Grabels. Réunion de Front Commun en présence de Roger Martelli

Environ 80 personnes ont assisté mardi 22 novembre à la réunion de Front Commun à Grabels. Front Commun est un appel à soutenir la candiature de JL Mélenchon dans un cadre large et unitaire. 

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Avec Fillon, on a une droite dure à l’offensive avec un programme thatchérien de remise en cause brutale de tous nos droits sociaux, celà doublée d’une politique réactionnaire sur les questions de société. Juppé propose la même politique sur les questions économiques et sociales mais entend y aller un petit peu plus mollo. Le Pen surfe sur l’inquiétude de la société et sur la surenchère identitaire à laquelle les leaders de droite se  livrent depuis de longs mois. Macron entend pousser jusqu’au bout la logique sociale libérale du gouvernement auquel il a appartenu. Le PS, quelque soit son candidat, va devoir assumer le bilan de Hollande-Vals : une politique qui a conduit à ce désastre : le retour possible aux affaires de la droite la plus dure doublée d’une ascension de l’extrème droite, à prendre comme une menace sérieuse.  

Dans ce contexte, la candidature de JL Mélenchon apparaît aujourd’hui comme la seule à pouvoir incarner de manière crédible une alternative de gauche au PS, à incarner la gauche qui ne renonce pas. C’est à partir de ce constat que des militant-e-s, notamment membres du PCF ou de Ensemble !, syndicalistes ou personnalités du mouvement social, ont lancé un appel à faire Front Commun, à se rassembler en soutien à la canditature de JLM, dans un cadre pluraliste permettant de réaliser une unité large ne se résumant pas à France Insoumise.  Voir ici

La réunion à Grabels était la première initiative publiqque dans l’Hérault. Environ 80 personnes y ont participé. Le public, essentiellement des militant-e expérimenté-e, membre de Ensemble !, de France Insoumise, du Parti Communiste, du Parti  de Gauche ou sympatisant-es du Front de Gauche a débattu longuement après l’intervention de Roger Martelli, un des initiateurs de l’appel (voir son interview par le quotiden La Marseillaise plus bas).  Les échanges ont porté sur les diverses responsabilités des acteurs du FdG dans la division de celui-ci, après l’espoir qu’avait été la campagne de 2012 ou encore sur la manière dont JLM avait lancé sa campagne en janvier dernier. Cependant, ont dominé la conscience des risques posés par la situation politique comme le souvenir de l’espérance qu’est capable d’incarner la gauche de gauche lorsqu’elle est unie.

De son côté, Ensemble !, après consulation de ses adhérent-es, a adopté le 20 novembre une résolution qui va dans le sens de l’appel Front Commun, sans s’y résumer. Voir plus bas.   

D.H.

 

INERTIVIEW DE ROGER MARTELLI PUBLIE DANS LA MARSEILLAISE

Roger Martelli : « L’heure n’est plus aux récriminations »

Recueilli par Annie Menras

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Interview de Roger Martelli, publiée dans le journal La marseillaise.

Roger Martelli est à Montpellier mardi 22 novembre à 20h à la salle de la Gerbe à Grabels, à l’invitation des signataires héraultais de l’appel « Faisons front commun ». L’historien, ancien membre de la direction du Parti communiste, est codirecteur de la rédaction du magazine Regards.

Vous êtes signataire de « Faisons front commun », un appel à ce que la « vraie » gauche se rassemble derrière Jean-Luc Mélenchon ?

Pas tout à fait. Estimant qu’à l’occasion de cette élection présidentielle, il importe qu’une gauche bien à gauche ait la possibilité de se faire entendre, cet appel constate que la candidature qui est à même de le faire est celle de Jean-Luc Mélenchon. Le souhait de ceux qui ont signé cet appel est que cet engagement n’apparaisse pas comme un ralliement à un individu ou à une structure mais la participation à une campagne qui doit le plus possible prendre l’aspect d’une campagne commune. Comme lors du traité constitutionnel européen ou lors des présidentielles de 2012. Nous appelons, à partir de la candidature de Jean-Luc Mélenchon, à ce que se constitue un espace commun à tous les individus et toutes les organisations qui, sans nécessairement s’intégrer dans la France insoumise en tant que telle, veulent participer à cette campagne.

