Le local de Ensemble ! à Montpellier était pavoisé aux couleurs de la Tunisie et de son Front Populaire qui y tenait une réunion publique à l’occasion du premier anniversaire de
l’assassinat d’un de ses dirigeants, le martyr Chokri Belaid.
Le Front Populaire (Tunisie) a célèbré le 8 Février le premier anniversaire de l’assassinat d’un de ses dirigeants, le martyr Chokri Belaid. Le local de Ensemble! à Montpellier était pavoisé ce samedi 8 février aux couleurs de la Tunisie et du Front Populaire.
Samedi 8 février, notre local , rue du Commerce, accueillait un meeting-débat du Front Populaire Tunisien.
Environ cinquante personnes ont participé aux discussions à l’occasion de la commémoration de l’assassinat de Chokri Belaïd (le 6février 2013).
La question des alliances est au cœur de la réflexion des camarades tunisiens Avec qui s’allier, tout en conservant une capacité à remettre au centre de l’action, les luttes sociales ?
Des intervenants ont souligné le rôle décisif joué
dans la dernière période par l’U.G.T.T. D’autres ont mis en cause le système
électoral prévu pour cette année et
appellent au boycott de cette campagne. Les organisateurs ont appelé à ancrer
le mouvement à la base. L’un d’entre eux a résumé sa proposition en trois
mots : « le travail , le travail, le travail ».
Ce souci de repartir du terrain pour ne rien concéder
aux forces réactionnaires a marqué cette réunion dynamique et combative digne
du mouvement qui soulève le peuple tunisien.
Voici le texte d’appel.
premier anniversaire de l’assassinat de notre camarade CHOKRI BELAID
Le
Front Populaire (Tunisie) célèbre le 6 Février le premier anniversaire de
l’assassinat d’un de ses dirigeants, le martyr Chokri Belaid.
Bien qu’il est
certain que les extrémistes religieux soient impliqués dans ce meurtre,
l’identité de ses commanditaires et des ses exécuteurs n’est pas encore
révélé.
Le précédent gouvernement de la troika, dirigé par le Mouvement
islamiste d’Ennahdha porte la responsabilité politique de cet assassinat, ainsi
que la responsabilité du terrorisme dont étaient victimes, les martyrs Mohamed
Brahmi, Lotfi Nagat, Belmufti, et d’autres militants et membres des forces de
sécurité et de l’armée.
Si le pays était au bord de la guerre civile, c’est
que les gouvernements précédents n’ont ni pris les mesures de sécurité
nécessaires ni protégé les libertés des citoyens. Pire encore, le mouvement
islamiste d’Ennahdha a cherché à pénétrer les forces de sécurité, tout en
formant ses propres milices dont les « comités de protection de la révolution ».
Le gouvernement actuel de Mehdi Jomaa doit assumer ses responsabilités dans
le dossier de la violence et du terrorisme et réparer les dégâts causés par les
précédents gouvernements corrompus. Ceci nécessite, du point de vue du Front
Populaire, les mesures suivantes:
– Etablir toute la vérité sur les
assassinats politiques, démanteler les réseaux de contrebande d’armes et
combattre les organisations terroristes,
– poursuivre judiciairement chaque
responsable et chaque partie impliqué dans des actes de violence ou d’incitation
à celle-ci,
– la dissolution des milices des «comités de protection de la
révolution», impliquées dans des actes de violence et de meurtre,
–
condamner et lutter fermement contres les discours d’inquisition appelant à la
violence et au meurtre,
– garantir la neutralité des mosquées, lieux de culte
et de tolérance pour tous les citoyens, et préserver la religion de toute
récupération politicienne.
martyrs et gloire à notre révolution.
publique, en présence de Riadh Ben Fadhel, dirigeant du Front Populaire
le
samedi 8 Février à 17h au 14 rue du commerce, Montpellier.
Front
populaire-Tunisie, coordination du Languedoc-Roussillon
Contact: 0608571066