Sanofi : le Front de Gauche 34 appelle à soutenir les salariés en lutte ce jeudi 11 octobre !



Depuis des mois, les
salariéEs de Sanofi se mobilisent, manifestent chaque jeudi à Montpellier.

Le Front de gauche
appelle  à amplifier la solidarité et à participer aux côtés des salariés
de Sanofi  à leur nouvelle journée
de colère,
jeudi 11 octobre (manif : rdv 10h ‘Esplanade de l’Europe,  puis à partir de  11h 30 sur l’Esplanade à Montpellier),  pour
exiger le retrait du plan de
suppressions de postes





La journée des salariés de Sanofi 11 oct.

10h
Rassemblement Esplanade de l’Europe
et  départ en manifestation jusqu’à l’Esplanade

11h30
Prise de parole au Corum

– stand jusqu’à 16h30





Communiqué du Front de Gauche 34
 lundi 8 octobre 2012


Contre
les suppressions d’emplois à Sanofi,
face à l’inaction du gouvernement,



le
Front de Gauche 34 appelle à soutenir les salariés en lutte !

 

Depuis des mois, les salariéEs de Sanofi se mobilisent, manifestent
chaque jeudi à Montpellier.

Le Front de gauche appelle  à amplifier la solidarité et à
participer aux côtés des salariés de Sanofi  à leur nouvelle journée de colère,
jeudi 11 octobre sur l’Esplanade à Montpellier,
pour exiger le retrait du plan de
suppressions de postes
.

 

Sanofi : une
entreprise qui fait plus de 8 milliards de profits et supprime des emplois

La direction de Sanofi annonce nationalement 914 suppressions
de postes d’ici à 2015 qui
s’ajoutent aux 4000
suppressions de postes effectives depuis 2009
.
 Le site de Montpellier perdrait son secteur recherche qui emploie autour
de 250 personnes sur un millier, ce qui met en péril l’existence même du site.

 Pourtant la rentabilité actuelle de SANOFI, en fait une des
entreprises « les plus performantes» du CAC 40. Sanofi a fait 8,8 milliards
d’euros de profits en 2011 pour un chiffre d’affaire de 33 milliards d’Euros.

 Son PDG, qui a touché 7 millions d’Euros l’an dernier, a promis
aux actionnaires de leur reverser 50% des bénéfices, contre 35% (soit 3,5
milliards en dividendes) en 2011.

 Sanofi a aussi reçu 130 millions d’Euros de financements publics
pour son activité de recherche

 

Pour une loi contre les
licenciements boursiers

 De tels licenciements, dans ces grandes entreprises qui font des
bénéfices et ont touché d’importantes subventions publiques ne sont pas
admissibles !

Il est temps qu’une loi les interdise !

Le Front de Gauche a déposé un projet de loi contre les licenciements
boursiers qui ne demande qu’à être votée.

Les maires PS de Montpellier et Toulouse, – les deux villes touchées
par les suppressions d’emplois à Sanofi – 
se sont aussi prononcés pour l’interdiction de ces licenciements !

Le PS a la majorité à l’assemblée et au sénat.  

Il n’est pas acceptable que le gouvernement reste aussi passif face à
une telle situation, ou se félicite comme Arnaud Montebourg de « limiter les
dégâts » !

 

Pour un pole public du
médicament

 Le secteur de la santé devrait être géré dans l’intérêt de la
population. Nous nous prononçons pour la création d’un pôle public du
médicament, un pôle dans lequel devraient être intégrées, sur site, les
activités de Sanofi à Montpellier et Toulouse si cette entreprise ne renonce
pas à son projet de démantèlement de la recherche.

 

Pour le Front de Gauche 34 :  David Hermet, Michel Passet, René
Revol

 



Communiqué de la GA. Les salariés, en colère contre les
licenciements, refusent d’être plumés.

 A Paris et dans plusieurs villes, des milliers de salariéEs sont
descenduEs dans la rue, à l’appel de la CGT, pour défendre leur droit à
l’emploi, s’opposer aux licenciements, aux fermetures d’entreprises et aux
délocalisations.
Toutes les entreprises où les salariéEs sont en lutte étaient
bien présentes dans les manifestations, que ce soit PSA, Sanofi,
Arcelor-Mittal, Doux, Licenci’elles, Goodyear, Fralib, et bien d’autres.
Présents
devant le Salon de l’auto, ils ont été empêchés de rentrer par des forces de
police qui n’ont pas hésité à utiliser des gaz lacrymogènes.


La Gauche
anticapitaliste, membre du Front de gauche, proteste vigoureusement contre ce
traitement scandaleux infligé à des travailleurs dont le travail permet aux
actionnaires de s’engraisser.
Les « pigeons » ont fait grand bruit
sur Internet à propos des mesures fiscales concernant les entreprises dans le
budget 2013. Ils ont été soutenus par le Medef et par « Croissance
plus », organisation patronale qui regroupe des entreprises
particulièrement gourmandes en bénéfices.
Malheureusement, ils ont obtenus gain
de cause et le gouvernement va revoir sa copie.
Mais, ceux qui se font plumer
ce sont les salariéEs et il est temps d’avancer vers la convergence des
mobilisations pour mettre un coup d’arrêt aux licenciements.
Quant au
gouvernement Ayrault, s’il veut être utile aux salariéEs qu’il fasse voter une
loi interdisant les licenciements dans les entreprises, à commencer par celles
qui font des profits et versent des dividendes.

Le 9 octobre 2012.

 

 

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Ensemble 34