Montpellier, jeudi 27 fev cinéma Utopia : Démocratie zéro 6, film et débat avec le Front de Gauche



Le Front de Gauche Montpellier, avec le cinéma
Utopia, propose une séance de débat autour du film
Démocratie zéro6

Démocratie
zéro6
raconte une histoire très révélatrice
du fonctionnement pervers de nos institutions qui contribue à ruiner chaque
jour un peu plus l’image que le citoyen se fait de la démocratie et de la république.
Aussi palpitant qu’une série télé comme Borgen ou House of cards,
Démocratie zéro6 ouvre encore plus largement la fracture qui sépare le
pays réel de ses représentants « aux affaires ».


Séance
unique proposée par le Front De Gauche Montpellier
animée par Jacques Choukroun historien
et Francis Viguié, conseiller municipal d’opposition Ensemble ! FdG
à Mtp, membre de la commission Administration de la collectivité.










Jeudi 27 février

Démocratie zéro6 : Film débat  
20 h cinéma Utopia Mtp
.

Le
Front de Gauche Montpellier
, avec le cinéma Utopia, situé près de l’université Paul Valéry  propose une séance de débat
autour du film
Démocratie zéro6

demozero6_.jpegDémocratie
zéro6
raconte une histoire très révélatrice
du fonctionnement pervers de nos institutions qui contribue à ruiner chaque
jour un peu plus l’image que le citoyen se fait de la démocratie et de la république.
Aussi palpitant qu’une série télé comme Borgen ou House of cards,
Démocratie zéro6 ouvre encore plus largement la fracture qui sépare le
pays réel de ses représentants « aux affaires ».


Séance unique proposée par le
Front De Gauche Montpellier
animée par Jacques
Choukroun historien
et Francis Viguié, conseiller municipal d’opposition
Ensemble !
FdG à Mtp, membre de la commission Administration de la
collectivité.

 voir ici la tribune de Francis Viguié et Anne Rose Le Van sur la question de la métropole, parue dans le bulletin municipal de Montpellier 

 

 

Présentation
sur le site internet
d’Utopia

demozero6.pngDÉMOCRATIE ZÉRO6

Municipalités, Communautés de communes et Métropoles, où va-t-on ?

Jeudi 27 février à 20h, la première projection
sera suivie d’un débat
animé par Jacques
Choukroun
, historien, et Francis Viguié, Conseiller municipal,
membre de la commission Administration de la Collectivité. Soirée organisée
avec Ensemble ! pour Le Front de Gauche.

 

On se souvient de ce bon mot de Winston
Churchill qui disait à propos de la démocratie qu’elle « est bien le pire des
régimes à l’exception de tous les autres déjà essayés dans le passé ». Il faut
dire qu’après avoir tâté du fascisme, du nazisme et du stalinisme, le grand
homme, en cette fin de conflit armé avec l’Allemagne, jouait sur du velours.
Mais aujourd’hui, alors que ces tristes idéologies ont versé dans les poubelles
de l’histoire, force est de constater, à voir les inquiétantes dérives de
certains électorats de l’espace européen, que ce « pire système de gouvernement
», comme le définissait en rigolant l’homme au cigare, commence à en énerver
plus d’un… La faute à « pas de chance » diront certains, la faute surtout à
certains élus que nous nous sommes donnés et que nous continuons à nous donner
avec un aveuglement qui frise le masochisme. Je ne parle pas de ceux, nombreux,
qui œuvrent au quotidien avec dévouement et générosité pour des clopinettes, à
commencer par ces héroïques anonymes que l’on voit à l’œuvre dans ce Démocratie
zéro6
, mais des autres, ceux qui ont fait de la politique leur fond de
commerce, une petite minorité surpuissante qui, devenue à force d’intrigues
nabab de la République, vit parfois depuis des décennies dans des fromages
devenus forteresses inexpugnables malgré l’incroyable médiocrité de son bilan.

Démocratie zéro6 nous raconte à cet égard une histoire
exemplaire, très révélatrice du fonctionnement pervers de nos institutions qui
contribue à ruiner chaque jour un peu plus l’image que le citoyen se fait de la
démocratie et de la république. Aussi palpitant qu’une série télé comme Borgen
ou House of cards, Démocratie zéro6 ouvre encore plus largement
la fracture qui sépare le pays réel de ses représentants « aux affaires ».

 

Mais revenons à nos moutons : au départ du film,
une petite affaire locale qui aurait pu se régler par le simple bon sens, si
des barons locaux de la Côte d’Azur, soucieux de monopoliser tous les pouvoirs,
ne s’en étaient pas mêlés. Ilot entre montagne et Italie, la vallée de la Roya,
au milieu des montagnes surplombant les Alpes Maritimes, rêve d’un bonheur tout
simple : la gestion proche et adaptée de ses affaires due à une situation
géographique particulière. Qu’on en juge : il faut, quand on part de cette
vallée pour rejoindre les villes du littoral français, soit passer par un pays
étranger (l’Italie) par une route assez souvent coupée par des éboulements,
soit emprunter une route de montagne (un col à mille mètres, un autre à 800m)
enneigée l’hiver, avec un temps de parcours supplémentaire de 50%. D’une
situation si particulière, ses habitants, regroupés dans une demi douzaine de
villages, avaient tiré la conclusion qu’il fallait se rassembler pour créer une
petite communauté de communes de proximité. Une décision née d’une réelle
expérience du quotidien.

Au premier coup d’œil on comprend le topo :
aller ramasser un rocher sur la route, une poubelle renversée, donner un coup
de chasse-neige… hop, c’est Antoine qui s’y colle, vite fait bien fait. Sauf
que macache ! Veto du Préfet, bien chambré par Christian Estrosi et Eric Ciotti,
potentats locaux qui ne peuvent tolérer que la moindre parcelle constructible
du sol sacré de la Patrie échappe à leur pouvoir de délivrer des permis de
construire ! Beaucoup plus chic, notre malheureuse vallée sera absorbée par la
« Communauté d’Agglo de la Riviera française » (les cons !), un monstre de
bureaucratie, et c’est Monsieur le Député Maire président de ceci et de cela
qui ira ramasser la poubelle dans la montagne.

Pas
contents, les villageois sortent les fourches, en l’occurrence un référendum
d’initiative locale pour contester cette adhésion forcée à la Côte d’Azur dorée
sur tranche. Brave petit soldat, le préfet interdit la consultation et menace
tout le monde de prison… C’est alors que le film commence…

 

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Ensemble 34