Montpellier. Des salarié-e-s disponibles en permanence au service du patron ? Non merci !

Le Conseil Municipal de Montpellier décidera le 17 Décembre, aprés consutation de la Métropole le 16 décembre, sur la mise ne application de la loi Macron sur le travail du dimanche, (passage de 5 à 12 par an). Ensemble ! s’oppose résolument à cette aggravation des conditions de vie et de travail. 

Des salariés disponibles en permanence au service du patron ?

Non merci !!!

 

Les conséquences de la loi Macron arrivent dans nos villes et les Conseils municipaux vont voter. Cette loi permet de faire passer le nombre de dimanches travaillés de 5 à 12. Au-delà du fait que tout le monde à compris qu’il s’agit de banaliser le travail du dimanche pour arriver à en faire un jour ouvrable comme un autre, des dizaines de milliers de salarié-es vont être soumis à une décision politique des conseils municipaux. Précisions encore que ne seront pas concernés uniquement les salariè-es du Commerce mais plus largement ceux de l’approvisionnement, de l’artisanat, du nettoyage, de la sécurité….

 

Les élu-es de la Métropole de Montpellier seront consulté-es le 16 Décembre et le Conseil Municipal de Montpellier décidera le 17 Décembre.

Nous ne pouvons que nous féliciter des réactions syndicales tant de la CGT, de SUD, de FO et même de la CFTC. Chaque organisation refuse la banalisation du travail le dimanche, dénonce la dégradation de la vie familiale, des conditions de vie et de travail.

 

ENSEMBLE !, organisation membre du Front de Gauche, refuse la mise à disposition permanente des travailleurs et travailleuses au service du patron, la désorganisation de leur vie sociale, affective, amicale au nom de profits privés espérés.

 

ENSEMBLE ! se joindra à toute mobilisation refusant les préconisations de Macron, destructeur du code du travail.

 

La responsabilité des Conseillères et Conseillers Municipaux va être engagée sur une décision bouleversant les rythmes de vie de milliers de travailleurs et travailleuses. Ils doivent écouter les salarié-es, leurs organisations syndicales et non pas Macron, la Chambre de Commerce et le Medef, c’est pourquoi ils doivent refuser les 12 dimanches travaillés et laisser le dimanche comme un jour de repos commun pour toutes et tous.

 

Mercredi 9 décembre

Francis Viguié

 

 

 

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Ensemble 34