Elections législatives en Tunisie à Montpellier

Dans le cadre de la campagne pour les
élections législatives en Tunisie des 24,25 et 26 octobre prochain, le Front
Populaire Tunisien a organisé une réunion publique vendredi 10 octobre au local
d’Ensemble Montpellier, 14 rue du Commerce.

Dans le cadre de la campagne pour les élections législatives en Tunisie des 24,25 et 26 octobre prochain, le Front Populaire Tunisien a organisé une réunion publique vendredi 10 octobre au local d’Ensemble Montpellier, 14 rue du Commerce. 


Le risque d’inondations et les premiers orages
ont  empêché les tunisiens du Gard d’être
présents.

Mais les militants tunisiens ont tout de même tenu à débattre avec
leurs candidats…

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Sonia Hassine, tête de liste du Front Populaire et
vice-présidente de l’association des Tunisiens en France et Mohsen Jebali ,
candidats pour la circonscription France Sud ont présenté leurs propositions.

Les propositions d’action pour les tunisiens en France ont été défendues par
Sonia Hassine qui a souligné l’urgence pour les « Chibanis ».

Elle a
même envisagé d’agir pour que ceux qui le souhaitent puissent enfin accéder à
la nationalité française afin de simplifier les possibilités d’obtenir des
aides sociales ou leurs papiers pour la retraite.

Les députés de l’immigration
ne doivent pas se contenter de positions générales sur la situation politique
de la Tunisie mais prendre en charge les revendications de tous les tunisiens
en France dont les « sans-papiers ». Plusieurs intervenants ont
souligné que les nouveaux dirigeants de la Tunisie avaient poursuivi la
politique de libéralisme économique de Ben Ali.

C’est donc en Tunisie aussi la
grande question : quelle alternative à gauche dans un contexte où le
risque de dispersion des voix est grand. Des dizaines de listes se présentent
et le Front populaire est une des tentatives de regrouper les forces. Le débat
reste ouvert pour une longue période car les présidentielles suivent les
législatives d’octobre.


Ci-dessous, un article paru sur le site national de Ensemble ! en juillet 2014

Tunisie. L’an IV de la révolution tunisienne : bilan et perspectives

L’insurrection révolutionnaire, qui a secoué la Tunisie vers la fin de 2010 et le début de 2011, a permis aux classes populaires et à la jeunesse de chasser Ben Ali et de briser son pouvoir. Mais abattre le dictateur est une chose, abattre le système économique et social, qu’il gardait, en est une autre.

Après avoir supporté, pendant 23 ans, la dictature néocolonialiste du capitalisme mondial, le peuple tunisien s’est enfin révolté. Parti du centre de la Tunisie, l’insurrection révolutionnaire a vite gagné le reste du pays, notamment sa capitale Tunis. Il ne lui a fallu que 29 jours pour déboulonner le dictateur. La révolution a affiché comme objectif central celui d’abattre le régime. Mais, celui-ci a bien résisté à l’assaut populaire, malgré la perte de son chef. Le mouvement révolutionnaire, essentiellement spontané et manquant d’expérience politique, n’a pas su intégrer ses actions et ses différentes initiatives politiques dans une perspective de rupture avec l’ordre dominant. Il s’est finalement laissé «apprivoiser» par les partis politiques de droite. Le mouvement syndical et surtout la gauche assument une lourde responsabilité dans ce premier échec.

Un pas en avant, deux en arrière

La direction du puissant syndicat ouvrier UGTT a été, durant les deux premières semaines de l’insurrection révolutionnaire, ouvertement hostile à ce mouvement. Pareil qu’en 2008, lors de la longue révolte du bassin minier. L’engagement massif des syndicalistes dans le mouvement révolutionnaire et la pression qu’ils exerçaient sur la direction de l’UGTT, l’augmentation du nombre des victimes et, surtout, l’incapacité évidente du pouvoir à éteindre le brasier l’ont finalement poussé dans le camp de la révolution. Le 11 janvier, elle décide d’une série de grèves générales régionales tournantes. La région de Tunis a été programmée pour le 14 janvier. La direction de l’UGTT était loin de se douter que ce jour allait être le dernier du long règne de Ben Ali. Le ralliement de cette direction à la révolution a permis un dénouement rapide de l’affrontement avec la dictature et, surtout, d’en limiter le coût en vies humaines.

