Communiqué Protection de l’Enfance

Deux manifestations ont interpellé le Conseil Départemental de l’Hérault
ce 29 avril. Les professionnel·le·s de la Protection de l’Enfance exigent des
moyens à la hauteur des besoins et craignent que l’été ne soit des plus rudes
pour des mineurs la plupart de temps en grande difficulté et ont un immense
besoin de protection et d’accompagnement.

Les actrices et acteurs de la Culture ne peuvent ressentir l’arrêt des
prêts (via la structure HMS) de matériels pour leurs évènements que comme un
coup de poignard dans leurs activités. Au moment même où le gouvernement
(Rachida Dati en tête) sabrent dans les financements culturels, voici qui
constitue un bien sombre signal.

Or la moindre des protections dues par la société c’est celle de son
enfance. Quant à la culture, sous toutes ses formes et en particulier le spectacle
vivant qui anime places, espaces publics, fêtes collectives, c’est ce qui fait
société, donne du sens commun au « vivre ensemble ».

Il y a trois semaines c’est devant la MDPH que des personnes en situation
de handicap, leurs aidants et leurs soutiens venaient devant le siège de la MDPH
réclamer des moyens là aussi à hauteur des besoins réels et un peu moins de
bureaucratie.

Face à la compression des finances publiques imposée par le gouvernement
Macron-Attal, au bénéfice des trusts et des financiers de tous acabits, c’est la
mobilisation de tou·te·s, institutions comprises qui peut faire reculer l’Etat et
obtenir les mesures indispensables.

Ce n’est pas en courbant l’échine et en
louvoyant avec l’austérité. Nous avons besoin résolument d’un cap social, de
mesures humaines. Et pas de manœuvres comptables.
Le 1er mai, ces exigences ont été rappelées. Le Conseil Général doit
résolument changer de cap !

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