Midi Libre avait publié l’interview d’un ancien jeune militant d’extrême droite de la région, très critique sur son passé. L’interviewé y révélait, entre autres, les manipulations auxquelles se livrait l’ultra-droite sur internet et les réseaux sociaux. (voir ici notre compte rendu). Depuis la « fachosphère » s’est déchainé contre le quotidien régional. Celui-ci répond aujourd’hui (voir ici) à ses accusateurs et révèle que l’avalanche de commentaires critiques contre Midi Libre n’émanait que de 6 adresses IP différentes.
C’est pour les mêmes raisons que notre site resistons.net n’accepte plus les commentaires. En effet, lorsque ceux-ci étaient ouverts, nous subissions de nombreux commentaires agressifs émanant de nombreux pseudos qui masquaient seulement une ou deux personnes, reconnaissables à leur adresse IP.
Midi Libre avait
publié l’interview d’un ancien jeune militant d’extrême droite de la région,
très critique sur son passé. L’interviewé y révélait, entre autres, les
manipulations auxquelles se livrait l’ultra-droite sur internet et les réseaux
sociaux. (voir ici notre compte rendu).
Depuis la
« fachosphère » s’est déchainé contre le quotidien régional.
Celui-ci répond aujourd’hui (voir ici) à ses accusateurs et révèle que l’avalanche
de commentaires critiques contre Midi Libre n’émanait que de 6 adresses IP différentes.
C’est pour les mêmes
raisons que notre site resistons.net n’accepte plus les commentaires.
En effet, lorsque ceux-ci étaient ouverts, nous subissions de nombreux
commentaires agressifs émanant de nombreux pseudos qui masquaient
seulement une ou deux personnes, reconnaissables à leur adresse IP.
L’article de Midi Libre (extraits), voir sur le site du quotidien régional l’article complet avec les illustrations tirées des sites
» Nos
révélations sur les secrets de l’ultra-droite font sortir Fdesouche de ses
gonds »
Midilibre.fr
L’interview d’un
ancien militant languedocien de l’ultra-droite qui racontait comment lui et les
siens « trollait » le Net pour y faire passer leurs idées, a suscité
l’ire de la « fachosphère« .
Au point que fdesouche.com,
le porte-étendard de l’ultra-droite sur internet, a tenté de nous
discréditer. Enquête sur un blog opaque et ses méthodes contestables.Fdesouche.com
n’a pas hésité à prétendre haut et fort que nous avions été « pris en
flagrant délit de manipulation » après notre article et
à attaquer personnellement la journaliste à l’origine du sujet.Le
« flagrant délit » de manipulation ? Une banale notule illustrant
l’interview retirée quelques heures après la publication. Nous avions en effet
estimé qu’elle méritait l’enquête plus approfondie que vous allez lire.Quant
au témoignage
incriminé, nous n’en n’avons pas retranché une seule virgule.La
seule réaction du blog ultra a été d’affirmer qu’il n’avait « jamais
entendu parler de ce Damien. D’ailleurs, il dit avoir milité à une époque à
laquelle notre site était animé par une équipe très réduite et possédait un
lectorat très confidentiel. Or, son profil ne correspond à aucun membre passé
ou présent de notre équipe. »Et
pour cause : dans son interview, « Damien » n’a jamais prétendu avoir
fait partie de ce blog.Tellement
de commentaires pour si peu de personnesTirons
quand même notre chapeau aux blogueurs de fdesouche : notre article à peine
publié sur midilibre.fr, leur réplique était en ligne. Et avec elle, les
commentaires ont afflué sur notre serveur.Mais,
malgré l’énorme masse de commentaires, l’essentiel des critiques contre Midi
Libre provenaient… de seulement 6 adresses IP différentes. Une excellente
illustration de ce qu’affirmait notre témoin : « On créait
des profils juste pour donner l’effet de masse, donner l’impression que c’était
la « base » des gens qui pensait comme nous.«….
Fdesouche
devant la justiceLes
archives judiciaires fourmillent de plaintes contre fdesouche. On se rappelle
de la plainte de Jérome Comino,
de celle de Pierre Henry,
directeur général de l’association France Terre d’Asile, pour diffamation
publique, qui a valu à Pierre Sautarel, le responsable présumé de fdesouche
d’être mis en examen le 1er février dernier à Rouen, de la plainte de
l’historien Benjamen Stora ou
de celle d’Arezki Dahmani,
ancien président de l’association France-Plus. Cela sans compter les articles
publiés sans
autorisation et une façon très cavalière de traiter les
copyrights.Evidemment,
les zélateurs d’extrême-droite crient à l’atteinte à leur liberté d’expression,
n’hésitent pas à parler de
martyr. Jusqu’à Marine Le Pen qui
a déclaré qu’ils étaient victimes d’une « véritable persécution
judicaire « .Une
persécution pourtant difficile à mettre en oeuvre pour les enquêteurs qui ne
peuvent pas réclamer des informations aux fournisseurs d’accès puisque le site
est basé à l’étranger.Néanmoins,
pour l’avocat Bruno Anatrella interrogé par les Inrocks,
spécialiste des questions liées au droit de l’internet, « si les
investigations démontrent que (le directeur de la publication de fdesouche)
n’a pas réagi promptement pour retirer les propos litigieux, il (…) devra se
défendre dans le cadre des poursuites en diffamation.«
.