Lundi 22 Avril, à 10H, devant les locaux de Mediapost à
Jacou, nous étions une dizaine de militants syndicaux et politiques à venir
dénoncer la discrimination syndicale envers Edith Joly, déléguée syndicale SUD.
Des délégués nationaux et régionaux étaient venus rencontrer la direction et
dénoncer les conditions de travail dégradées et les pressions managériales
exercées à l’encontre des militants syndicaux qui ont le courage de
résister…jusqu’à ce qu’ils craquent.
Hier, c’était Christelle à LA POSTE,
aujourd’hui, c’est Edith à MEDIAPOST. Extraits du tract SUD :
« L’avidité de pouvoirs et de profits des dirigeants du groupe n’a plus de
limites, et elle progresse au détriment de la santé des salariés.(…) Après le
licenciement en début d’année de deux représentants SUD à Avignon pour défaut
de véhicule, c’est aujourd’hui encore une représentante SUD qui est attaquée à
Montpellier. A courts d’arguments valables pour s’en débarrasser, la direction
locale a tenté par tous les moyens de la pousser à la faute.
Edith a fini par
craquer, elle est en arrêt de travail depuis le 6 Avril. »
Les déclarations indignes de Jean Paul Bailly (1) ont amené
SUD à réclamer sa démission au gouvernement, l’Etat restant propriétaire de
cette institution.
(1) « Parce
qu’une institution comme La Poste, traditionnellement, s’accompagnait du
travail limité, des gens un peu inadaptés. On ne les emmerdait pas (sic), on
disait que ça faisait partie du casting, et on les laissait dans leur coin.
Maintenant, par les temps qui courent, ils n’ont plus leur place dans les
entreprises, même si, à la Poste, ils restent boucler leur carrière et font des
déprimes à répétition. Ils seraient mieux hors de l’entreprise, mais non, le
modèle qu’ils conservent en tête, c’est La Poste d’avant. Voilà. Ce
phénomène-là, conjugué à l’action de syndicats minoritaires qui ont peu
d’audience, qui veulent fermer La Poste, couler La poste, ce phénomène-là nous
poursuit. »