Manifestation des marins bloqués à Sète

191 membres d’équipage  sont bloqués avec trois ferries vétustes sur le port de Sète depuis le 5 janvier dernier, suite à une saisie conservatoire à l’encontre de l’entreprise COMARIT. La ligne Sète Tanger devrait réouvrir avec une compagnie italienne mais sans garanties pour les marins bloqués . Les marins demandent une garantie à l’Etat sur les arriérés de salaires et exigent de ne pas être abandonner à leur sort avant de déplacer les navires.



 

191 membres d’équipage  sont bloqués avec trois
ferries sur le port de Sète depuis le 5 janvier dernier, suite à une saisie
conservatoire à l’encontre de l’entreprise COMARIT. La ligne Sète Tanger
devrait réouvrir avec une compagnie italienne mais sans garantie pour les marins bloqués. Les marins demandent une garantie à l’Etat sur les arriérés
de salaires 
et
exigent de ne pas être abandonner à leur sort avant de déplacer les navires.
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Voir le reportage photo du monde  ici  ou cliquer sur l’image

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Article de Midi Libre (PATRICE CASTAN)


Sète Ferries bloqués : la situation s’enlise

Les marins marocains refusent de déplacer les trois navires, ce qui retarde la reprise de la ligne par l’italien GNV.

Sur le port de Sète, où trois ferries de la compagnie marocaine Comanav-Comarit sont immobilisés depuis plus de cinq mois, la situation s’enlise. Et à la détresse des 200 marins bloqués, sans salaires, répond le désarroi du président du port, Marc Chevallier, qui voit s’éloigner l’opportunité d’une solution négociée. Elle devait permettre d’obtenir le déplacement des ferries et ainsi dégager des linéaires de quai pour accueillir, lundi, les bateaux de l’italien GNV, à laquelle la ligne a été confiée pour un an par les autorités marocaines.

Un déplacement en échange duquel le port de Sète s’était engagé à tirer un trait sur sa position de créancier privilégié afin que les marins puissent être payés sur une éventuelle vente des ferries.

“Problème politique”

Or, conseillés par les syndicats français et marocain, regroupés sous la bannière d’ITF (Syndicat international des transports), les équipages soumettent désormais le déplacement des navires à l’obtention d’un “bon de débarquement pour congés” de la part de leur armateur, le très controversé milliardaire (et député) Samir Abdelmoula. Document qui leur permettrait de faire valoir leurs droits, à terre, et de remonter sur un bateau un jour.

Une requête restée sans suite : une manifestation était alors organisée, hier, par des marins qui, pour beaucoup, découvraient le maniement d’une banderole syndicale. Et osaient désigner le gouvernement marocain, seul à pouvoir intercéder pour l’obtention du précieux sésame. “C’est maintenant un problème politique, expliquait Pascal Pouille, inspecteur ITF. Il faut que la France mette sa diplomatie en route.”

Et si on avouait sur place que les marins sont “désolés du tort causé, économiquement”, on glissait aussi que vouloir les contraindre à déplacer les ferries mènerait à l’affrontement. Le gouvernement marocain a 72 heures pour obtenir le fameux bon. Faute de quoi le bateau italien et ses 800 passagers resteront en rade.

Article de l’Hérault du jour : cliquer sur l’image pour agrandir

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