Montpellier. Le collectif de solidarité
avec le peuple grec organise trois soirées politiques et culturelles de
solidarité avec le peuple grec vendredi 29 mai, samedi 30 mai et dimanche 31
mai. Programme détaillé ci-dessous
La Grèce au cœur
Soirées culturelles et politiques
de
solidarité avec le peuple grec
avec Anastassia Politi (représentante de
Syriza en France)
Collectif de solidarité
avec le peuple grec.
Montpellier. Le collectif de solidarité
avec le peuple grec organise trois soirées politiques et culturelles de
solidarité avec le peuple grec vendredi 29 mai, samedi 30 mai et dimanche 31
mai. Programme détaillé ci-dessous
Participation libre
Vendredi 29 mai »
Mélina : Je suis née grecque »
20h à la «REMISE» de Beaux-Arts Musiques, 26 quai du Verdanson
Montpellier.
Proposé et mis en scène par Anastassia POLITI. Chants de Théodorakis,
Hadjidakis, Xarhakos ponctués de textes autobiographiques de Mélina et de
poèmes de Séféris, Elytis, Embirikos). Suivi d’un débat.
Samedi 30 Mai » Etat de guerre«
17h au Théâtre Carré-Rondelet 14
rue de Belfort Montpellier.
Poèmes de Tassos Kourakis – poète, médecin, ministre de l’éducation. e –Proposé et mis en scène par Anastassia POLITI. Suivi d’un débat . Par
collectif de solidarité avec le peuple grec.
19 h au local d’Ensemble ! 14 rue du commerce Montpellier
apéro dinatoire avec
Anastassia Politi (représentante de Syriza en France)
Dimanche 31 Mai » Grèce Résistante / Pavlos, tu vis
!... »
20h30 au Théâtre Carré-Rondel 14 rue de Belfort Montpellier :
Extraits du projet du
spectacle-documentaire de la compagnie Erinna mis en scène par Anastassia
Politi : musiques et chansons de Pavlos Fyssas -rappeur grec antifasciste
assassiné par les néonazis de l’Aube Dorée – Textes et poèmes liés à
l’actualité et l’histoire contemporaine de la Grèce et à la lutte de son peuple
contre le fascisme.
Suivi du débat: «La Grèce en mai 2015 »
Voir ici les derniers articles parus sur le site national de Ensemble ! à propos de la Grèce
Appel de Syriza : un moment de vérité pour l’Europe
Chers amis,
après presque quatre mois de négociations
intensives, nous avons atteint un moment de vérité pour notre projet européen
commun. Le gouvernement dirigé par SYRIZA fait de son mieux pour parvenir à un
accord honorable avec ses partenaires européens et internationaux respectant à
la fois les obligations de la Grèce en tant qu’Etat membre-européen, mais aussi
le mandat électoral du peuple grec.
Le gouvernement dirigé par Syriza a déjà entamé
une série de réformes qui s’en prennent à la corruption et à l’évasion fiscale
généralisée. Les dépenses sont freinées et les recettes fiscales collectées dépassent
les attentes, permettant d’atteindre un excédent budgétaire primaire de 2,16
milliards (janvier-avril 2015), bien supérieur à l’estimation initiale d’un déficit
de 287 millions.
Parallèlement, la Grèce a honoré toutes les
obligations de sa dette avec ses ressources propres – cas unique parmi les
nations européennes – puisque tout versement de fonds a été coupé depuis août
2014.
Quatre mois de négociations épuisantes ont passé,
durant lesquels, systématiquement, les créanciers de la Grèce ont tout fait
pour contraindre le gouvernement dirigé par SYRIZA à appliquer l’exact
programme d’austérité rejeté par le peuple grec aux élections du 25 janvier. L’asphyxie
de liquidités orchestrée par les institutions a conduit à une situation
critique pour les finances de notre pays, rendant insupportable le service des
titres de créance à venir.
Le gouvernement grec a fait de son mieux pour
parvenir à un accord, mais les lignes rouges –ayant à voir avec des excédents
primaires durables et réalistes, la restauration des contrats collectifs et du
salaire minimum, la protection des travailleurs contre les licenciements
massifs, la protection des salaires, des pensions et du système de sécurité
sociale contre de nouvelles réductions, l’arrêt des privatisations à prix bradé,
etc- doivent être respectées. La souveraineté populaire et les mandats démocratiques
doivent être respectés. Il ne faut pas confondre la patience et la bonne volonté
du peuple grec avec la propension à céder à un chantage sans précédent. La démocratie
européenne ne doit pas être asphyxiée.