Le vote des délégués des Fédérations du parti communiste n’est pas du tout sur cette ligne…

Une majorité des délégués se sont prononcés pour une candidature communiste autonome. Il est bien évident que cette proposition ne va pas dans le sens du souhait exprimé par l’appel de front commun. D’une part c’est aux militants du Parti communiste de se prononcer et je ne veux pas préjuger de leur réponse, d’autre part je ne vous cache pas dans l’hypothèse où ils décideraient de présenter une candidature communiste, que je continuerai de plaider pour qu’une solution raisonnable intervienne. A savoir qu’au lieu de multiplier les candidatures à la gauche de la gauche, nous puissions tous ensemble nous retrouver dans une bataille décisive. Le Parti socialiste est totalement éclaté. Macron vient de se déclarer pour aller vers la droite de la politique menée jusqu’alors ; Hollande ou Valls vont vouloir porter la justification de la ligne qu’ils ont suivie depuis 2102… la social-démocratie française paie aujourd’hui le prix d’une longue période de glissement vers le social-libéralisme. Cela crée une possibilité historique, inédite, comme c’était le cas quand le parti communiste était majoritaire à l’intérieur de la gauche, qu’à gauche soit enfin majoritaire une orientation franchement à gauche. S’il faut rompre, ce n’est pas simplement avec la ligne du gouvernement Hollande-Valls c’est rompre avec 30 années de dérive social-libérale. A l’heure actuelle, dans l’espace de gauche, c’est la figure de Jean-Luc Mélenchon qui est la mieux à même de porter cette réalité historique.

Vous parlez d’une vraie gauche qui serait majoritaire à gauche mais qui a de toute façon peu de chances d’être présente au deuxième tour.

Partons de l’idée que la gauche toute entière est affaiblie. Si l’on veut qu’elle retrouve des couleurs, il faut rompre avec ce qui l’a conduite dans cette situation et qui fait qu’effectivement, il est fort possible qu’elle ne soit pas représentée au second tour. Mais la responsabilité en est d’abord aux politiques menées depuis tant d’années. Si l’on ne rompt pas avec elles, on ne peut absolument pas espérer relancer la gauche et surtout redynamiser les catégories populaires ce qui est quand même l’enjeu fondamental de la période à venir.

Jean-Luc Mélenchon qui s’est autoproclamé candidat, ne laisse pas beaucoup d’espace à d’autres sauf s’ils se dissolvent dans la France insoumise. ça crée des difficultés au rassemblement.

Je ne cache pas que le parcours du rassemblement n’est pas un chemin semé de pétales de roses. Il n’en reste pas moins que les hésitations à l’intérieur du Front de gauche et je dois le dire sans acrimonie, les hésitations du Parti communiste dans les derniers mois n’ont pas peu contribué à ce que Jean-Luc Mélenchon s’engage seul dans cette bataille. Pour l’instant, il est parti avec l’outil qu’il s’est constitué. Le temps n’est plus à la récrimination. L’histoire aurait pu s’écrire autrement après 2102. Chacun porte la responsabilité dans les difficultés du Front de gauche, mais le moment est à se rassembler bien à gauche. La candidature de Jean-Luc Mélenchon est un outil. Je regretterai qu’on ne s’en saisisse pas pour rendre possible le rassemblement le plus large. Ce qui suppose que chacun fasse des efforts. J’en demande aux communistes, j’en demande aussi à Jean-Luc Mélenchon.

Une autre difficulté concerne les législatives. Là encore la France insoumise rejette la possibilité de candidatures au nom du PCF. C’est donc mal parti.

