CAPITALISME : BÉZIERS, RESTOS DU COEUR, L’ INFLATION DE LA PAUVRETÉ
ÉCOLOGIE : GESTION DES DÉCHETS, L’ HISTOIRE LE MONTRE, SEULE LA MOBILISATION COMPTE
PRIVATISATION : FOURRIERE MUNICIPALE DE BEZIERS, LES DESSOUS D’ UNE NOUVELLE DÉLÉGATION DE SERVICE PUBLIC
CANTONALES : LE POINT DE VUE DU NPA BEZIERS
CAPITALISME : CENTRE VILLE DE BEZIERS, COUDERC, L’ ARROSEUR ARROSÉ, ÉPISODE 2
CAPITALISME : BÉZIERS, RESTOS DU COEUR, L’ INFLATION DE LA PAUVRETÉ
Loin des manoeuvres du sénateur maire, président de l’agglomération, qui visent à ne présenter qu’un aspect bling-bling de Béziers, la réalité des chiffres, après ceux de l’Insee, de la revue Capital, de Pôle Emploi … vient cruellement rappeler que notre ville est en situation de détresse sociale. Les derniers chiffres communiqués par les Restos du coeur, pour le premier mois de la campagne de distribution 2010 / 2011, sont alarmants. Les 2 centres de Béziers ( 37 avenue de la Marne et 4 rue Amiral Courbet ) avaient terminé la campagne 2009 / 2010 avec 1520 familles inscrites, 1160 familles étaient déjà inscrites au 31 décembre 2009.
Aujourd’hui, un an après, au 31 décembre 2010, 1361 familles sont bénéficiaires !
Soit 200 familles supplémentaires en un an, cette augmentation proche de 20 % touche l’ensemble des quartiers de la ville alors qu’il reste encore 3 mois de campagne.
Pour le NPA cette inflation de la pauvreté sur la ville vient tristement rappeler que Béziers est sinistrée socialement et économiquement. Dans une telle conjoncture, au lieu d’injecter des millions d’euros, comme le propose l’UMP, dans des opérations de prestige ( réfection des places, des allées, vélum sur la Madeleine … ), c’est un bouclier social municipal qu’il faut mettre en place. A l’état de programme ce bouclier social existe puisqu’il a été élaboré dans le cadre de la liste PCF, NPA, Citoyens. Toujours d’actualité il reste maintenant à exiger son application avec le soutien de la population biterroise.
ÉCOLOGIE : GESTION DES DÉCHETS, L’ HISTOIRE LE MONTRE, SEULE LA MOBILISATION COMPTE
Le 10 décembre 2008, la majorité PS du département de l’Hérault, proposait une charte pour des projets concertés de gestion des déchets dans un plan départemental. En grande cérémonie, avec beaucoup de publicité, Préfecture, Conseil Général, syndicats mixtes, industriels du déchet et multinationales, juraient la main sur le coeur transparence et concertation. Aujourd’hui, 2 ans aprés, dans le grand biterrois, 3 projets seraient, paraît-il, en concurrence.
Pour choisir le projet à retenir, les associations environnementales, regroupées dans le collectif interassociatif » Déchets « , demandent que le plan départemental soit mis en place. Cette demande d’application de la loi et d’un principe édicté n’a reçu aucune réponse ( Sictom, syndicats mixtes, Préfecture, Conseil Général, industriels ). Pire, sans la moindre concertation la Préfecture impose l’écopole de la Valasse à Montblanc et, toujours sans la moindre concertation, le Sictom de Pézenas-Agde construit son propre projet. Au final, aprés deux ans de débats et de discussions la charte est mort-née.
Pour le NPA cette stratégie du lanternage des associations, cette pseudo-concertation est vieille comme le capitalisme vert. Elle vise à neutraliser d’éventuels opposants dans les salons en les coupant de l’action sur le terrain ! Ce jeu de dupes nos camarades de Saint-Pons l’ont compris. Les ingrédients étaient les mêmes : PS, préfet, industriels, syndicats mixtes … S’ils ont gagné tous leurs combats c’est parce qu’ils ont su dénoncer et mobiliser les compromissions de tous. Aujourd’hui 2 ans aprés, pour les prochaines cantonales, ils représentent une alternative crédible au double discours des caciques locaux du PS.
