Comme
tous les jeudis, les salariés de Sanofi ont une nouvelle fois crié leur colère
dans les rues de Montpellier. Ils se sont regroupés face à l’Hôtel de Région
pour partir en manifestation jusqu’à la place centrale de Montpellier, la Comédie.
Premier moment d’émotion quand 4 bus arrivent avec les salariés de Sanofi
Toulouse. Au final, c’est plus de 280 sanofiens de Toulouse qui viendront
manifester à Montpellier.
Plus
de 700 manifestant-es, c’est un beau succès, une réussite ! (des photos ici )
Le
Front de Gauche a distribué un tract avec ses propositions. : retrait du
plan, loi d’interdiction des licenciements, pôle public.
Voir ici les photos de les manif
Comme tous les jeudis, les salariés
de Sanofi ont une nouvelle fois crié leur colère dans les rues de Montpellier.
Ils se sont regroupés face à l’Hôtel de Région pour partir en manifestation
jusqu’à la place centrale de Montpellier, la Comédie. Premier moment d’émotion
quand 4 bus arrivent avec les salariés de Sanofi Toulouse. Au final, c’est plus
de 280 sanofiens de Toulouse qui viendront manifester à Montpellier.
Plus de 700 manifestant-e-s, c’est
un beau succès, une réussite !
Le Front de Gauche a distribué un
tract avec ses propositions : retrait du plan, loi d’interdiction des
licenciements, pôle public. (voir le communiqué du Front de Gauche 34)
Nous notons déjà lors de la
manifestation que les ultimes déclarations de Montebourg ont rajouté de la colère.
La manifestation est joyeuse avec beaucoup de visuel, de
musique, de chanson et aussi d’unité, de détermination.
RETRAIT DU PLAN DE SUPPRESSIONS DE POSTES
Arrivés à la Comédie, la
manifestation se dirige devant le Corum où se tient un congrès sur la santé
avec 2 000 chercheurs attendus. L’intersyndicale obtiendra d’intervenir devant
le congrès.
Différents délégués de l’intersyndicale
feront le point sur les discussions au CCE et sur les déclarations de Montebourg. L’intersyndicale confirmera son
exigence de retrait du plan. Il est significatif d’entendre le responsable CGC
expliquer que Montebourg se fait « enfumer »
et « rouler dans la farine par le
gouvernement », le même Montebourg, en écho, se faisant huer par les
manifestants
VIEHBACHER DEGAGE !
L’enjeu de la recherche, de la
santé et la place de l’entreprise Sanofi ajouté au rapport de force créé par la
lutte des salariés font que cette mobilisation est incontournable pour les
politiques. De nombreux élus étaient présents, l’intersyndicale a décidé de
leur donner la parole.
Déjà, des cris « mouillez
vous » donnent l’ambiance. Deux députées PS étaient présentes, le député
EELV absent. La première s’en tirera avec un « on est avec vous », la seconde a voulu expliquer que la
situation était difficile et qu’il fallait soutenir Montebourg. Elle s’est
faite huer et interrompre au nom de « que
Montebourg arrête de remercier la direction de Sanofi ». L’intersyndicale
et les salariés ont bien compris que la question de fond était les suppressions
de postes et l’avenir de la recherche. Les gesticulations de Montebourg sur « Sanofi a reculé » et « il n’y a pas de licenciements secs »
ont été vécues comme de la provocation.
Interviendront aussi René Revol le maire de Grabels (PG), une élue PC, Francis Viguié élu GA du conseil de Montpellier.
L’interdiction des licenciements
boursiers devient incontournable, ainsi Mandroux, maire de Montpellier, s’adressera
aux deux députées PS sur le thème « vous
savez ce nous vous demandons, faites voter cette loi ». Il est vrai
que pour elle, c’est déjà plus facile vu qu’elle n’est pas députée et très
occupée à préparer sa future candidature. Ces différentes interventions seront
entrecoupées de « Viehbacher dégage ! »
Le rapport de force ne faiblit
pas, l’intersyndicale et les salariés sont unis autour d’un mot d’ordre décisif :
le retrait du plan, le soutien est important et le débat sur les perspectives
avance. Nous sommes toujours dans la phase ascendante du conflit et l’espoir de
victoire est bien réel.
Montpellier,
le 11 octobre 2012. Correspondant GA34