Il faut que la voix de la raison l’emporte, c’est-à-dire que l’on se retrouve sans ressasser le passé, sans multiplier les griefs. Pour redonner à la gauche toutes ses couleurs. Si le PCF, Ensemble, les formations, les individus de la gauche décident de converger en utilisant l’instrument de la campagne Mélenchon, je ne vois pas pourquoi nous ne trouverions pas des solutions pour la bataille des législatives. Je suis optimiste mais si le PCF fait un autre choix, cela va rendre les choses un peu plus difficiles, mais je ne renoncerai pas à la bataille du rassemblement et de l’unité.

 

Clémentine Autain : « Nous voulons mener la campagne de Jean-Luc Mélenchon dans un cadre commun, large et pluraliste »

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Le mouvement Ensemble !, qui a très majoritairement voté en faveur d’un soutien à la candidature de Jean-Luc Mélenchon pour la présidentielle de 2017, souhaite développer un cadre commun sans intégrer La France insoumise. Entretien publié par l’Humanité.

 

42% des militants d’Ensemble se sont exprimés pour un soutien à Jean-Luc Mélenchon tout en souhaitant poursuivre la construction d’un large rassemblement de la gauche de transformation sociale et écologiste. 30% ont voté pour une participation plus directe à la campagne du candidat de la France Insoumise. Enfin, 25% ont considéré que la situation n’était pas mûre pour se prononcer en faveur d’un candidat. Que démontre selon-vous ce vote ?

Clémentine Autain. Au total, 72%, soit plus de deux tiers de notre organisation, a voté pour soutenir Jean-Luc Mélenchon. Sur ce point essentiel, c’est un vote franc et net. La candidature de Jean-Luc Mélenchon incarne aux yeux des Français une gauche distincte du bilan de Hollande et Valls, une gauche qui est porteuse de ruptures avec le néolibéralisme, une gauche de transformation sociale et écologiste. Nous ne voulons pas d’un scénario mortifère avec plusieurs candidatures issues de la gauche d’alternative. Je pense même que nous pouvons nous fixer un objectif ambitieux avec Jean-Luc Mélenchon : celui d’être en tête de la gauche.

Comment les militants d’Ensemble souhaitent-ils mener campagne avec la France Insoumise ?

Clémentine Autain. Suite au vote, nous avons tenu à valider une motion commune à l’ensemble de notre mouvement. Celle-ci nous engage concrètement dans la campagne de Jean-Luc Mélenchon que nous voulons mener dans un cadre commun, large et pluraliste, intégrant toutes les forces soutenant cette candidature : la France insoumise, Front commun, mais aussi, s’ils le décident, ce que j’espère vivement, le PCF et des courants écologistes.

Une rencontre devrait avoir lieu de façon imminente entre la France insoumise et Front commun (appel de citoyens et militants d’horizons divers qui souhaitent soutenir Jean-Luc Mélenchon sans intégrer la France insoumise-NDLR), afin que les mouvements politiques qui entendent soutenir cette candidature puissent trouver leur place dans cette campagne. Des propositions concrètes sur la Charte politique (proposée aux candidats pour les législatives- NDLR) et la place des partenaires devraient être avancées.

Ensemble souhaite-t-il travailler au programme qui sera porté par Jean-Luc Mélenchon ?

Clémentine Autain. Bien sûr ! Mais quand on compare le programme l’Humain d’abord du Front de gauche en 2012 et celui de l’Avenir en commun de la France insoumise pour 2017, ce qui frappe, c’est la grande proximité des projets. Sur l’essentiel, ce qui est défendu relève du même arsenal programmatique. Il est évident que si de nouvelles forces s’impliquent, elles doivent pouvoir l’enrichir ou discuter d’éventuels bougés. Je ne dis pas qu’Ensemble est d’accord avec tout mais honnêtement, je ne crois pas que les embûches et difficultés potentielles se nichent là…

Ensemble s’est exprimé pour la présidentielle et aussi pour les législatives ?

