Années
après années, les chiffres se succèdent et contredisent l’autosatisfaction
affichée par nos élus locaux et régionaux. La politique économique des
institutions locales et régionales est basée sur l’idée que la région pourrait
être gagnante dans la compétition que se livrent les territoires pour attirer
les entreprises ou les touristes. Elle cherche aussi à renforcer l’attrait de
la région (campagnes de pubs …) pour accroitre la croissance démographique
dans l’espoir que celle-ci finira par déboucher sur une croissance économique.
Le taux de chômage et de pauvreté record, y compris dans la dans la
« dynamique » capitale régionale, (taux de pauvreté de 27% contre une
moyenne de 15% en France Métropolitaine) montre l’échec de ces
politiques.
Années après
années, les chiffres se succèdent et contredisent l’autosatisfaction affichée
par nos élus locaux et régionaux.
La politique
économique des institutions locales et régionales est basée sur l’idée que la
région pourrait être gagnante dans la compétition que se livrent les
territoires pour attirer les entreprises ou les touristes. Elle cherche aussi à
renforcer l’attrait de la région (campagnes de pubs …) pour accroitre sa
croissance démographique dans l’espoir que celle-ci finira par déboucher sur
une croissance économique.
Le taux de
chômage et de pauvreté record, y compris dans la dans la
« dynamique » capitale régionale, (taux de pauvreté de 27% contre une
moyenne de 15% en France Métropolitaine) montre l’échec de ces
politiques.
Dans une étude publiée sur
l’observatoire des inégalités, étude réalisée par bureau d’études
Compas, (www.lecompas.fr), les grandes villes de la région (Nîmes,
Montpellier, Béziers, Perpignan),
apparaissent parmi les 20 premières villes pour leur taux de pauvreté, dans
un décompte qui englobe aussi les villes des DOM-TOM, les villes sinistrées par
la crise et les villes pauvres de la banlieue parisienne.
Le taux de pauvreté est estimé à 60 % du revenu médian. Il s’agit du
pourcentage de ménages qui perçoivent moins de 60 % du revenu médian
national, pour lequel la moitié de la population dispose de ressources
supérieures et l’autre moitié inférieures.
L’étude montre que la pauvreté est très importante dans les villes des DOM-TOM comme Saint-Denis de la Réunion (39 % de pauvres) ou
Fort-de-France (34 %). Elle l’est aussi dans des villes en difficulté
du fait de leur passé industriel comme Roubaix (46 % de ménages pauvres),
Mulhouse (32 %) ou Calais (30 %) ainsi que dans les communes périphériques
des grandes agglomérations, notamment autour de Paris, comme
Aubervilliers (39 %), Saint-Denis (Seine-Saint-Denis, 35 % de
pauvres) ou Vénissieux (32 %).
Les
villes de la région, y compris Montpellier, sont, avec
Avignon, les seules villes parmi les 20 prmières à ne pas
appartenir à une de ces trois catégories. Le taux de pauvreté est de 29% à Nîmes, de 27 % à Montpellier, de 32% à Béziers et Perpignan. Lille
et Marseille suivent aussi de peu à respectivement 27 et 26%. A titre de
comparaison, (pour Montpellier), Toulouse et Grenoble sont à 19%, Nantes 17%, Lyon
15%…
Voir l’étude complète sur le site de
l’observatoire des inégalités :
Premières estimations du
taux de pauvreté des plus grandes communes de France