Lancement de la Société Louise
Michel sur Montpellier
La
Société Louise Michel a vu le jour à Paris en Mai
2009 et compte déjà des centaines de membres et plusieurs groupes
locaux, à Marseille, Rennes, etc…. Elle est née de la nécessité
de constituer un lieu de rencontre et d’élaboration commune aux
divers horizons de la gauche radicale qui veulent «confronter de
manière pluraliste des visions critiques du monde, sans sectarisme
ni dogmatisme ».APPEL
CONSTITUTIF NATIONAL DE LASOCIETE
LOUISE MICHELLa
crise, financière, sociale, écologique est un révélateur cruel.
Elle met à rude épreuve les idées reçues. Hier vénéré, le
néolibéralisme semble soudain devenu synonyme de capitalisme voyou
et corrompu. Un vaste consensus planétaire se dessine pour sauver de
sa faillite un bon capitalisme éthique débarrassé des abus et des
excès. Des milliers de milliards apparaissent ainsi miraculeusement
pour voler à son secours, mais les politiques de démolition sociale
et les plans de licenciements continuent.Cette crise n’est
pas une catastrophe naturelle, mais le résultat de décisions
politiques : dérégulation boursière, libre circulation des
capitaux, exonérations fiscales, privatisations ouvrant le secteur
public aux capitaux spéculatifs, démantèlement de la protection
sociale par répartition au profit des fonds de pensions. Ce
ne sont pas les dérèglements ou les dérives du capitalisme qui
sont en cause, mais bien sa logique intime, la course au profit, la
concurrence de tous contre tous, la privatisation des services
publics et des biens communs de l’humanité, et, en dernière
analyse la valeur marchande, mesure de plus en plus misérable et
irrationnelle de toute chose.La
religion du dieu Marché est morte. Il est d’autant plus urgent et
nécessaire de donner à la critique du capitalisme un contenu
émancipateur, individuellement et collectivement, en portant la
critique à la racine des choses, et en explorant les voies d’une
alternative sociale, démocratique, écosocialiste, féministe,
antiraciste, anti-impérialiste.Dans
cette perspective, la société Louise Michel sera un lieu
indépendant de recherche, de débats et d’éducation populaire.
Elle vise à confronter de manière pluraliste des visions critiques
du monde, sans sectarisme ni dogmatisme, à mettre au jour les enjeux
politiques fondamentaux, à élaborer des réponses hors des sentiers
battus, en tirant des enseignements des expériences internationales.Ouverte aux
citoyennes et citoyens, aux sans-papiers, aux enseignants, aux
artistes, aux chercheurs, aux militants associatifs, politiques et
syndicaux, la société Louise Michel s’inscrit
dans la tradition des mouvements d’éducation populaire. Elle
développe des coopérations avec des revues critiques
et d’autres initiatives analogues en France et dans le monde.Les
travaux de la société Louise Michel donnent lieu à des débats,
des tables rondes, des colloques et des conférences, à des stages
de formation, à des communiqués et des dossiers de presse, à des
rapports d’activité et à un bulletin d’information.Comité
national de parrainage de la Société Louise Michel en mai 2009:Gilbert
Achcar
(sociologue) ˆ Matéo Alaluf (sociologue) ˆ Paul Ariès
(politiste) ˆ Antoine Artous
(essayiste) ˆ Clémentine Autain
(essayiste) – Emmanuel Barot (philosophe) ˆ Daniel Bensaïd (philosophe) [décédé]ˆ John Berger
(écrivain) ˆ Luc Boltanski
(sociologue) ˆ Robert Brenner (économiste) ˆ Claude Calame
(anthropologue) ˆ Alex Callinicos
(philosophe) ˆ Philippe Caumières (philosophe) ˆ Carmen Castillo
(philosophe) ˆ Grégoire Chamayou
(philosophe) ˆ Severine Chauvel (doctorante en sociologie) – François Chesnais
(économiste) ˆ Stéphanie Chevrier (éditrice) ˆ Elisabeth Claverie (Ethnologue) ˆ Carine Clément (sociologue) ˆ Philippe Corcuff (sociologue) ˆ Mike Davis (essayiste) ˆ Sonia Dayan
(historienne) ˆ Keith Dixon
(sociologue) ˆ Jean Ducange
(historien) ˆ Cédric Durand (économiste) – Eva Feigeles
(cinéaste) – Isabelle Garo
(philosophe) ˆ Nacira Guénif (sociologue) ˆ Janette Habel
(sociologue) ˆ Michel Husson (économiste) ˆ Raoul-Marc Jennar
(politiste) ˆ Bruno Jetin
(économiste) ˆ Isaac Johsua
(économiste) ˆ Samuel Johsua (universitaire) ˆ Pierre Josse
(journaliste) ˆ Vincent Jullien
(philosophe) – Marcel-Francis Kahn
(médecin) ˆ Razmig Keucheyan
(sociologue) ˆ Stathis Kouvélakis
(philosophe) ˆ Hubert Krivine (physicien) – Thiérry Labica
(linguiste) ˆ Thomas Lacoste
(essayiste) ˆ Ariane Lantz
(sociologue) ˆ Pierre Lantz
(sociologue) ˆ Sandra Laugier
(philosophe) ˆ Frédéric Lebaron (sociologue) ˆ Bernard Lefort (éditeur) – Patrick Le Tréhondat (éditeur) ˆ Danièle Linhart
(sociologue) ˆ Ken Loach
(cinéaste) ˆ François Maspéro (écrivain) Lilian Mathieu
(sociologue) ˆ Daniel Mermet(journaliste) ˆ Olivier Neveux
(universitaire) ˆ Michel Onfray
(philosophe) ˆ Sylvain Pattieu (historien) – Willy Pelletier (sociologue) ˆ Gilles Perrault
(écrivain) ˆ Serge Pey
(poète) ˆ Philippe Pignarre (éditeur) ˆ Sébastien Raimondi
(éditeur) ˆ Emmanuel Renault (philosophe) ˆ Angelo Rinaldi
(Académicien) Jean-Yves Rochex (universitaire) ˆ Pierre Rolle
(sociologue) ˆ Pierre Rousset (journaliste) ˆCatherine Samary
(économiste) ˆ Elias Sanbar
(écrivain) ˆ Patrick Silberstein
(éditeur) ˆ Patrick Simon (démographe) ˆ Jeanne Singer (économiste) ˆ Michel Surya
(écrivain) ˆ Tariq Ali
(écrivain) ˆ André Tosel
(philosophe) ˆ Rémy Toulouse
(éditeur) ˆ Eric Toussaint (économiste) ˆ Jacques Treiner
(physicien) ˆ Sophie Wahnich (historienne) ˆ Louis Weber
(sociologue) ˆ Ellen Wood (philosophe)ˆ Slavoj Zizek (essayiste).
Razmig Keucheyan, l’auteur de Hémisphère gauche, une cartographie des nouvelles pensées critiques, a également publié les textes suivants :
Nouvelles
pensées critiques ? Entretien avec Razmig Keucheyan et François Cusset
(Contretemps)