Malgré son fort ancrage dans le mouvement ouvrier tunisien, dont les origines remontent au début du 20e siècle, son combat contre toutes les formes de colonialisme et son engagement dans le mouvement révolutionnaire, la gauche tunisienne n’a pas pu jouer un rôle politique décisif après la chute de Ben Ali. Ce qui a permis au régime en place et aux forces impérialistes de parer au plus pressé, en faisant appel aux services de vieux responsables politiques, puis aux islamistes, pour contenir la vague révolutionnaire et stabiliser à nouveau le pouvoir. Le prix payé à la dictature, son extrême division et l’absence de perspectives politiques claires expliquent les défaillances de la gauche, à un moment décisif de la lutte des classes en Tunisie.

Déroute du parti-Etat et de la grande bourgeoisie locale

Il était difficile d’imaginer une insurrection révolutionnaire en Tunisie, en 2010. Encore moins la chute du général Ben Ali. Bien entendu la situation sociale était catastrophique, la corruption générale et le contrôle criminel des familles du palais d’un pan de l’économie presque total. Cependant, les signes d’une irruption sociale imminente étaient difficiles à déceler. Le 17 décembre 2010, un fait divers dramatique a brusquement changé la donne. La contestation des parents de la victime de ce drame devant le siège du gouverneur a marqué le début d’un mouvement de remise en cause du système, qui a fini par enflammer l’ensemble du pays.%u2028Le pouvoir politique ne s’attendait pas à un embrasement social aussi général. La police et l’armée ont été vite débordées par l’ampleur du mouvement, mais aussi par sa forte détermination. Le 14 janvier, vers le début de l’après-midi, l’avenue principale de la capitale a été occupée par une immense foule. Des dizaines de milliers de ma­ni­fes­tant·e·s se sont massés spontanément face au ministère de l’Intérieur, immeuble symbole de la dictature. Puis, ils-elles ont scandé pendant des heures «Dégage!» contre le dictateur, avant d’être violemment dispersés par les brigades anti-émeutes. Ben Ali a fini par être lâché par la grande bourgeoisie locale et par l’impérialisme. Son parti, qui comptait des centaines de milliers de membres, quelques semaines plus tôt, a lui aussi disparu dans la nature. Il ne restait à Ben Ali qu’une seule issue: la fuite à l’étranger. Ce qu’il a fait sans hésitation.

Au-delà des faiblesses du mouvement révolutionnaire, des erreurs de la gauche et des hésitations de la direction syndicale, le régime tunisien doit sa survie, notamment, à l’intervention et au soutien multiforme des forces impérialistes. La grande bourgeoisie locale était, quant à elle, dans un désarroi total. La rencontre du G8 à Deauville, fin mai 2011, qui s’est penchée sur «le printemps arabe», n’était que la partie visible de la réaction et des manœuvres de l’impérialisme face aux insurrections révolutionnaires qui remettaient en cause l’ordre impérialiste dans la région arabe. L’ingérence impérialiste dans les affaires tunisiennes s’est renforcée. C’est ce qu’illustre l’influence qu’exercent les ambassades des Etats dominants sur les partis politiques locaux, et le contrôle quasi-total de la politique économique et sociale par les institutions financières internationales (IFI) et la Commission européenne.

