Premier mai : manifestation intersyndicale. 1500 manifestants à Montpellier

La CGT, la FSU, FO, SOLIDAIRES et l’UNEF avaient appellé à manifester à Montpellier le premier mai à Montpellier à 10h au départ du Peyrou. Ci-dessous l’appel unitaire et le communiqué de ENSEMBLE après les annonces de Valls. 





1er mai 2014 : une
journée à ne pas manquer !

Les
rendez-vous du jeudi 1er mai seront nombreux partout en France. Après la déroute
du parti au gouvernement aux dernières élections, après la nomination
d’Emmanuel Valls comme premier ministre et ses annonces d’austérité renforcée,
tout devrait permettre, comme l’ont déclaré ensemble CGT, FSU, Solidaires, de
« poursuivre le processus de mobilisation massive des salariés, ouvert à toutes
et à tous, notamment en créant les conditions de puissantes manifestations le
1er mai. »
(fait rare, à Montpellier comme en Ile de France, FO
appelle aussi au même endroit).

On
sait bien que ce n’est pas si facile et qu’un appel même largement unitaire ne
fait pas à lui seul le printemps social.

Le
premier mai reste avant tout une date symbolique (peut-être trop?). Cette journée
internationale du travail voit régulièrement descendre dans les rues du monde
entier des centaines milliers de manifestants. Message nécessaire, témoignage
salutaire mais guère suffisant en regard des attaques néo-libérales qui
s’intensifient partout contre les travailleurs et travailleuses.

En
France, l’amertume, la colère, la désillusion sont grandes. En témoignent
l’abstention record aux dernières élections municipales et l’impopularité
toujours plus forte dans l’opinion du président Hollande. La contestation de
fond des politiques d’austérité semble gagner du terrain chez les salariés-es,
les jeunes et les retraité-es sans trouver pour l’instant d’expression publique
commune, concrète et efficace. On a pu le constater lors de la dernière journée
de mobilisation interprofessionnelle du 18 mars. Les conséquences à long terme
du fameux « pacte de responsabilité » ne sont pas encore suffisamment
reliées à la montée continue du chômage, aux profits spéculatifs exponentiels.
Il y a encore du travail d’explication, de conviction à faire tant sur les
reculs sociaux en cours et à venir que sur les autres projets plus souterrains
comme le TAFTA.

Cette
journée, parce qu’elle est un symbole de lutte et de revendication de justice
sociale, est importante. Une date à ne pas manquer, un rendez-vous à réussir
pour préparer des suites offensives contre l’austérité salariale dans le
secteur public comme dans le privé, contre les nouveaux cadeaux au patronat,
contre les fausses « économies » sur le budget de l’état et la
protection sociale qui coûteront très cher à l’ensemble de la population. Déjà,
la date du 15 mai pour les fonctionnaires est dans le paysage….

 

 



Communiqué de Ensemble. Le matraquage anti-social s’amplifie !

L’addition pour les salariéEs et la population
va être lourde.

Pas de revalorisation des prestations sociales,
des pensions jusqu’en octobre 2015, à l’exception du minimum vieillesse.

Pour le RSA et d’autres allocations,
augmentation décalée d’un an.

Economies drastiques concernant les parcours de
soin, la consommation de médicaments.
Gel du point d’indice des fonctionnaires,
en vigueur depuis quatre ans, reconduit.

Rétablissement de l’équilibre financier de
l’Unedic d’ici 2015, par la révision à la baisse des indemnités.

Ce n’est pas le rejet du sous-Smic ou le
maintien des créations de postes dans l’éducation qui rendront la pilule moins
amère.

La réduction du déficit public à 3% en 2015,
acceptée par les gouvernements de l’Union européenne, les 50 milliards de réduction
des dépenses publiques pour financer les 30 milliards de cadeaux supplémentaires
au patronat vont grever lourdement les moyens d’existence de la majorité de la
population.

C’est la rançon d’une politique d’austérité qui
prend le visage des pacte de stabilité et de responsabilité.

Nous étions des dizaines de milliers dans les
rues de Paris le 12 avril pour refuser cette politique qui fait tant de dégâts
en France et en Europe.

De nouvelles échéances doivent être fixées pour
poursuivre la mobilisation unitaire.
Faisons des élections européennes du 25
mai un référendum contre les politiques d’austérité.

Le 16 avril 2014.

Communiqué de l’intersyndicale 34       

JEUDI PREMIER MAI MONTPELLIER 10H PEYROU

syndicatspremiermai.png

Un 1er
mai pour une société plus juste !

 

Les dernières élections municipales ont été marquées par une
progression importante de l’abstention et du vote d’extrême droite. Par leur
vote et au-delà des enjeux locaux, les électeurs ont surtout sanctionné
lourdement  la politique d’austérité
menée par le gouvernement.

Les annonces faites par le Président de la République au
lendemain du 2ème tour n’indiquent pas la moindre inflexion de sa
politique vers plus de social et de justice.

Pacte de
responsabilité et pacte de solidarité sont des impostures contre le monde
du travail.

Augmenter les salaires !

Il y a urgence à revaloriser le SMIC, le
point d’indice des fonctionnaires, les pensions des retraités et les minimas
sociaux.

 

Exiger
une protection sociale solidaire !

Baisser les
cotisations sociales des salariés est une mauvaise réponse à la baisse du niveau
de vie.

Augmenter
le salaire net sans augmenter le salaire brut c’est :

      
renoncer à financer notre protection sociale par le
travail

      
ouvrir la brèche vers un financement de la protection
sociale par l’impôt. 

      
abandonner les principes mêmes de la sécurité
sociale.

Offrir un avenir à la jeunesse !

 

Dans l’Hérault,
un jeune sur quatre est au chômage.

Dans ce
contexte, une véritable politique de l’emploi pour la jeunesse est
indispensable.

Alors qu’aujourd’hui
80 % des embauches se font en CDD, le CDI doit redevenir la règle.

 

En finir avec les cadeaux au
patronat !

 

Les milliards d’euros d’aides publiques versées aux
entreprises sans aucune contrepartie, ne servent qu’à améliorer à grossir le
montant des dividendes versés aux actionnaires.

Non seulement ces cadeaux successifs n’ont pas permis d’enrayer
le chômage massif, mais cela a aussi contribué à créer le déficit public et à
assécher les financements de notre protection sociale et de  nos services publics.

Nous exigeons une autre répartition des
richesses créées par le travail en France aujourd’hui.

Ce 1er mai
doit être une étape majeure pour amplifier la mobilisation des salariés.

 

Alors oui
tous ensemble,

le 1er
mai faisons entendre la voix du monde du travail !

 

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Ensemble 34