Contre la répression au Maroc : informations du comité de Montpellier de soutien au mouvement du 20 février.



En ce
début de l’année 2013, on assiste au Maroc à une escalade de la répression
contre toutes les formes de protestations sociales.Ceci se manifeste par des
interventions sauvages contre les manifestations et sit-in, l’incarcération et
les poursuites judiciaires contre des militants actifs, des intimidations de
toutes sortes à leur encontre.
Le Comité  de Montpellier de Soutien au Mouvement
Marocain du 20 février
a tenu des tables d’information sur la situation au Maroc :




 Le Comité  de Montpellier de Soutien au Mouvement Marocain du 20 février tiendra  une table d’information sur la situation au Maroc ce samedi 02 février à 14h à la place de la Comédie et dimanche 03 février au marché aux puces.





Contact : soutien.20fevrier.maroc.montpel@gmail.com

En ce début de l’année 2013, on assiste au Maroc à une escalade de la répression
contre toutes les formes de protestations sociales.

Ceci se manifeste par des interventions sauvages contre les manifestations
et sit-in, l’incarcération et les poursuites judiciaires contre des militants
actifs, des intimidations de toutes sortes à leur encontre.

L’Etat essaye d’instaurer un climat de terreur et de criminaliser les
résistances.

Parmi elles, celles du Mouvement du 20 février (M20F) qui réclame
démocratie et justice sociale, les luttes syndicales pour la défense des acquis
dans le secteur public (enseignement, santé, justice, …) et privé (mines,
textile, hôtellerie, agriculture,…), les diplômés chômeurs pour leur droit au
travail (leurs actions quotidiennes se poursuivent à Rabat malgré la répression
féroce).

Les contestations pour défendre les services publics, le droit au logement
et contre la cherté de la vie dans les villes subissent le même sort.

Dans les zones rurales, les populations réclament des infrastructures de
base qui manquent terriblement dans les régions enclavées.

Les femmes victimes des effets désastreux du système du micro-crédit et les
migrants subsahariens subissant la répression des autorités et le racisme sont
également mobilisés et subissent également répression, incarcérations et procès
iniques.

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soutien.20fevrier.maroc.montpel@gmail.com



Communiqué de soutien

Solidarité avec les
prisonniers politiques et les victimes de la répression au Maroc :

Depuis l’avènement du règne du Roi
Mohammed 6 le régime marocain est présenté, par les médias et les gouvernants
français comme un modèle de démocratie dans la région.

Pourtant, le Maroc connaît depuis
plusieurs années un musellement de la presse (emprisonnement du journaliste
Rachid Nini), des répressions contre les mouvements sociaux et des agressions à
l’encontre des militants du mouvement du 20 février.

En plus de toucher les différents
territoires marocains (grandes villes comme Casablanca, Tanger et Marrakech ;
les régions marginalisées comme le Rif, Chlihates, Imider et Sidi Ifni) cette
violence étatique n’épargne aucun secteur de la société marocaine : ouvriers,
paysans, diplômés chômeurs, étudiants.

L’Etat essaye d’instaurer un climat
de terreur et de criminaliser les résistances par des interventions sauvages
contre les manifestations et sit-in, l’incarcération et les poursuites
judiciaires contre des militants actifs et des intimidations de toutes sortes à
leur encontre.

Il existe au Maroc, à l’heure
actuelle, plus de 150 prisonniers politiques et d’opinion.

Le soulèvement du quartier
populaire Sidi Youssef Ben Ali de Marrakech illustre parfaitement les inégalités
qui se creusent au Maroc entre des classes populaires qui n’arrivent plus à
payer leurs factures d’eau et d’électricité et des rentiers et riches hommes
d’affaires marocains, français et européens qui dépensent sans compter dans les
riads, palaces et soirées somptueuses.

Le soulèvement de ce quartier a été
violemment réprimé et les militants du mouvement 20 février qui ont tenté de se
solidariser avec ces habitants en organisant un sit-in dans l’emblématique
place Jamaâ El Fna ont également été agressés.

Par ailleurs, la complicité du
gouvernement français se manifeste par les déclarations officielles des membres
du gouvernement français aussi bien sous Sarkozy que sous Hollande qui érigent
les soi-disant “réformes” engagés par Mohammed 6 comme un modèle à
suivre dans toute la région.

Plus grave encore, le dimanche 20
janvier 2013, quatre démocrates marocains ont été mis en garde à vue par la
gendarmerie française avant d’être relâchés alors qu’ils voulaient prendre des
photos de l’extérieur du château de Mohammed 6 dans la petite ville de Betz
(dans la région de l’Oise).

Les organisations signataires :

*expriment
leur entière solidarité avec les luttes du peuple marocain pour la démocratie,
la dignité et la justice sociale.

*exigent
la libération immédiate de tous (tes) les détenus (es) politiques et d’opinion.

*appellent
tous (tes) les démocrates et tous (tes) les épris de justice à apporter soutien
et solidarité au peuple marocain dans sa lutte légitime.

*dénoncent le soutien
inconditionnel des gouvernements français successifs au régime marocain.


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