Les islamistes gardiens provisoires du régime

L’insurrection révolutionnaire et la chute du dictateur ont créé des conditions objectives idéales pour commencer une transformation progressiste de la société tunisienne. Il était important pour les classes populaires de savoir quelle force politique pouvait le faire. Beaucoup, parmi ces classes, étaient séduits par le parti islamiste Ennahdha, ce qui lui a permis d’obtenir la majorité relative (environ 37% des voix exprimées) aux élections de l’Assemblée Constituante du 23 octobre 2011 ; soit 89 sièges sur un total de 217 sièges. Mais, pour gouverner, il lui fallait plus. Il a noué une alliance gouvernementale avec deux autres partis, qui ont totalisé 49 sièges, formant ainsi la Troïka. Celle-ci a été chargée de manière démocratique de réaliser cette transformation.

Cependant, la Troïka, avec les islamistes aux commandes, a préféré servir de relais aux plans et aux exigences néocolonialistes: en poursuivant le remboursement de la dette de la dictature, en signant l’Accord de libre-échange complet et approfondi, véritable traité néocolonialiste exigé par l’Union européenne et en signant, avec le FMI, un nouveau plan qui durcit l’austérité budgétaire et les restructurations capitalistes néolibérales… Bref, elle a poursuivi, dans des conditions sociales radicalement différentes, la même politique qui a conduit la Tunisie à l’insurrection. Avec pour résultat, l’extension et l’approfondissement de la crise ! La Troïka a été rattrapée par sa trahison des promesses de justice sociale, de lutte contre la corruption et de demande de comptes aux criminels de l’ancien régime. Les islamistes et leurs alliés savaient qu’il était impossible de dire oui, sur toute la ligne, au bourreau et de ménager, en même temps, ses victimes. Mais, leur nature de classe, leurs intérêts politiques et leur idéologie ne pouvaient que les pousser à être les nouveaux serviteurs du néocolonialisme. Cette expérience a démontré, de manière irréfutable, l’incapacité de l’islam politique à satisfaire les revendications sociales, démocratiques et nationales exigées lors de l’insurrection révolutionnaire. Encore une voie sans issue. Après une première période de gouvernement chaotique, les islamistes ont jeté l’éponge, une première fois, le 6 février 2013, à la suite de l’assassinat de Belaid Chokri, l’un des dirigeants du Front populaire (FP). Puis, définitivement, le 9 janvier 2014, sous la pression conjuguée de la rue, des partis politiques d’opposition et des puissances étrangères. Ils ont mis fin à 767 jours de gouvernement de la Tunisie par la Troïka. Un gouvernement dit de «technocrates», estampillé du label «consensus national», a pris le relais.

Le Front Populaire : union difficile des forces de gauche et des nationalistes arabes

La gauche et les nationalistes arabes ont subi une défaite cuisante aux élections de 2011. Tirant le bilan de cet échec, ils ont formé, le 7 octobre 2012, le Front Populaire pour la réalisation des objectifs de la révolution. Malgré des divergences idéologiques et un passé politique conflictuel, les principales constituantes du FP ont réussi à préserver leur union, voire même à la consolider ; le FP est désormais un parti politique en construction. Le Front n’est pas homogène, loin s’en faut. Il renferme toutes les tendances de la gauche et du mouvement nationaliste arabe. Pour certaines tendances, ces dénominations ne veulent plus dire grand-chose. Le seul catalyseur de ce corps politique composite est une réalité sociale très tendue, conflictuelle et dépourvue de vision alternative claire. Le FP se veut une force de progrès, voire révolutionnaire. Ses dizaines de milliers de membres sont bien ancrés dans le mouvement social, syndical et révolutionnaire. Par contre, la direction du FP ne mesure pas bien l’étendue de son capital de confiance auprès des classes populaires. Là où il faut agir fermement, elle hésite encore, elle doute même et s’impose des auto-limitations. En politique, il ne peut y avoir de certitudes sur l’issue d’un combat que l’on engage. Mais, prendre l’initiative, frapper le premier, contribue souvent à déterminer le résultat de la bataille. Le FP serait actuellement la troisième force politique. Il se prépare à participer aux prochaines élections législatives et présidentielles, qui débuteront à la fin d’octobre 2014, sous sa propre bannière.