La période est cruciale. Nos partenaires européens
doivent faire preuve de volonté politique pour surmonter l’impasse actuelle.
Cet appel n’est pas seulement un appel à la solidarité, c’est un appel au
respect des valeurs européennes essentielles. Dans ce cadre, SYRIZA appelle
tous les acteurs sociaux et politiques, progressistes et démocratiques,
conscients du fait que la lutte de la Grèce ne se limite pas à ses frontières
nationales, mais qu’elle est une lutte pour la démocratie et la justice sociale
en Europe.
Dans ces moments critiques, nous appelons à des
actions de solidarité sociale et politique, allant de l’organisation de
rassemblements et de campagnes de sensibilisation à travers l’Europe, à des
initiatives institutionnelles dans les assemblées locales, régionales et
nationales et des déclarations individuelles ou collectives de soutien aux
efforts de la Grèce pour faire passer le paradigme européen d’une austérité désastreuse
à un nouveau modèle de croissance durable.
Votre soutien est d’une importance capitale,
non seulement pour le peuple grec, mais aussi pour l’avenir de l’idée européenne.
Avec nos meilleures salutations.
Athènes, le 18 mai 2015.
Tasos Koronakis, Secrétaire du Comité central de SYRIZA.
Tsipras au Comité central de Syriza : passer le cap des négociations
sans décevoir le peuple !
Un jour après le Sommet de Riga, le Premier
ministre et Président de SYRIZA, Alexis Tsipras, a prononcé à l’ouverture du
Comité central du parti un discours à l’adresse de plusieurs destinataires à l’intérieur
et à l’extérieur du pays.
Au peuple grec et aux membres de SYRIZA
La ligne de notre conduite est fixée par notre
devoir de ne pas décevoir le peuple, a déclaré A. Tsipras : »ne pas
oublier que le peuple pour la première fois a donné sa confiance à la gauche et
nous ne devons pas le décevoir. »
Confiant pour l’issue des négociations
mettant « fin à une période douloureuse », il a reformulé les quatre
conditions de base pour un bon compromis: faibles excédents primaires, pas de
nouvelles coupes dans les salaires et les pensions, restructuration de la dette
et un sérieux paquet d’investissement.
Au Comité central de Syriza, la plate forme de gauche
Nous publions une brève note de Stathis
Kouvelakis, rédigée à l’issue de la session du Comité central de Syriza, les 23
et 24 mai.
44% des voix en faveur du texte de la
Plate-Forme de Gauche, qui appelle à la rupture des négociations et à un plan
alternatif.
Lors du Comité Central de Syriza, qui s’est
terminé le 24 mai, la Plate-Forme de Gauche a présenté une motion qui a obtenu
75 voix contre 95 et un bulletin blanc. Le texte appelle à une rupture avec les
prêteurs, en commençant par un défaut sur le paiement de la dette.
Dans le texte adopté par la majorité du Comité
Central, quatre conditions pour un compromis acceptable sont indiquées :
– Faible niveau d’excédents budgétaires
primaires,
– Pas de nouvelles baisses des salaires et
retraites
– Restructuration de la dette
– Montant significatif d’investissements
publics, en particuliers dans les infrastructures et les nouvelles
technologies.
A ces conditions, le texte ajoute « la
remise en vigueur indispensable des conventions collectives et le relèvement
progressif du salaire minimum à 751€ (son niveau de 2009) » et stipule
que « toute modification de la politique fiscale devra promouvoir la
justice sociale en allègent les charges des plus défavorisés économiquement et
en forçant enfin les plus aisés et les évadés fiscaux à payer ».
Dans son rapport
introductif, Alexis Tsipras a adopté un ton ferme, mais a évité toute référence
précise à l’état actuel des négociations et à ce qui pourrait être la base d’un
possible accord, en se référant seulement aux quatre conditions mentionnées
plus haut, ce qui n’éclaircit pas la plupart des points de désaccord.