Pour la suspension de la réforme Peillon des « rythmes éducatifs »






Prévue à
Montpellierpour la rentrée 2014, cette réforme, en place dans 4000 communes
pour 25% des élèves concerné-e-s a été mise en oeuvre contre l’avis d’une
majorité des personnels et de leurs organisations syndicales, elle a été imposée
sans que les moyens d’encadrement nécessaires suivent. Coût de la réforme pour
les communes et les familles, inégalité de moyens, manque de locaux ou
inadaptation de ceux-ci, défaut de personnels peu ou pas formés : les
dysfonctionnements et les manques constatés sont nombreux.


Pour la suspension
de la réforme Peillon des « rythmes éducatifs »  



Comme partout en France, enseignants, personnels
municipaux et parents et vont se mobiliser cette semaine dans notre département
contre la réforme de l’aménagement des rythmes éducatifs.

Les organisations syndicales départementales de
l’enseignement CGT Educ’Action, FNEC FP-FO et SNUDI-FO, SUD Éducation ont appellé
les personnels du premier degré (maternelle et élémentaire) à se mettre en
grève le
jeudi 14 novembrepour réclamer « la
suspension immédiate de la réforme Peillon des rythmes scolaires ».

 

 

Le SNUipp-FSU34, pour sa part, n’appelle pas à la
grève cette semaine mais en envisagerait une début décembre si une table ronde
générale ne se tient pas au niveau national afin d’améliorer cette réforme en
concertation avec tous les partenaires. (Le SNUipp appelle à la grève dans 31
autres départements pour le 13 novembre ou 14 novembre)

Les parents d’élèves dont les écoles appliquent dès
cette année la réforme des 4 jours et demi appellent à boycotter ce mercredi 13
au matin dans plusieurs écoles de l’Hérault. Des appels à ce boycott et de
nombreux témoignages de familles mécontentes (Vérargues, Frontignan, La Tour
sur Orb, Lignan sur Orb, Cazouls les Béziers, Paulhan, Sète, Ganges, Campagnan,
Le Crès, Castelnau… ) circulent sur internet et sur Facebook.

Cette réforme mise en place dans 4000 communes pour
25% des élèves concerné-e-s a été mise en oeuvre contre l’avis d’une majorité
des personnels et de leurs organisations syndicales, elle a été imposée sans
que les moyens d’encadrement nécessaires suivent. Coût de la réforme pour les
communes et les familles, inégalité de moyens, manque de locaux ou inadaptation
de ceux-ci, défaut de personnels peu ou pas formés : les dysfonctionnements et
les manques constatés sont nombreux.

 

55 maires de droite ont lancé un appel au boycott de
la réforme.Personne n’est
dupe : l’UMP en pleine campagne pour les élections municipales tente de
récupérer le mouvement alors que le gouvernement Sarkozy n’a pas hésité à
supprimer 80 000 postes dans l’Education Nationale.

 

 

Cette réforme accroit le
inégalités territoriales :

 

-A l’heure où l’Etat réduit de plusieurs milliards
d’euros sa dotation aux collectivités locales, le décret Peillon accroît les
inégalités territoriales. Et sa mise en œuvre se heurte à l’inégalité des
moyens entre communes, à des personnels trop peu nombreux, souvent précaires et
pas ou peu formés, à des locaux manquants ou inadaptés. Le désengagement de
l’état fait peser financièrement sur les communes les activités  intégrant
ces nouveaux rythmes scolaires. Ainsi selon la richesse de la commune, les
enfants auront des activités d’éveil ou subiront des heures de garderie.
L’égalité des enfants dans le cadre de l’école publique est rompue.

 

Une fois encore les
familles qui doivent payer :

 

Certaines communes font payer aux parents une partie
du coût de ces activités nouvelles. C’est par exemple ce que fait M. Moure
(président de l’Agglo et candidat à la municipalité de Montpellier) à
Cournonsec !

Rappelons qu’à Montpellier la majorité municipale a
récemment rendu payante la première heure du matin puis du soir.

Faire payer laux familles les activités scolaires de
leurs enfants est inadmissible !Le
financement doit être assuré par l’Etat.

 

La Gauche
Anticapitaliste 34 défend l’égalité et la gratuité dans l’école publique . Elle
apporte son soutien aux mobilisations et demande le retrait de la réforme et un
vrai débat sur la refondation de l’école au niveau des programmes et des
moyens.

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Ensemble 34