Nida Tounès : recomposition de la droite néolibérale

Le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), parti de l’ancien dictateur, a été dissout le 9 mars 2011. Depuis, les initiatives de regroupement de ses anciens membres se sont multipliées. Nida Tounès est, de loin, le nouveau parti qui a réussi, non seulement à regrouper bon nombre d’entre eux, mais à attirer aussi vers lui des cadres du mouvement démocratique et syndical. Nida Tounès serait le premier parti selon les sondages d’opinions, devançant Ennahdha. À l’instar du FP, Nida Tounès a décidé d’aller seul aux prochaines élections. Plusieurs signes indiquent que ce dernier et Ennahdha seraient d’accord pour gouverner ensemble après les élections. Leur accord est total concernant le maintien de l’orientation capitaliste néolibérale de la politique économique et sociale. Par contre, ils divergent sur la sécularisation de la société et, plus particulièrement, sur les droits acquis des femmes tunisiennes.

Le gouvernement ‘technocrate’: échec et déroute des islamistes au pouvoir

L’arrivée des islamistes au pouvoir, dans les conditions concrètes de la Tunisie après le 14 janvier, était inévitable. Cela a coûté très cher à la Tunisie. Cependant, à quelque chose malheur est bon! Cette expérience malheureuse a permis aux classes laborieuses de mettre les islamistes à l’épreuve de leurs revendications sociales légitimes nécessitant des choix politiques clairs. La faillite des islamistes au pouvoir est totale. Cela va certainement permettre à la société tunisienne de pouvoir enfin exorciser ses démons ! L’une des tâches urgentes des forces sociales et politiques progressistes tunisiennes doit consister, à partir de l’expérience vécue, à aider à la cristallisation de la conscience de classe des forces laborieuses tunisiennes. Concrètement, il leur faut se battre pour que les élections prochaines soient l’occasion de réparer les erreurs graves du passé, et qu’elles ne constituent pas une nouvelle tentative pour restaurer le pouvoir de la dictature. Cela signifie qu’il faut avoir un programme électoral qui marche sur ses deux jambes : politique d’une part et économique et social, de l’autre. Ce programme doit contenir des mesures immédiates et opérantes pour renverser la tendance actuelle.

La Troïka a été docile vis-à-vis des injonctions impérialistes. Mais, signer des accords de libre-échange et accepter des plans d’austérité et de restructurations néolibérales est une chose, les appliquer en est une autre. Aussi, face aux effets catastrophiques de ces mesures, les islamistes ont commencé à s’inquiéter de la dégradation de leur image, et du coût politique que cela impliquait, tandis que les IFI et la Commission européenne continuaient d’exiger d’eux toujours plus et plus vite.

Durcir l’austérité et les restructurations capitalistes néolibérales

Les forces capitalistes ont finalement décidé d’écarter la Troïka du pouvoir. Parmi les moyens économiques utilisés pour atteindre cet objectif, l’embargo financier, qu’ils ont commencé à appliquer à partir de juin 2013. Il n’a pris fin qu’avec l’entrée en fonction du nouveau gouvernement, en janvier 2014. Ce dernier a émergé, en apparence, du «dialogue national» qui a été mis en place, un mois après l’assassinat de Brahmi, autre leader important du FP, le 25 juillet 2013 ; un mouvement populaire s’en est suivi, pour réclamer le départ des islamistes du pouvoir et la dissolution de toutes les instances issues des élections de 2011. Ce gouvernement est supposé n’avoir pas de liens d’intérêts avec les partis politiques. Il est supposé aussi être l’émanation du dialogue national. Rien n’est moins vrai ! Il a été concocté dans les coulisses des chancelleries étrangères, avec la collaboration de la grande bourgeoisie locale dont les intérêts sont intimement liés aux intérêts des firmes transnationales. La plupart des membres du gouvernement actuel sont des cadres de ces firmes et des IFI. La mission, à laquelle ils s’emploient avec dévouement, consiste à accélérer l’exécution des accords signés avec les IFI et la Commission européenne.

Quelles perspectives immédiates pour le processus révolutionnaire?

