70 salariés de Sanofi se sont invités au conseil municipal de Montpellier. Article de Midi Libre ci-dessous avant un compte rendu plus détaillé de nos élus Francis Viguié et Anne-Rose Le Van. 

Article dans MIDI LIBRE (Guy Trubuil)

Le
point était initialement prévu en dernière position de l’ordre du jour. La
présence de soixante-dix salariés de Sanofi dans les rangs réservés au public a
contraint le conseil municipal à un préambule très social hier, en début de
soirée.

Et
c’est à l’unanimité que le vœu de défense des personnels a été adopté. Une
position commune qui traduit assez bien l’inquiétude de voir disparaître un pôle de recherches important
pour l’ensemble du secteur d’activité basé à Montpellier, qui serait ainsi
“fragilisé”.

Elaborer
une loi sur l’interdiction des licenciements boursiers

Pour
l’ensemble de la gauche, le projet de la direction du groupe pharmaceutique s’inscrit
dans une simple logique financière à proscrire. “Nous allons
demander au gouvernement d’élaborer une loi sur l’interdiction des
licenciements boursiers”, a notamment indiqué Hélène Mandroux. “C’est
le moment car les doutes sont plus que réels”, a repris Francis Viguié
(Gauche anticapitaliste), impatient, comme Michel Passet (PC), de voir
apparaître ces nouvelles dispositions.

À
droite, Jacques Domergue s’est associé au texte tout en s’interrogeant
sur “un vœu pieux” à l’efficacité toute relative. “Aujourd’hui,
vous avez tous les pouvoirs, le temps de l’incantation est terminé, c’est le
temps de l’action.”

Désormais
dans la majorité municipale, le député Vert Jean-Louis Roumégas a
insisté, lui, sur la mise en place d’une clause liée au maintien de l’emploi
pour les entreprises qui bénéficie d’aides des collectivités locales. Le
vote s’est achevé sous les applaudissements nourris des salariés, visiblement
soulagés de se sentir soutenus au-delà des divergences politiques.

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