Au
milieu du village de Bil’in en Cisjordanie, Israël a élevé un « mur de séparation
» qui exproprie les 1700 habitants de la moitié de leurs terres, pour étendre
et « protéger » une colonie. Les villageois mènent alors une lutte non-violente.
Dès le début de ce conflit, et pendant cinq ans, Emad filme les actions
entreprises par les habitants de Bil’in.
Lundi 25 février à 19h 50
Au Cinéma
DIAGONAL de Montpellier
rue de Verdun (arrêt tram Comédie)
»Cinq caméras brisées »
Emad Burnat, Guy Davidi
Film Documentaire, Palestine/ Israël,
2012, 1h30
Projection suivi d’un débat
avec l’AFPS 34
Emad, paysan, vit à Bil’in en Cisjordanie. Il y a cinq ans, au milieu
du village, Israël a élevé un « mur de séparation » qui exproprie les 1700
habitants de la moitié de leurs terres, pour étendre et « protéger » la colonie
juive de Modi’in Illit, prévue pour 150 000 résidents. Les villageois de Bil’in
s’engagent dès lors dans une lutte non-violente pour obtenir le droit de rester
propriétaires de leurs terres. Dès le début de ce conflit, et pendant
cinq ans, Emad filme les actions entreprises par les habitants de Bil’in. Avec
sa caméra, achetée lors de la naissance de son quatrième fils, il établit
la chronique intime de la vie d’un village en ébullition, dressant le
portrait des siens, famille et amis, tels qu’ils sont affectés par ce
conflit sans fin. Le paysan palestinien Emad Burnat a filmé cinq ans durant le
harcèlement des soldats israéliens sur son village de Cisjordanie. Et la rage
grandissante des habitants.
Un document multi-primé.
Prix de la Réalisation documentaire au festival de Sundance 2012
Nominé
aux Oscars 2013