Les faucheurs volontaires ont envahi le site de Monsanto à Trebes (Aude)



Plusieurs
dizaines faucheurs d’OGM ont envahi vendredi 17 janvier l’usine de Monsanto à
Trèbes. Ils en ont été évacués par la police dans la nuit de vendredi à samedi.  Le moratoire sur les OGM reconduit depuis 2008 est mis en danger. Sous
pression de lobbys pro-OGM et de  l’UE, le ministère commence à évoquer la
“coexistence” au lieu du moratoire




manif_contre_Monsanto.jpgPlusieurs dizaines faucheurs d’OGM ont envahi vendredi
17 janvier l’usine de Monsanto à Trèbes avant d’en être évacués par la police dans la nuit de vendredi à samedi. 
(photo ci-contre,
devant l’usine Monsanto en mai 2013)




  Le moratoire sur les OGM reconduit
depuis 2008 est mis en danger. Sous pression de lobbys pro-OGM et de
 l’UE, le ministère commence à évoquer la “coexistence” au lieu
du moratoire






COMMUNIQUE DE PRESSE DES FAUCHEURS VOLONTAIRES

 MORATOIRE SUR LE MON810 EN DANGER

Mis en place le 7 février 2008, le
moratoire sur la culture du maïs OGM MONSANTO 810 (MON810)  a été reconduit année après année par
différents gouvernements malgré les pressions de l’Europe et le pouvoir des lobbys pro-OGM.

Ce
moratoire était un des résultats majeurs de plusieurs années de lutte de notre
mouvement mais aussi de nombreux autres acteurs citoyens, associatifs,
professionnels, etc. Depuis cette prise de conscience, la majorité des français
réclament une alimentation sans OGM
et un étiquetage.

Malgré
cette victoire, le travail de sape des lobbys pro-OGM n’a pas faibli. Bien au
contraire. Chaque année les firmes inscrivent au catalogue européen de
nouvelles semences OGM (maïs, pommes de terre entre autres). Chaque année notre
position subit de nouveaux assauts : mutagenèse, importations de
nourritures animales OGM par millions de tonnes, etc.

Aucune coexistence n’est possible.

Pour 2014 nos informations sur la reconduite du moratoire sur le
MON810  ne sont pas bonnes et notre confiance dans le gouvernement actuel
bien faible. En effet, dans les couloirs du ministère de l’agriculture on parle
à nouveau de décrets de « coexistence » à la place du moratoire.

Oui vous
avez bien lu, comme si on revenait 5 années en arrière ou
« transgèniculteurs » et experts de tout poil nous garantissaient
devant les tribunaux, qu’avec des « barrières » de maïs non OGM, ils
stoppaient net toute pollution dans les environs de leurs champs… Nous avons démonté,
à la barre, pas à pas, leur pseudo science au service de l’agrochimie. Aucune coexistence n’est possible.

Aujourd’hui, bureaucrates et « experts » remettent le couvert.
Abandonner la lutte ? Il en est hors de question !! Remobilisons nous
face à l’urgence de la situation, informons un maximum de gens de la situation,
reprenons contact avec les militants anti-OGM de notre région et préparons nous
à agir.

C’est pourquoi, les Faucheurs volontaires et les
sympathisants anti-OGM appellent à une action nationale aujourd’hui, à TREBES
dans les locaux de  la
multinationale MONSANTO
 !

Les faucheurs volontaires d’OGM 

Contact local : faucheurs34@no-log.org

a

article de Midi Libre



Trèbes
: opération coup de poing des faucheurs volontaires

Plusieurs dizaines de faucheurs volontaires ont
investi le site Monsanto de Trèbes, à côté de Carcassonne, ce vendredi
après-midi.

“La
majorité des français réclament une alimentation sans OGM”,
soulignent les faucheurs volontaires

Le moratoire sur la
culture du maïs OGM Monsanto 810 (MON810), mis en place, le 7 février 2008,
a été reconduit année après année par différents gouvernements malgré les
pressions de l’Europe et le pouvoir des lobbys pro-OGM. “Ce moratoire
était un des résultats majeurs de plusieurs années de lutte de notre mouvement
mais aussi de nombreux autres acteurs citoyens, associatifs,
professionnels, etc. Depuis cette prise de conscience, la
majorité des français réclament une alimentation sans OGM”,
soulignent les faucheurs volontaires, regrettant encore que : “Pour 2014,
nos informations sur la reconduite du moratoire sur le MON810 ne sont pas
bonnes et notre confiance dans le gouvernement actuel bien faible. En
effet, dans les couloirs du ministère de l’Agriculture, on parle à nouveau
de décrets de coexistence à la place du moratoire”.
 

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