Reliant Bayonne à Paris, des militants
à vélo ont décidé de parcourir plus de 5000 km sur des tandems de 3 ou 4 places
afin de sensibiliser sur les enjeux du dérèglement climatique et populariser l’existence
d’alternatives réelles porteuses d’une transition écologique et sociale. Avec
en point de mire la mobilisation autour de la conférence internationale sur le
climat COP 21. Le 16 juin le Tour Alternatiba
faisait étape à Narbonne où une centaine de personnes accueillait les vélorutionnaires.
Nous avons interrogé Julie et Iban, « cyclistes engagés » sur le sens
de leur action.
Alternatiba : changeons le système pas le climat !
Reliant Bayonne à Paris, des militants
à vélo ont décidé de parcourir plus de 5000 km sur des tandems de 3 ou 4 places
afin de sensibiliser sur les enjeux du dérèglement climatique et populariser l’existence
d’alternatives réelles porteuses d’une transition écologique et sociale. Avec
en point de mire la mobilisation autour de la conférence internationale sur le
climat COP 21.
Le 16 juin le Tour Alternatiba
faisait étape à Narbonne où une centaine de personnes accueillait les vélorutionnaires.
Nous avons interrogé Julie et Iban, « cyclistes engagés » sur le sens
de leur action. Le tour fait étape à Béziers et Sète le 18 juin, à Montpellier le 19 juin.
Pourquoi est-ce que vous pédaler ?
Iban :
Le but du tour Alternatiba est de
sensibiliser sur les thématiques écologistes et sociales face à la question du
dérèglement climatique jusqu’à la COP 21.
Julie :
Partis de Bayonne le 5 juin, journée
mondiale de l’environnement, nous arriverons à paris le 26 septembre, journée
de la transition citoyenne.
Iban :
Ceci en reliant des villes et
villages déjà « Alternatiba », où préexistaient des collectifs créés
dans la foulée du rassemblement de Bayonne en 2013 qui a donné naissance au
mouvement, ou bien dans d’autres lorsque des associations ou collectifs divers
ont décidés de s’y inscrire, en accueillant les vélorutionnaires.
Julie :
Il y a bien-sûr le côté emblématique
du vélo. Mais c’est surtout l’intérêt de créer du lien autour de ces questions,
entre militants déjà actifs dans différents domaines, sur les territoires où
nous passons, mais aussi amener d’autres personnes à prendre conscience des
enjeux. D’où l’importance des dimensions culturelles (par la musique, des
petits concerts par exemple) ou éducatives (par exemple nous avons pu
rencontrer les élèves de CM2 de l’école Montessori à Carcassonne)
Il s’agit aussi de montrer que des alternatives au dérèglement
climatiques et à la crise énergétique aux conséquences tragiques existent…
Iban :
Oui, elles sont nombreuses et
complémentaires : atelier de réparation de vélo, système d’échange de
biens et service, aide à la réinstallation de paysans sans terre, AMAP… Plus
largement tout ce qui consiste à relocaliser la production, à changer nos pratiques
sociales et habitudes de consommation.
En même temps, l’enjeu est énorme. L’objectif de ne pas dépasser 2° de réchauffement
semble inatteignable. Les dirigeants soumis aux lobbys manquent cruellement de
volonté pour changer les choses.
Julie :
C’est pour cela qu’il existe une
coordination européenne Alternatiba. Et qu’il faut agir aussi globalement, de
façon rassemblée, face à une crise qui est systémique.
Iban :
Il s’agit de faire pression sur
les gouvernements en vue de la COP 21, mais pour cela il est nécessaire de
faire croître la prise de conscience des citoyens. Et que ceux-ci s’engagent à
changer d’habitudes, à produire et consommer autrement. Que les alternatives se
développent.
Propos recueillis par Romain F
Vendredi 19 juin samedi 20
Montpellier – ALTERNATIBA Montpellier accueillera le Tour Alternatibarassemblement à 17H (19 juin) place de l’Hôtel de Ville, d’où partira la Vélorution. Invitation à tous pour cette grande déambulation festive avec arrivée en fanfare sur l’esplanade de la comédie vers 18h.Sur l’Esplanade, animations diverses, pique nique puis projection-débat animé par les cyclistes de la caravane.