Sur Montpellier le mouvement s’est poursuivi la semaine dernière, marquée par l’entrée en lutte de plusieurs lycées (Mas de Tesse, Jean Monnet). Elle devrait s’étendre à d’autres lycées cette semaine. Les principales journées de mobilisation sont mardi et jeudi.
Les manifs sont annoncées ici sous réserve de modifications liées à l’état de la mobilisation et aux initiatives prises. Les deux grandes journées de mobilisation sont mardi et jeudi
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– À la fac de sciences, le « blocage » a été supendu par une Ag mardi puis revoté en Ag ce vendredi (reconduction du blocage de l’université par 605 voix pour et 590 contre)
– L’IUT voisin est en grève et bloqué,
– À la fac de lettres, la fac de lettres a été réouverte après 15 jours de fermeture administrative jeudi. La semaine qui s’ouvre permettra de mieux mesurer le niveau de mobilisation
– L’ événement de la semaine dernière est l’entrée en lutte des lycéens.
C’est au lycée Mas de Tesse que la mobilisation est la plus forte (lyceé en grève et bloqué).
La mobilisation est importante à Jean Monnet où un vote vendredi à bulletin secret (le dépouillement s’étant effectué sous le contrôle des délégués de la FCPE) a décidé du blocage du lycée jusqu’à mardi 8 h.
La mobilisation est encore faible à Clémenceau et Mermoz.
Une coordination a été mise en place. Vendredi plus d’un millier de lycéens ont manifesté à Montpellier.
Cliquez ici pour voir un communiqué de Sud étudiant Montpellier dénonçant l’arrestation de manifestant-e-s par la bac.
Là on voit sur France 3 qu’ici la violence ne vient pas des étudiants grèvistes, mais du directeur de l’IEP de Grenoble qui n’hésite pas ensuite à mentir ostensiblement devant la caméra.
Un témoignage récueilli par Libération, où la police se sert d’un prétexte pour garder à vue un jeune et l’interroger sur le mouvement étudiant.
En lien avec la loi LRU, sauvons la recherche se mobilise de nouveau :
Ciquez ici
et là
Réformes des BEP
Voie professionnelle publique :
Une réforme contraire à l’intérêt des élèves et du service public d’après les syndicats du second degré de la FSU
Sans aucune discussion préalable avec les organisations syndicales et alors qu’un rapport de l’inspection générale avait rendu, en septembre 2005, un avis critique négatif sur l’expérimentation du Bac professionnel en trois ans, le ministre de l’éducation nationale Xavier Darcos a décidé la généralisation de celui-ci, le ministère de l’Agriculture en étendant l’application à l’enseignement agricole.
Cela a pour conséquences :
la suppression des formations BEP à court terme dans la quasi-totalité des filières tertiaires, industrielles et agricoles.
le niveau V maintenu au seul CAP à vocation à insertion professionnelle immédiate.
le report de la mise en œuvre en l’état de la réforme du BEP tertiaire.
L’accueil en BEP des élèves de classe de troisième permet souvent, malgré des difficultés réelles, une orientation positive en plaçant nombre des élèves en situation de réussite. La suppression des sections de BEP ne peut qu’entraîner un accroissement des sorties sans qualification du système éducatif car de nombreux élèves ne pourront accéder à un Baccalauréat Professionnel en trois ans au lieu de quatre actuellement. Cela d’autant que les exigences de ces bacs pro devraient être augmentées pour permettre, selon le ministre, une poursuite massive d’études en BTS et DUT. Cela risque d’aboutir à une fusion des voies technologique et professionnelle.