Mercredi 26
juin 19
h : Le pot de l’été
: invitation à tous et toutes intéresséEs par le pôle » Rouge et
Vert » du Front de gauche ( GA, GU, Fase, Alternatifs et apartidaires) au
14 rue du Commerce Mtp . Compte rendu de la réunion nationale du 14 juin par Francis Viguié.
Apéritif et repas partagé ensuite… Explications et revue de presse ci-dessous.
Mercredi 26 juin 19 h : Le
pot de l’été : invitation à tous et toutes intéresséEs par le pôle
» Rouge et Vert » du Front de gauche (dans notre région : GA, GU, Fase, Alternatifs et
apartidaires) au 14 rue du Commerce Mtp (local de la GA34, quartier Clémenceau) . Compte rendu de la réunion nationale
par Francis Viguié. Apéritif et repas partagé ensuite…
Article paru sur Regards, par G. Liegard
Vers un nouveau mouvement politique au sein du Front de Gauche
Le Front de Gauche compte aujourd’hui neuf organisations. A l’issue de la réunion nationale qui s’est tenue Samedi 15 Juin, à Saint-Denis, il est possible de dire que, bonne nouvelle, ce nombre va diminuer. Car ce qui est en jeu, c’est le rapprochement d’un certain nombre de ces courants et de non encartés pour fonder une nouvelle organisation à l’automne.
La Gauche Anticapitaliste, La FASE, Les Alternatifs, Convergences et Alternatives ainsi que le collectif Tous ensemble représenté notamment par Pierre Khalfa, Christophe Aguiton, Roger Martelli, Catherine Tricot, Stéphane Lavignotte ou encore Janette Habel se sont engagés dans ce processus. La Gauche Unitaire, qui reste divisée sur la perspective d’un tel rapprochement, était aussi présente à cette réunion nationale qui a regroupé un peu plus de 200 personnes.
Une première discussion a permis de constater l’avancement du processus de fusion dans nombre de départements, notamment en régions. Le rapprochement en cours, s’il a été initié nationalement, a donc bel et bien une réalité militante sur le terrain.
Si les forces en présence sont encore limitées, il convient de prendre la mesure du travail accompli. L’enjeu est de réunir trois cultures politiques différentes : l’une issue des refondateurs communistes, une autre venant du PSU, une autre encore produit de la dissolution de la LCR et de l’éclatement du NPA. Ce processus d’unification politique est décisif. Il ne suffit évidemment pas à résoudre les problèmes de l’heure : la réponse se trouve avant tout dans une recomposition plus large prenant appui sur un élargissement et une décartellisation du Front de Gauche. Mais il constitue une première étape nécessaire. L’émergence de ce qu’on pourrait appeler un « troisième pôle » au sein du Front de Gauche peut aussi permettre d’éviter un tête à tête entre PCF et PG générateur de tensions.
A l’issue de la réunion, un relevé de conclusions a été adopté à l’unanimité. Ce dernier indique notamment que la prochaine assemblée, qui se tiendra les 23 et 24 novembre prochains, ouvrira un processus de constitution d’une force commune. Cela signifie que dès l’automne, ce regroupement se dotera d’un nom commun et mettra en place un collectif d’animation national provisoire. Dans l’intervalle, des collectifs locaux se mettront en place dans les villes et régions, une journée commune de réflexion sera organisée lors des Estivales du Front de gauche.
Sur l’ensemble des terrains (programmatiques, élections municipales, stratégie du Front de Gauche…), il est apparu une forte convergence qui n’était pas gagnée d’avance. De bon augure.
Article paru dans l’Humanité :
Fusion en vue au Front de gauche
Julia Hamlaoui
À l’appel de la Fédération pour une alternative sociale et écologique (Fase), de la Gauche anticapitaliste (GA), de Convergences et Alternative (C&A), des Alternatifs, « 200 militants » se sont réunis, samedi, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), en vue, d’ici l’automne, de « travailler à constituer un courant politique commun au sein du Front de gauche », selon la déclaration adoptée à l’unanimité à l’issue de la rencontre.
De six au départ – République et Socialisme et la Gauche unitaire (GU) s’y étaient associés –, les formations en présence ne sont plus que quatre, mais les organisateurs ont noté la participation de militants d’horizons divers, notamment de la GU désormais en retrait. « Une partie de nos partenaires a voulu précipiter les rythmes. Or, nous constatons encore des divergences, notamment sur le rapport au reste de la gauche ou sur le rôle du Front de gauche », explique Christian Picquet (GU) dont la formation entend poursuivre le dialogue.
Pour les autres, outre une « même approche sur la crise globale du capitalisme », des convergences de vue sont établies sur le nucléaire, l’Europe, ou encore sur les prochaines municipales, avec la volonté de « proposer au Front de gauche une ligne d’autonomie » au premier tour, explique Pierre-François Grond (GA). « Nous voulons sortir de l’atomisation de nos organisations, ajoute Clémentine Autain (Fase), pour être plus utile au Front de gauche au sein duquel nous défendons l’idée qu’il faut sortir du cartel d’organisations et permettre l’implication citoyenne, notamment par l’adhésion individuelle. »
La création d’un « mouvement commun » devrait se concrétiser lors d’une assemblée, les 23 et 24 novembre. D’ici là, les militants « intéressés par ce projet » sont invités à « constituer des collectifs locaux ». Des commissions de travail ont également été constituées et un prochain rendez-vous est d’ores et déjà fixé, le 23 août.
Compte rendu de la rencontre du 8 juin à Montpellier
A Montpellier, samedi 8 juin, une quarantaine de personnes issues de l’Aude, du Gard, de l’Heraut et de Lozère, se sont réunies. Etaient représentés les Alternatifs, la Gauche Anticapitaliste, la Gauche Unitaire, la FASE et des militant-e-s du FDG sans appartenance partidaire. Avec cette coordination régionale, il s’agissait de préparer la réunion du 15 juin à Paris, étape du processus visant à la création d’un regroupement unifié de ces courants au sein du Front de Gauche.
La première partie de la discussion a concerné les textes (voir ici) sur la situation politique en France et en Europe, les éléments de réponse programmatiques à apporter sur les questions sociales, écologiques et démocratiques, le rôle que joue et devrait jouer le Front de Gauche et notre regroupement en son sein. Il y a eu un large accord sur leur contenu même si certains auraient souhaité une analyse plus approfondie sur certains points. Parmi les sujets qui ont fait débat, citons : l’analyse du PS et les réponses à apporter à la crise européenne au vu des derniers rebondissements.
La seconde partie a porté sur le fonctionnement du regroupement dans le cadre du processus de création, à terme (une année), d’un mouvement politique unifié. Dans l’année qui vient, le mouvement sera composé des organisations partie prenantes et intègrera des militant-e-s du FDG sans appartenance partidaire (adhésions directes au regroupement, ce qui n’est hélas pas possible pour le FDG). Il y a eu accord sur la mise en place à partir de septembre de comités géographiques unifiant nos forces, d’avoir des outils de communication commun, d’aller vers des collectifs d’animation départementaux également unifiés, d’avoir des modes de décisions tels que le consensus, sinon une majorité large à 60 ou 66%. Cela même si dans un premier temps les organisations constitutives continueront d’exister. La discussion sur un nom commun devrait avoir lieu à l’automne. Un débat a eu lieu sur le degré d’autonomie des futurs comités locaux et le type d’instance d’animation à mettre en place.
Trois personnes ont été mandatées pour représenter le Languedoc à la réunion du 15 juin à Paris.