A l’initiative de Solidaires et du Collectif dette
une trentaine de militantEs se sont rassemblé-e-s le mercredi 18 janvier
devant la Banque Populaire, Place de la Comédie à Montpellier.
A l’occasion du sommet social ( plutôt antisocial)
convoqué par Sarkozy, il s’agissait de dénoncer les cadeaux fiscaux, le diktat
des banques et la dette-prétexte à des mesures d’austérité qui frappent le
plus grand nombre. Voir photos en page intérieure.
A l’initiative de Solidaires et du Collectif dette
une trentaine de militantEs se sont rassemblé-e-s le mercredi 18 janvier
devant la Banque Populaire Place de la Comédie à Montpellier.
A l’occasion du sommet social ( plutôt antisocial)
convoqué par Sarkozy il s’agissait de dénoncer les cadeaux fiscaux, le diktat
des banques et la dette-prétexte à des mesures d’austérité qui frappent le
plus grand nombre. Voir photos en page intérieure.
Communiqué Solidaires
18 janvier : un « sommet social » de pacotille !
Le Président Sarkozy et le gouvernement prétendent organiser un « sommet social » le 18 janvier en invitant, à l’Elysée, les « partenaires sociaux » : le patronat et cinq syndicats (Cgt, Cfdt, Fo, Cgc, Cftc). En réalité, les décisions sont déjà prises : ce n’est qu’une grande mise en scène pour imposer de nouvelles mesures contre les salarié-es, contre celles et ceux qui produisent la richesse accumulée par une petite minorité depuis des années.
Comment oser accoler le mot « social » à la TVA, qui est l’impôt le plus injuste : Mme Bettancourt paie la TVA au même taux qu’un RMIste ! Pourtant, voilà la mesure-phare du gouvernement : créer un impôt qui pèsera bien plus lourdement sur les pauvres que sur les riches. Remplacer, tout ou partie, des cotisations patronales sur les salaires en augmentant la TVA va renforcer les injustices et faire payer davantage aux ménages ce qui doit rester payé par les entreprises !
L’emploi, un réel souci du gouvernement ? Le bilan est éloquent : 4 510 000 chômeurs/ses en décembre 2011, soit une augmentation de 5,2% par rapport à l’an dernier. Chiffre auquel il faut ajouter environ 500 000 personnes non-inscrites, radiées, en RSA forcé, sans oublier les plus de 3,5 millions de précaires et les 3 millions de temps partiels.
Le chômage partiel serait la solution magique ? Il y a seulement deux ans, le gouvernement avait déjà mis au chômage partiel plus de 600 000 salarié-e-s, en dépensant ainsi 300 millions d’€ argent public, … 300 millions d’€ économisés par le patronat ! Opération répétée avec l’exonération de cotisations sociales pour les heures supplémentaires. Si chômage partiel il y a, c’est au patronat de le payer à travers un fonds commun qui peut être alimenté sans problème avec seulement une petite partie de leurs bénéfices !
Il est paradoxal que gouvernement et patronat vantent les heures supplémentaires tout en prônant le chômage partiel. A moins que leur intention soit surtout de renforcer la flexibilité des salarié-es ? Tout aussi contradictoire est le fait de mener bataille contre la réduction du temps de travail (« les 35 heures »), en l’organisant à travers le chômage partiel !
Face à ces nouvelles attaques, l’Union syndicale Solidaires avait proposé à l’intersyndicale d’appeler à une journée nationale de grève et manifestations le 18 janvier. Ce ne sera pas le cas.
Pour autant, Solidaires participera aux initiatives unitaires décidées ce jour-là dans de nombreux départements. A Paris, le 18 janvier, une manifestation à l’appel de la Cgt, de la Fsu et de Solidaires partira à 14 heures de la Place de la Bourse (direction St Augustin).À Montpellier, à 10h devant la Société Générale située au début de l’esplanade : Solidaires organise une tournée des banques du centre ville (tracts collage affiches)
L’Union syndicale Solidaires soutient les mouvements de grève décidés dans certaines professions et les nombreuses luttes de résistance menées dans les entreprises qui licencient. Elle appelle à coordonner les actions au plan interprofessionnel et national, notamment sur la question de l’emploi.L’Union syndicale Solidaires considère que, face aux plans de rigueur qui s’attaquent aux droits des populations de tous les pays, une réponse syndicale européenne est nécessaire.
http://solidaires.org/article39268.html
http://solidaires34.org/spip.php?article648
……………….
CGT : SOMMET SUR L’EMPLOI DU 18 JANVIER
Le 18 janvier 2012 l’intervention
des salariés est indispensable
Dans la suite des plans d’austérité supportés à 80 % par les salariés, c’est toujours le modèle social qui est la
cible du gouvernement :
TVA anti-sociale ;
baisse des salaires ;
flexibilité ;
moins de services publics ;
moins de protection sociale ;
explosion du chômage.
La CGT réaffirme que les salariés n’ont pas à payer une crise dont ils ne sont en rien responsables alors que dans le même
temps, les bénéfices des entreprises du CAC 40 ainsi que les dividendes versés aux actionnaires sont en hausse.Il
n’y a pas de fatalité. Pour la CGT, la relance économique ne sera
possible que par l’augmentation des salaires et des
emplois stables dans le privé et le public. La CGT prend ses
responsabilités comme partout en Europe où les syndicats organisent la
mobilisation des salariés pour construire une Europe sociale et
solidaire, à l’opposé des compromis des chefs d’État à Bruxelles qui
favorisent les replis nationalistes, la division et l’exclusion.Rassemblement à Montpellier devant la Préfecture à Midi
Mesures anti-sociales à l’ordre du jour : la CGT appelle à la mobilisation
L’Hérault du jour du 18 janvier 2011
Sommet social sur l’emploi : sans les chômeurs et les précaires !
Dette. Succès de la réunion publique à Montpellier avec Michel Husson
TVA antisociale : faire échouer le pari de Sarkozy
Tout augmente… sauf les revenus
Déclaration de Philippe Poutou. Les agences de notation exigent de nouvelles mesures antisociales