Signal d’alerte : la campagne en mal de médecins (Midi Libre)
Extraits :
Après la fracture numérique, la fracture médicale. Si le
Languedoc-Roussillon est bien pourvu, avec une densité moyenne de 336
médecins en activité régulière pour 100 000 habitants, il n’empêche :
certaines zones éloignées du littoral perdent leurs professionnels de la
santé. On le sait.Mais la situation s’aggrave. Car les médecins installés dans ces
secteurs démunis vieillissent. L’échéance de leur départ à la retraite
n’est plus si lointaine. « Le bassin de vie de Saint-Pons-de- Thomières
(dans le nord de l’Hérault, NDRL) a une densité médicale faible avec une
moyenne d’âge des médecins de 60 ans et plus », confirme le dernier
Atlas régional du Conseil national de l’Ordre des médecins.Ce qui fait peser un risque : si rien ne change, des populations seront privées de soins de proximité, quand leur généraliste se retirera. […]
Les jeunes médecins se détournent, pour une partie d’entre eux, de
l’exercice libéral, lui préférant le salariat, moins contraignant.Ainsi, en 2010, sur les 221 nouveaux inscrits au tableau de l’Ordre en
Languedoc-Roussillon, 130 avaient fait le choix d’être médecin salarié,
60 d’être remplaçant. En outre, ils avaient préféré exercer en zones
urbaines que dans les campagnes. Seuls sept d’entre eux s’étaient
installés en Lozère.A lire aussi
Syndicat e la Médecine Générale : propositions d’organisation du système de
distribution des soins au service de la population et de la santé
publique :
- Les activités de prévention, de formation,
d’éducation à la santé, de participation à la permanence de soins, de
coordination, de participation à des réseaux font partie de notre métier
de généralistes. Elles doivent être intégrées à notre temps de travail
et rémunérées en fonction du temps passé, de manière forfaitaire.
- Pour le suivi et les soins, d’autres modes de
rémunération doivent être expérimentés par les médecins volontaires :
salariat, capitation sur des bases de réduction des inégalités de
santé ; les dépassements d’honoraires doivent être interdits.
- L’accès aux soins doit se faire à 100 % en tiers
payant, sur la base de la solidarité nationale par les cotisations
obligatoires de l’Assurance maladie. Il n’est pas admissible que des
assurances privées fassent des profits sur la santé des citoyens.
- Les regroupements de professionnels de santé
doivent être soutenus en évitant la complexité des nouveaux modes de
rémunération actuels qui sont plus dissuasifs qu’encourageants.
- Si la qualité des soins ne peut entièrement se
mesurer (part subjective), tout au moins, sa part objectivable doit être
déterminée par consensus avec les professionnels de santé et la
population (chaque acteur social possède son expertise), et non pas
décidée sur des chiffres arbitraires ne prenant pas en compte les
spécificités de nos exercices médicaux.
- Les besoins et objectifs de santé doivent être
définis localement, avec la population, en intégrant les conditions de
vie sociale et de travail. La santé ne doit pas être déconnectée de ces
conditions de vie.Illustration : 1405465207.jpg
…………………………….L’Ordre national des médecins. Entretien avec Danièle et Didier Poupardin
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