MEETING À MONTPELLIER CONTRE LE TRAITÉ DE SARKOZY LE 06 DEC.

Aujourd’hui six décembre, à l’espace Pitot, a lieu un meeting unitaire, coup d’envoi national d’une campagne contre ce soit disant traîté simplifié voulu par Sarkozy et qui n’est autre qu’une version vaguement remaniée mais tout aussi dangereuse de la constitution européenne rejetée majoritairement lors du referendum de 2005.




Les intervenant-e-s devraient être :

Pour Sud Solidaires : Pierre Khalfa .

Pour la LCR : Roselyne Vachetta, ex députée européenne, porte parole de la LCR.

Pour le MRC : Béatrice Négrier

Pour Attac : Aurélie Trouvé.

Pour le PCF : Jean Claude Gayssot.

Pour PRS : Jean Luc Mélenchon.

Pour la Fondation Copernic ou pour les Cuals: Yves Salesse.

Pour Les Alternatifs: Jean Jacques Boislaroussie.

ainsi que José Bové pour ?.

Tract unitaire distribué

Organisations héraultaises signataires : PRS, PCF, LCR, Coordination des Cuals de l’Hérault, MARS, Union syndicale Solidaires…

CONTRE LE TRAITE EUROPEEN DE SARKOZY
EXIGEONS UN REFERENDUM

Valéry Giscard d’Estaing, père du Traité Constitutionnel Européen repoussé en 2005, évoquait, dès cet été, le
nouveau Traité Européen que Nicolas Sarkozy veut imposer :

« En terme de contenu, les propositions demeurent largement inchangées, elles sont juste présentées de façon
différente… Le nouveau texte ne devait pas trop ressembler au Traité Constitutionnel. Les gouvernements
européens se sont ainsi mis d’accord sur des changements cosmétiques à la Constitution pour qu’elle soit plus
facile à avaler… »

Il ajoutait dans Le Monde du 21 octobre: « Quel est l’intérêt de cette subtile manoeuvre ?
D’abord et avant tout d’échapper à la contrainte du recours au référendum… »

En 2005, le peuple souverain de notre pays a refusé le TCE. En 2007 Nicolas Sarkozy insiste pour le faire
adopter sous la forme d’un nouveau traité, qui n’a rien d’un mini traité et par voie parlementaire, pour éviter un
référendum. C’est un grave déni de démocratie que nous n’acceptons pas.

Pour ratifier ce traité sans referendum, le président va demander aux députés et sénateurs réunis en congrès de
modifier la constitution de la Vième république. Il faut pour cela une majorité des trois cinquièmes des voix.
Rien ne dit que cela sera possible. Si cette majorité n’est pas atteinte, le peuple devra de nouveau être consulté.
C’est dans cette bataille-là que nous voulons nous lancer.

Mais au-delà d’un débat sur le Traité Européen dont on veut priver le peuple, nous exigeons le simple respect
de sa volonté, exprimée en mai 2005. Nous en appelons à toutes celles et ceux qui sont inquiets pour la
démocratie dans ce pays et en Europe.
Nous voulons obtenir que les parlementaires, qui sont les garants de la
démocratie et dont beaucoup solliciteront le suffrage populaire aux élections de 2008 refusent de modifier la
constitution

Pour que le dernier mot soit rendu au peuple.

Parce que ce nouveau traité est aussi dangereux que le TCE qui a été repoussé.

Contrairement à
ce que dit Nicolas Sarkozy, « le respect de l’économie ouverte de marché où la concurrence est libre » restera la
pierre angulaire de la construction européenne à laquelle tout est subordonné
.
Aucune des principales exigences
soulevées dans le débat sur le Traité Constitutionnel n’est prise en compte : services publics, égalité hommesfemmes,
laïcité, préservation de l’environnement et des ressources non renouvelables, Europe sociale, refus de la
libre circulation des capitaux et du dumping fiscal, surpuissance et missions de la banque centrale européenne
(BCE), politique de paix, fonctionnement démocratique de l’Union européenne…Rien.

Les services publics restent soumis aux règles de la concurrence. La référence aux « héritages religieux » est
maintenue. Aucun des obstacles à l’amélioration des règles sociales n’est levé. Les politiques environnementales
sont stérilisées par les choix économiques ultra-libéraux. Le pouvoir de la BCE est préservé. L’inscription de la
défense européenne dans la politique de l’OTAN, c’est à dire sa soumission aux Etats-Unis, et la militarisation de
l’Europe sont confortées. La charte des « droits fondamentaux », déjà très insuffisante, reste vidée de toute portée
pratique. Et, comme prévu par le traité constitutionnel, le système institutionnel actuel, profondément antidémocratique,
n’est pas vraiment transformé. Bref, on retrouve tout ce qui fait de l’Europe une zone aménagée de
libre échange et de promotion des politiques néo-libérales, au lieu qu’elle se construise démocratiquement et
propose une autre voie que le règne sans partage des multinationales et des marchés financiers.

Dans ces conditions, nous exigeons des organisations politiques, dont la quasi-totalité ont promis, pendant la
dernière campagne présidentielle, d’avoir recours à un référendum sur la question du Nouveau Traité, que leurs
élus et représentants agissent, avec nous, conformément à ces engagements.

Sur cette question cruciale, maintenant, nous devons faire plier Nicolas Sarkozy.

Tract « Exigeons un référendum » :

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