par Bruno Fabre, professeur des universités en sciences de gestion à l’université de Montpellier-II
Le débat actuellement relancé par certains ministres du gouvernement et responsables politiques sur la pertinence de l’emploi à vie des fonctionnaires dans l’éducation n’est pas nouveau. Il s’inscrit dans le cadre d’une rhétorique culpabilisante savamment entretenue depuis plusieurs années et notamment depuis qu’a été lancée la Révision générale des politiques publiques (RGPP) (2007), qui vise à « rationaliser » l’action de l’Etat et dont l’une des mesures phares consiste à ne pas remplacer un fonctionnaire sur deux partant à la retraite.
(1) Photo de L’Hérault du Jour du 7 février
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Outre le fait que ce chiffre apparaît purement comptable et sans relation avec une nécessaire définition préalable du périmètre d’intervention de l’Etat et donc du projet de société souhaité, plusieurs arguments plaident en faveur de l’emploi à vie des fonctionnaires de l’éducation.
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