grand rassemblement de protestation contre les licenciements boursiers qui aura lieu dans la capitale (voir informations à la fin de ce billet).

Ils avaient déjà organisé une manifestation nationale à Paris, puis à Lyon, pour protester contre le désengagement du groupe en France, surtout dans le Sud, alors que les bénéfices répartis entre les actionnaires sont très importants. Leur lutte n’est pas terminée et comme leurs camarades d’autres groupes, ils ont décidé d’unir leurs voix.

Un bel exemple de convergence des luttes.
Travaillons ensemble à lui donner une solide perspective politique.

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Cliquez sur le poing pour obtenir plein d’infos sur les Sanofi en lutte à partir de leur page Facebook…

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Rassemblement – salariés en lutte contre les licenciements

Pour une vraie sécurisation de l’emploi,
Une loi contre les licenciements dans les groupes qui font du profit

Grand rassemblement devant le ministère du travail

Pas une semaine ne passe sans l’annonce d’un nouveau plan de
licenciement massif par un groupe qui fait des bénéfices énormes. A
chaque fois c’est le même refrain : “Entreprise en difficulté,
restructuration pour sauver la compétitivité …” alors qu’en réalité
l’objectif est de faire encore davantage de profit.

Depuis quelques mois, des délégations de salariés en lutte venus de
toute la France se rassemblent autour d’une proposition de loi nouvelle
contre les licenciements dans les groupes qui font des bénéfices.
L’initiative vient de “Licenci’elles”, l’association des salariées des 3
suisses licenciées abusivement par un groupe qui réalise des profits
colossaux. Les Licenci’elles ont dénoncé le fait qu’elles ne pouvaient
pas porter plainte contre le plan de licenciement de 3 Suisses tant
qu’elles n’avaient pas été licenciées !

Comme des centaines de milliers de salariés, elles savaient que le
groupe 3Suisses n’avait aucune justification économique valable à leur
licenciement au regard de la loi, mais qu’elles ne pouvaient pas pour
autant empêcher leur patron de les licencier. Ensemble avec les Pilpa,
Bigard, Crédit Agricole, Faurecia, FNAC, Ford, Fralib, Goodyear, PSA,
Samsonite, Sodimedical, Sanofi, Sony, Valeo, ZF, Coca-Cola, Merck
Serrono… elles ont décidé de rédiger une proposition de loi pour
empêcher les licenciements, avant qu’il ne soit trop tard, dans les
groupes qui font du profit.

Une loi nouvelle pour vraiment bloquer les licenciements lorsqu’ils
sont interdits, c’était aussi une exigence portée par des milliers de
salaries pendant la campagne de l’élection présidentielle. Le candidat
Hollande est même allé à la rencontre des salariés en lutte de Goodyear
et Fralib, en faisant la promesse que s’il devenait Président de la
République il ferait voter en urgence une loi interdisant les
licenciements dans les groupes qui font des profits.

Pour l’heure Hollande n’a toujours pas tenu cet engagement. Comme bien
d’autres promesses de campagne qui ont permis la victoire de la gauche,
celle de donner aux salariés le droit d’arrêter les plans de
licenciements illégaux avant qu’ils n’aient lieu a disparu des écrans
radars du gouvernement.

Pire, l’accord national sur la sécurisation de l’emploi, signé
récemment par trois confédérations syndicales, ne va pas dans le bon
sens en remettant en cause les principaux droits des salariés face aux
licenciements économiques ! Ces confédérations sont-elles réellement en
phase avec leurs adhérents et militants de terrain, dont beaucoup sont
pourtant en lutte contre des plans de restructuration dont ils dénoncent
les effets néfastes pour l’emploi ?

Mais nous n’avons pas l’intention de laisser cela arriver. Nous les
représentants des salariés en lutte de Pilpa, Bigard, Crédit Agricole,
Faurecia, FNAC, Ford, Fralib, Goodyear, PSA, Samsonite, Sodimedical,
Sanofi, Sony, Valeo, ZF … nous avons décidé d’agir pour que la loi que
nous avons rédigée soit votée à l’Assemblée Nationale et au Sénat.

Nous avons besoin de cette loi dans les luttes que nous menons contre
certaines des multinationales les plus puissantes de la planète qui
licencient en masse pour accroitre sans cesse leurs profits et le cours
de leurs titres en bourse.

C’est pourquoi nous allons venir de toute la France et de dizaines
d’entreprises, où nous nous battons pour nos emplois, pour nous
retrouver :

Le mardi 29 janvier 2013 a 14 heures
Pour un grand rassemblement devant le ministère du travail

Ce sera le premier acte fort d’une bataille que nous engageons pour
que Hollande, son gouvernement et la majorité de gauche au Parlement
tiennent ses engagements en nous donnant les moyens de nous battre pour
stopper nos licenciements avant qu’il n’aient lieu.

Les salaries en lutte de :

Pilpa, Bigard, Crédit Agricole, Faurecia, FNAC, Ford, Fralib,
Goodyear, PSA, Samsonite, Sodimedical, Sanofi, Sony, Valeo, ZF,
Coca-Cola, Merck Serrono…

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