Pourtant je t’ai écrit…
Denis Léandri et Claude Maurice redonnent vie aux voix de Communards déportés
Bien des lettres et bien des vers furent échangés à travers les grilles des cages…car à la défense de correspondre , on ne se conforme jamais…
Louise MICHEL, Mémoires
Après la répression féroce de la Commune en 1871, des milliers d’hommes et de femmes sont condamnés à l’exil en Nouvelle Calédonie. Il partent, laissant tout derrière eux. Alors, dans un geste qui se perd aujourd’hui, ils écrivent !
Leur main trace sur le papier leurs battements de cœur et de colère, auxquels répondent leurs proches : d’un bord à l’autre du globe, les bateaux portent ces mots de survie.
Certaines de ces lettres ont été retenues par la censure, d’autres se sont perdues, jamais lues par leurs destinataires. Elles sont aujourd’hui conservées aux Archives Nationales de l’Outre-Mer…
“Nous en avons lu, et lu encore…, nous disent Denis Léandri et Claude Maurice. Nous en avons choisi, pour les restituer et qu’elles demeurent vivantes. Et nous n’avons pas voulu être les seuls destinataires de ces mots retrouvés.”
Après la lecture d’une partie de ces courriers en mai 2021, date anniversaire de la Semaine Sanglante, ils vous convient à la dernière étape de leur travail : le spectacle, qui, des condamnations jusqu’au retour des survivants, redonne vie à ces voix infimes et grandioses.
Réservation possible via HelloAsso (voir sur le site de La Carmagnole).
Les places sont réservées jusqu’à 15 minutes avant le début annoncé de l’événement.
Compte tenu des contraintes sanitaires, les événements organisés à la Carmagnole sont soumis à une jauge limitée et réservés aux membres de l’association les Ami.e.s de la Carmagnole (possibilité d’adhérer sur place – 2€).