Clémentine Autain. Nous avons adopté une feuille de route pour les législatives. Nous nous battrons pour construire des candidatures unitaires partout où cela est possible, en rassemblant toutes les forces qui veulent une politique de gauche en opposition à l’orientation du gouvernement actuel. Nous chercherons à éviter la division de la gauche de transformation sociale et écologiste. C’est pour nous absolument déterminant.

Nous estimons que l’éclatement de nos forces serait tout à fait dramatique pour la famille politique que nous représentons ensemble. Nous entendons également poursuivre notre rôle de passerelle avec les socialistes dissidents, les écologistes, les mouvements sociaux, intellectuels, culturels critiques, les espaces citoyens… Chacun voit bien que nous allons vers de grandes recompositions politiques. Ensemble sera acteur du large rassemblement nécessaire pour affronter les droites dures et ouvrir l’espoir.

Que pensez-vous du risque d’élimination de la gauche dès le premier tour de la présidentielle ?

Clémentine Autain. Bien sûr, nous aurions voulu que notre candidature à la présidentielle rassemble plus largement encore. Mais force est de constater qu’EELV aura son propre candidat, et que les socialistes critiques jouent le jeu de la primaire avec le risque de soutenir in fine un candidat issu de la ligne gouvernementale. Notre vote reflète la prise en compte de cette réalité. L’échiquier politique comme le débat d’idées se polarisent aujourd’hui à droite toute. Nous avons besoin d’une gauche mordante, avec de l’odeur et de la saveur, pour renouer un lien de confiance avec les milieux populaires et la jeunesse. Nous n’allons quand même pas laisser le profil révolutionnaire à Emmanuel Macron et chercher notre sauveur parmi les anciens ministres de l’ère Hollande !

Même si nous avons des débats voir des divergences sur la méthode ou sur certains partis pris de Jean-Luc Mélenchon, il ne faut pas perdre de vue l’essentiel : l’état des rapports de force sociaux et politiques dans le pays, qui ne sera pas le même si nous faisons un bon score en 2017 ou si nous sommes dans les choux. Nous avons donc besoin d’un projet et d’un candidat qui plante le drapeau de cette gauche franche dans le pays, contestant le pouvoir du capital, le productivisme, visant l’égalité et la démocratie. C’est cette gauche-là que nous avons la responsabilité de faire grandir.

 

 

COMPTE RENDU DU COLLECTIF NATIONAL DE ENSEMBLE !

Le Collectif national réuni les 19 et 20 novembre avait d’abord pour fonction de clore une phase de débat portant sur l’échéance présidentielle de 2017.En l’absence de consensus sur cette question, un vote a été organisé sur décision du précédent CN. Il y avait 3 positions soumises à la discussion, qui ont obtenu 29.96% des voix pour la position 1, 25.56% pour la position 2, 42.46% pour la position 3.

Les 1477 votant.es sont le signe de la vitalité démocratique du mouvement Ensemble ! Le CN a permis à une interprétation commune des résultats, qui fixe les tâches du mouvement. 

Cette interprétation commune tient en 4 points :

– Ensemble ! appelle à soutenir la candidature de Jean-Luc Mélenchon.
– Ensemble ! fera campagne dans un cadre commun, large et pluraliste, intégrant toutes les forces qui soutiennent cette candidature. Ensemble ! fera cette proposition notamment à France Insoumise, Front Commun et, s’ils décident de soutenir Jean-Luc Mélenchon, au PCF et à des courants écologistes. 
– Ensemble ! se battra pour construire des candidatures unitaires aux législatives partout où c’est possible rassemblant France Insoumise, le PCF, EELV, des socialistes en rupture, le NPA, des forces sociales, des groupes citoyens… qui s’opposent à la droite et à l’extrême-droite.et qui veulent une politique de gauche en opposition à la politique du gouvernement Hollande. Nous chercherons à éviter la division mortifère de la gauche de transformation sociale et écologiste. 
– Ensemble ! poursuit une démarche de rassemblement unitaire et citoyen, notamment dans le cadre de l’appel des 100.