Avant de quitter le pouvoir, la Troïka a fait voter à l’Assemblée Constituante un budget qui durcit la politique d’austérité. Mais, quelques jours à peine après ce vote, la contestation populaire a fait reculer la Troïka, l’obligeant à annuler une partie des nouvelles mesures fiscales qui affectent les revenus et le pouvoir d’achat des classes populaires et moyennes. L’ampleur du mouvement a, du même coup, forcé le dirigeant d’Ennahdha et chef du gouvernement, Larayedh, à démissionner. Le départ des islamistes du pouvoir a été accueilli avec un grand soulagement dans le pays. Le nouveau gouvernement a joui d’un préjugé favorable auprès de l’opinion publique. De plus, il bénéficie d’un large soutien politique. Il a aussi le soutien des deux grandes organisations professionnelles ouvrière et patronale.

Officiellement, il est censé réunir les conditions nécessaires pour le bon déroulement des élections, supposées marquer la fin de la transition démocratique de la Tunisie. Le gouvernement technocrate a mis cela à profit, pour faire des pas significatifs dans les grands dossiers concernant les réformes structurelles néo­libérales. Cependant, il avance avec précaution en ce qui concerne les mesures d’austérité budgétaire. Il a été contraint d’organiser un «dialogue économique national» afin de garantir une couverture politique au programme d’austérité. Mais, ce dialogue n’a pas abouti, notamment à cause des réticences de l’UGTT et de l’opposition du FP aux augmentations des prix des produits de première nécessité. Cela a poussé le gouvernement à mettre de l’eau dans son vin ; il a été contraint de maintenir les subventions aux produits de base, mais a opéré dans le même temps des augmentations importantes du prix du carburant, de l’électricité et du gaz. Enfin, le projet de budget complémentaire pour 2014, qu’il vient de présenter à l’Assemblée Constituante, comporte de nouvelles mesures fiscales et des retenues obligatoires sur les salaires, allant d’une à six journées de travail.

La dernière ligne droite du processus révolutionnaire

La tension sociale est de nouveau montée d’un cran à l’annonce de ces mesures. Dans le même temps, les partis politiques sont plongés dans les tractations et la recherche d’alliances pour les prochaines élections. Seul le syndicat UGTT demeure vigilant face à la politique du gouvernement. Il s’est opposé à l’augmentation du prix de l’essence, il a aussi exigé des négociations sur les salaires. Les classes populaires se sentent de nouveau abandonnées par les partis politiques trop préoccupés à l’heure actuelle par les élections qui approchent à grands pas. Le gouvernement semble lâcher du lest sur les questions très sensibles qui touchent les produits de première nécessité. Par contre, il a accéléré la cadence des réformes : secteur bancaire et financier, code des investissements, code fiscal, et libéralisation du secteur agricole, des services et des marchés publics…

Les classes populaires et la jeunesse ont réussi, grâce à leur insurrection révolutionnaire, à briser leurs chaînes. Mais, presque quatre ans après la fin de la dictature leurs conditions de vie se sont dégradées. Aucune amélioration de l’emploi ou bien du pouvoir d’achat n’est attendue.%u2028L’avenir proche va dépendre du résultat des élections. Le pire serait le retour des islamistes au gouvernement, l’idéal est une victoire électorale du FP. Enfin, la restauration de l’ancien système, dans les mois à venir, est peu probable. Par contre, une nouvelle victoire révolutionnaire est fort possible. Tout dépendra de la capacité du mouvement révolutionnaire à dépasser ses faiblesses organisationnelles et à se doter d’un programme capable de convaincre les classes laborieuses. 

Fathi Chamkhi. Conférence du 16 juillet 2014 . Transcription publiée par europe-solidaire.org le 19 août 2014. Adaptée par la rédaction de SolidaritéS.

Fathi Chamkhi est membre de la direction du Front populaire en tant que porte-parole de RAID, l’organisation affiliée à Attac et au Cadtm en Tunisie.

 

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