A gauche maintenant ! sur le terrain – Réunion publique à Fabrègues


Plus de 70 personnes étaient réunies ce vendredi 19 février à Fabrègues autour de François LIBERTI (PCF), René REVOL (PG) et Silvi TOUREILLE (NPA).

Des militants, certes, mais surtout une grosse moitié de curieux ont fait le déplacement pour une réunion publique au déroulement inédit: pas de discours fleuves répétitifs des trois candidats mais une courte introduction de René Revol suivie d’emblée par des questions de la salle auxquelles les candidats ont répondu au gré des thèmes abordés.

René REVOL présente le cadre de nos propositions: à la mise en compétition des territoires en vue de faire de du profit nous opposons leur coopération afin de satisfaire les besoins fondamentaux. Et développe un exemple emblématique: la gratuité et le développement des TER en Languedoc-Roussillon.

Après cette introduction, un ange passe le temps qu’un courageux pose la première question et entre dans le vif du sujet: « Mais comment comptez-vous financer votre programme ? ». Arrêt des subventions aux entreprises et redéploiement du budget vers des dépenses socialement utiles. Prenons le cas des TER: le coût de la gratuité est estimé autour de 50 millions d’euros alors que le budget communication de la région est de 100 millions ! Puis les questions et les réponses s’enchainent pendant près de 2h30.

Pourquoi avoir des élus ? Pour importer les luttes dans l’arène régionale, les soutenir et les relayer; et dans l’autre sens informer la population sur ce qui se fait. Que peut faire la région pour le logement social ? Conditionner les aides aux communes au respect de la loi SRU. Quel développement économique local proposez-vous ? Concertation et relocalisation; exemple de ce que nous ne voulons pas: 200 millions d’euros d’investissement pour l’implantation de l’entreprise israélienne Agrexco à Sète. Pourquoi être contre la réforme territoriale ? Car elle présente un grave danger démocratique (bipartisme) et qu’elle est une machine de guerre du libéralisme pour mettre en compétition des « métropoles » à l’échelle européen.

Pour finir, quelles sont nos ambitions ? Oui, nous sommes candidat à la gestion de la région mais pour l’application de notre programme. Que ferons-nous si nous arrivons en tête ? C’est notre programme qui servira de point de ralliement. Et si nous fusionnons ? Ce sont nos mesures que nous mettrons en discussion. En clair: nous prendrons des responsabilités pour appliquer nos mesures pas pour avaler les couleuvres sociales-libérales.

La formule questions-réponses a du bon. Au final une réunion très politique et sans temps mort où nous sommes repartis avec des propositions concrètes et de nouveaux arguments pour faire voter pour la liste « A gauche maintenant ! ». De quoi avoir la pêche et se dire que cette liste, décidément, pourrait bien créer la surprise dans un mois.


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Ensemble 34