Montpellier : un conseil municipal hors-sujet



Le conseil municipal de Montpellier du lundi 7
octobre  était en décalage total
entre la situation vécue par les habitants et les sujets proposés à son ordre
du jour.   
La logique aurait voulu que pour ce conseil
municipal de rentrée, les sujets majeurs soient traités plutôt qu’une suite
d’affaires courantes.




MONTPELLIER :
UN CONSEIL MUNICIPAL  HORS SUJET

 

Le conseil municipal de Montpellier du lundi 7
octobre  était en décalage total
entre la situation vécue par les habitants et les sujets proposés à son ordre
du jour.

La logique aurait voulu que pour ce conseil
municipal de rentrée, les sujets majeurs soient traités plutôt qu’une suite
d’affaires courantes.

C’est ce que nous avons souhaité dire lors de notre
intervention sur l’ordre du jour.

L’emploi est une de nos fortes préoccupations. Nous
le défendons et, en conséquence, nous refusons les suppressions d’emplois. Le
conseil municipal a voté par deux fois un vœu de soutien à la lutte des
salariés de Sanofi (- 260 emplois), le vœu contenait la proposition d’une loi
contre les suppressions d’emplois dans les entreprises qui font des profits. Le
gouvernement continue à faire la sourde oreille et n’a nullement l’intention de
voter cette loi. La municipalité doit donc, avec le personnel et les
organisations syndicales, engager une bataille politique pour imposer cette
loi. Le CHU de Montpellier va subir 300 suppressions de postes, c’est
inacceptable. La défense d’un service public de la santé est une nécessité
vitale. La responsabilité de l’Agglomération et de la municipalité, siégeant
dans les instances de l’Hôpital, est engagée.

Ce conseil municipal aurait aussi du traiter de la
crise à l’Université. La politique gouvernementale a pour conséquences la
fermeture de Béziers et le risque de remettre en cause l’accès à l’université à
de nombreux jeunes via le tirage au sort. Nous affirmons notre soutien aux
étudiants et au personnel de l’université.

Enfin, la question des rythmes scolaires est au
centre de toutes les discussions. Cette réforme met fin à l’égalité dans le
cadre de l’école publique. Selon les moyens de la commune, les enfants auront
un traitement différent et les parents pourraient être soumis à contribution
financière .

Voilà les points qui nous semblaient indispensables
de traiter afin d’apporter des solutions et des soutiens à toutes celles et
ceux qui luttent pour défendre l’emploi, le service public de la santé ou de
l’éducation.

Devant le refus de la majorité nous avons voté
contre l’ordre du jour.

 

Montpellier le 7 octobre 2013.

 

Anne Rose Le
Van et Francis Viguié conseillers municipaux

Gauche Anticapitaliste
– FASE

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