Aucun élu ne freine le dossier phare de la grande vitesse (L’Hérault du jour)
Le cadre administratif du contournement de Nîmes-Montpellier a été
voté. D’ici 2017, la Région investira 400 millions sur les 2 milliards
d’euros.
Après deux décennies de surplace quand il ne faisait pas marche arrière,
le dossier TGV n’en finit plus de franchir les étapes qui doivent lui
permettre de mettre Perpignan à moins de 4 heures de rail de Paris en
2020. La première étape de la création d’une voie mixte (voyageurs fret)
à près de 350 km/h entre Montpellier et Perpignan, c’est le
contournement ferroviaire de Nîmes-Montpellier de 61 km.Vendredi matin, les grandes lignes du projet qui avait reçu le feu vert
du ministre des Transports Thierry Mariani en fin d’année dernière, ont
été votées en Conseil régional à l’unanimité moins les dix voix du FN
qui n’a pas été capable de motiver son abstention.
De toute manière, il en aurait fallu bien plus pour froisser Christian
Bourquin assez fier d’avoir réussi là où tant d’autres ont échoué. « Le
TGV est sur de bons rails » se réjouit le président de Région,
collectivité qui injectera 396 millions sur les 1974 millions hors taxes
(valeur juillet 2011) que coûtera le contournement qui devrait générer 6
000 emplois annuels pendant quatre ans.Gard. Des paysans contre la « gare betterave » de Manduel
Béziers. La gare, « une zone de non-droit » !
LGV : intervention du NPA au débat public de Vernon le 29 novembre 2012