Ce
samedi 7 février, se sont tenus les tous premiers chantiers d’espoir, salle
Pitot à Montpellier, de 9h30 à 18h30.
Une centaine de personnes se sont
déplacées pour y participer.
Le
matin, en plénière, la question sociale a été abordée via la proposition de loi
Macron, dont les principaux mécanismes destructeurs du droit du travail ont été
présentés par R. Abauzit. Les témoignages d’une salariée de Sanofi, d’un ouvrier
de Pilpa dans l’Aude, et les exemples de Schneider et Jacques Vabre ont
illustré les résistances au capitalisme financier.
La discussion a été riche,
avec de nombreux éléments, dont les principaux tournaient autour de la lutte
pour construire un véritable changement de société dans un large rassemblement,
avec des propositions concrètes sur les salaires, la réduction du temps de
travail, à la fois nécessaire pour réduire le chômage et possible grâce à l’augmentation
de notre productivité, la réappropriation
des moyens de productions…
Sandrine de Sanofi
Après
un repas convivial et excellent, nous nous sommes réparti-e-s en deux ateliers.
Un
sur l’écologie, où les réflexions se sont menées d’abord par petits groupes de
3 personnes, puis avec mise en commun des différentes problématiques :
notamment une réflexion sur l’aménagement du territoire, sur la démocratie et
les prises de décision, la lutte contre
les inondations… Ont été évoqués les projets inutiles et destructeurs de
l’environnement comme la gare TGV de la Mogère et le complexe commercial
décathlon / oxylane, en soulignant la nécessité de préserver la ceinture verte
autour de Montpellier, de développer une agriculture bio de proximité, de
refuser la bétonisation galopante.
L’autre
sur la démocratie et le pouvoir réel des citoyen-nes. Il en est ressorti un
manque de démocratie flagrant allant du niveau local, par exemple avec le
pouvoir disproportionné des maires par rapport à celui des adjoint-es, les
réformes territoriales imposée sans consultations des citoyen-nes, au niveau international,
avec l’économie mise en œuvre par la Troïka (BCE, commission européenne et FMI)
qui échappe au contrôle citoyen, l’exemple du TCE, refusé mais appliqué. La nécessité de changer de fonctionnement est
apparue comme évidente avec nombre d’idées applicables, du non-cumul des mandat
et révocation des élu-es, au contenu des mandats, en passant par une éducation
à la connaissance de nos institutions.
Nous
avons terminé la journée en visionnant deux court-métrages grecs et un débat
sur la victoire de Siryza le 25 janvier dernier et la nécessité de manifester
notre solidarité.
Réunion des organisations concernées vendredi 13 février à 18h 2 rue Bosquet ( local du PG) pour mettre en place un soutien concret au peuple grec.
Encouragé-e-s par
cette première réussite, nous espérons être encore plus nombreux-ses aux
prochains chantiers pour construire, ensemble, notre autre avenir.
Marjolaine CC