« Ma commune sans migrants » du Front National : la charte de la honte

Le FN propose aux maires de faire voter une charte « Ma commune sans migrants » dans laquelle les communes sont invitées à « s’opposer par tous les moyens légaux à l’installation de centres d’accueils… » !  Cette charte représente ce qu’il y a de pire dans nos sociétés : le rejet de l’autre, l’absence de compassion et de solidarité, la division des êtres humains…  En Occitanie, le maire FN de Beaucaire et conseiller régional, souhaite faire voter cette charte demain mardi. C’est une décision politique que nous condamnons avec détermination etfermeté.

Communiqué des élu-es régionaux Nouveau Monde en Commun d’Occitanie

« Ma commune sans migrants » du Front National : la charte de la honte

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Le FN sur initiative de Steeve Briois de Hénin Beaumont propose aux maires de faire voter une charte « Ma commune sans migrants ». Charte de la honte dans laquelle les communes sontinvitées à « s’opposer par tous les moyens légaux à l’installation de centres d’accueils… » !

Cette charte représente ce qu’il y a de pire dans nos sociétés : le rejet de l’autre, l’absence decompassion et de solidarité, la division des êtres humains… On assiste à une surenchèredémagogique et sécuritaire dans le refus de l’accueil des réfugiés.

En Occitanie, le maire FN de Beaucaire et conseiller régional, souhaite faire voter cette charte demain mardi. C’est une décision politique que nous condamnons avec détermination et fermeté.

Toutes les collectivités locales doivent s’engager, à la hauteur de leurs moyens, pour assurer à tous les réfugiés l’ensemble des droits sociaux nécessaires à une vie digne et stable.

Le gouvernement a décidé de « démanteler » le camp de Calais et de disséminer sur l’ensemble du territoire 12000 réfugiés. Loin d’être une mesure humaniste, il s’agit d’une volonté de disperser et de tenter de rendre « invisible » la question des réfugiés.

Face aux tragédies du monde, des femmes, des hommes des enfants se lancent, souvent aupéril de leur vie, dans des périples dangereux pour venir trouver en France ou en Europe sécurité et secours, fuyant la guerre, la misère et les persécutions.

Loin d’être accueillis les bras ouverts, ils se retrouvent entassés dans des camps de fortune qui sont de véritables bidonvilles

Il faut mettre en oeuvre une politique d’accueil digne de ce nom en favorisant le droit d’asile, des hébergements dignes et un accompagnement social et sanitaire de l’ensemble des réfugiés.

Nous avons parfaitement la capacité d’accueillir de nouveaux habitants. Nous devons rester ce que nous avons toujours été : une terre d’accueil.

 

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