Que de monde ce jeudi 6 octobre en fin d’après-midi devant l’entrée de la clinique de Ganges. Une réussite pour le collectif de défense de la maternité de Ganges qui avait appelé à ce rassemblement. Près de 500 personnes mobilisées et déterminées, un chiffre tout à fait raccord avec les 5000 signatures de la pétition lancé il y a à peine 10 jours pour conserver la maternité et le centre d’IVG de Ganges. Une maternité qui joue à plein son rôle de service public sur un territoire comprenant entre 30 000 et 40 000 habitant.es, avec plus de 300 naissance par an. Un centre d’IVG des plus nécessaires également avec là aussi un peu plus de 300 IVG médicamenteuses.
Pourquoi le 6 octobre ? Tout simplement parce que ce jeudi des élu.es locaux et des parlementaires ont rencontré Lamine Gharbi, président de la Fédération de l’hospitalisation privée et surtout président du Groupe Cap Santé dont la polyclinique St Louis de Ganges est l’un des établissements, pour discuter de la maternité. De réunion d’information sur les difficultés que “rencontre” la clinique pour embaucher des gynécologues et donc maintenir la maternité, cette réunion s’est transformée sous la pression du collectif et des habitant.es, en une réunion de crise pour discuter des solutions envisageables afin de maintenir ce service public sur le territoire.
Il y a eu de nombreuses prises de parole de maires du bassin gangeois, viganais, des Cévennes dont les populations seront directement impactées si cette maternité fermait ce 31 décembre comme évoqué. Une sage femme du territoire, une infirmière, des femmes enceintes ou jeunes mamans ont expliqué la nécessité de maintenir la maternité mais aussi le centre d’IVG de Ganges. Un rassemblement dynamique, créatif qui s’est conclu en chanson avec le magnifique hymne des femmes.
La Gauche Écosocialiste, au côté de LFI, des élu.es locaux, de la CGT soutient et continuera de soutenir le collectif pour le maintien de la maternité et du centre d’IVG.
C’est vital pour le territoire car nous savons comment un cercle vicieux s’installe dans le champ de la santé lorsque l’on perd la maternité : fermeture des urgences, diminution de l’offre chirurgicale et médicale suivent trop souvent.
Mais l’heure est à optimisme après une réussite comme celle de jeudi. Cap Santé et les élu.es sont prévenu.es : la maternité doit être maintenu à Ganges, les habitant.es l’exigent et elles.ils ne lâcheront rien !
Images Midi Libre et France 3 :