Cela dit, l’élection présidentielle n’était pas l’unique sujet à l’ordre du jour. L’actualité imposait d’abord un échange sur la situation internationale au prisme de l’élection de Donald Trump, et sur ce que révèle le vote majoritaire des électeurs aux Etats-Unis. Ce ne fut pas un point prêtant à rire, pas plus que lui suivant, qui portait sur la situation des migrant.es. L’objectif d’Ensemble ! est de contribuer à une large campagne de solidarité avec les migrant.es, qui passe notamment par la résistance pied à pied face aux odieuses initiatives des élus d’extrême droite et de droite dans une série de municipalités. Le mouvement de solidarité est également confronté à la répression menée par les pouvoirs publics, qu’il s’agit de dénoncer avec force. Il n’est pas douteux que ce sera une des questions majeures de la campagne électorale de 2017. A nous de faire en sorte qu’elle ne soit pas dominée par la haine et le racisme mais par la solidarité et l’exigence d’égalité des droits

Le Collectif national réuni les 19 et 20 novembre avait d’abord pour fonction de clore une phase de débat portant sur l’échéance présidentielle de 2017.En l’absence de consensus sur cette question, un vote a été organisé sur décision du précédent CN. Il y avait 3 positions soumises à la discussion, qui ont obtenu 29.96% des voix pour la position 1, 25.56% pour la position 2, 42.46% pour la position 3.

Les 1477 votant.es sont le signe de la vitalité démocratique du mouvement Ensemble ! Le CN a permis à une interprétation commune des résultats, qui fixe les tâches du mouvement. 

Cette interprétation commune tient en 4 points :

– Ensemble ! appelle à soutenir la candidature de Jean-Luc Mélenchon.
– Ensemble ! fera campagne dans un cadre commun, large et pluraliste, intégrant toutes les forces qui soutiennent cette candidature. Ensemble ! fera cette proposition notamment à France Insoumise, Front Commun et, s’ils décident de soutenir Jean-Luc Mélenchon, au PCF et à des courants écologistes. 
– Ensemble ! se battra pour construire des candidatures unitaires aux législatives partout où c’est possible rassemblant France Insoumise, le PCF, EELV, des socialistes en rupture, le NPA, des forces sociales, des groupes citoyens… qui s’opposent à la droite et à l’extrême-droite.et qui veulent une politique de gauche en opposition à la politique du gouvernement Hollande. Nous chercherons à éviter la division mortifère de la gauche de transformation sociale et écologiste. 
– Ensemble ! poursuit une démarche de rassemblement unitaire et citoyen, notamment dans le cadre de l’appel des 100.

Cela dit, l’élection présidentielle n’était pas l’unique sujet à l’ordre du jour. L’actualité imposait d’abord un échange sur la situation internationale au prisme de l’élection de Donald Trump, et sur ce que révèle le vote majoritaire des électeurs aux Etats-Unis. Ce ne fut pas un point prêtant à rire, pas plus que lui suivant, qui portait sur la situation des migrant.es. L’objectif d’Ensemble ! est de contribuer à une large campagne de solidarité avec les migrant.es, qui passe notamment par la résistance pied à pied face aux odieuses initiatives des élus d’extrême droite et de droite dans une série de municipalités. Le mouvement de solidarité est également confronté à la répression menée par les pouvoirs publics, qu’il s’agit de dénoncer avec force. Il n’est pas douteux que ce sera une des questions majeures de la campagne électorale de 2017. A nous de faire en sorte qu’elle ne soit pas dominée par la haine et le racisme mais par la solidarité et l’exigence d’égalité des droits

Ingrid Hayes
 

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