PRIVATISATION : FOURRIERE MUNICIPALE DE BEZIERS, LES DESSOUS D’ UNE NOUVELLE DÉLÉGATION DE SERVICE PUBLIC
Le conseil municipal UMP vient de décider de déléguer la fourrrière auto au privé, en l’occurence la société ADS. Lors d’une question posée par l’élu de la liste PCF, NPA, Citoyens, l’élue UMP en charge du dossier a indiqué qu’avec cette nouvelle délégation le prix d’enlèvement d’un véhicule n’augmenterait pas. OK donc pour la non augmentation d’une délégation qui concerne 1800 voitures par an et qui peut couter : 110 euros d’enlèvement, 61 euros de frais d’expertise, 4,60 euros par jour et une amende de 35 à 135 euros. Alors pourquoi la délégation ? Pour la vitesse d’enlèvement exigée ( 30 minutes ), parce que 50 % des véhicules ne sont pas réclamés, parce qu’au bout de 2,5 mois les véhicules sont détruits s’ils ont une valeur inférieure à 750 euros, parce que les autres sont vendus aux domaines à Toulouse.
Pour le NPA cette gestion UMP c’est encore et toujours la gestion de la pauvreté sur la ville au lieu que l’on se demande pourquoi 50 % des véhicules sont abandonnés par leur propriétaire. Pour ne pas gérer les effets induits de la pauvreté, on confie le problème au privé qui, lui, va faire du fric avec ! A Béziers le slogan de l’UMP ça va bientôt être : cachez les pauvres pour qu’on ne les voie pas !
CANTONALES : LE POINT DE VUE DU NPA BEZIERS
Les cantonales sont des élections très particulières dans le fond et dans la forme. Sur le fond parce qu’elles poussent à des majorités de circonstances sans principes, sans programme, sans ligne directrice. Sur la forme parce qu’il est rare, très rare qu’un élu ne soit pas happé par cette machinerie à créer du consensus mou. Il suffit pour s’en convaincre de voir le positionnement de deux composantes de l’ex coalition » A Gauche Maintenant ! » (AGM!) qui ont des élus à ce niveau, le PCFet le PG : le Parti Communiste ne vise qu’à sauver les soldats Etienne à Murviel et Liberti à Sète, quitte à rester dans la majorité PS, le PG, lui, se débat au sein de l’Agglomération de Montpellier pour résister aux sirènes frêchistes.
Pour tenter de dépasser ces difficultés, le NPA a proposé à ses partenaires d’AGM! de décliner un programme de rupture anticapitaliste départemental. Sans succès. Au PC et au PG, la question de l’alliance avec le PS était trop prééminente. Dans ces conditions nous avons choisi de nous présenter dans des cantons où des conditions de rupture locale étaient réunies. C’est pour nous le cas à Olargues et à La Salvetat où des luttes unitaires locales ont permis de gagner contre des multinationales sur la question des déchets et de l’éolien industriel et où la duplicité des élus PS a été démontrée. Ce n’est pas le cas dans le biterrois où l’expérience de la liste municipale PCF, NPA, Citoyens n’a pas pu être étendue à d’autres zones et à d’autres forces. Cette situation amènera de fait à décliner un programme de rupture avec le capitalisme national ou international. Programme qui manquera inévitablement d’articulations locales qui, pour le NPA Béziers, sont indispensables pour prétendre gagner salariés, chômeurs, retraités et précaires à l’anticapitalisme.
CAPITALISME : CENTRE VILLE DE BEZIERS, COUDERC, L’ ARROSEUR ARROSÉ, ÉPISODE 2
Au train où s’enchaînent les déclarations fracassantes de notre édile nous allons pouvoir ouvrir une rubrique permanente » arroseur arrosé « . Dernière déclaration en date du comte Raymond, il veut << chasser en meute les marchands de sommeil >>. Nous passerons rapidement sur la rhétorique digne des apéros de Chasse-Pêche-Nature-et-Traditions pour nous consacrer aux enjeux de cette nouvelle déclaration.
Mairie, Agglomération, parquet et magistrats envisageraient donc de traquer les marchands de sommeil qui loueraient en toute impunité des logements insalubres en centre ville. Nous ne pouvons que nous réjouir dans un premier temps que cesse…la cécité du sénateur-maire-président de l’agglomération envers les pauvres et leurs conditions de vie. Dans un deuxième temps, celui qui se soucie du centre ville quand les associations de commerçants versent dans la mutinerie, celui qui a fait exploser 800 appartements à Capendeguy, celui qui garde sous la main 800 appartements dans les HLM de la ville, nous paraît mal placé pour traquer les marchands de sommeil.
Nous, au NPA, nous ne savons pas qui Couderc peut chasser, mais nous connaissons la composition de la meute : ce sont des chihuahuas !