Aude, municipales à Quillan, Carcassonne, Narbonne et Limoux. Revue de Presse

Dans l’Aude, comme dans la plupart des villes de notre région, le Front de Gauche est rassemblé et présente des listes indépendantes au premier tour à Quillan, Narbonne et Carcassonne. Le mouvement Ensemble ! est investi dans ces listes et participe à leur animation. A Limoux, par contre, le PCF a fait le choix d’une liste avec le PS, mais une liste soutenue entre autres par le PG et Ensemble se présente. 

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l’Aude, comme dans la plupart des villes de notre région, le Front de Gauche
est rassemblé et présente des listes indépendantes au premier tour à Quillan,
Narbonne et Carcassonne. Le mouvement Ensemble ! est investi dans ces listes et
participe à leur animation. A Limoux, par contre, le PCF a fait le choix d’une
liste avec le PS, mais une liste soutenue entre autres par le PG et Ensemble se
présente.

 

 

QUILLAN

A Quillan (Haute
vallée de l’Aude, la liste FDG est conduite par Nadine l’Hénoret militante à
Ensemble et issue de la Gauche Anticapitaliste

La
dépèche du Midi

Quillan.
Les dix priorités du Front de gauche

 

La
liste Front de gauche et citoyenne vient de lancer son deuxième tract dans les
boîtes aux lettres de laville. Nadine L’Hénoret, tête de liste, accompagnée de
ses colistiers, a présenté samedi dernier, lors de leur première permanence
dans le local du Parti communiste de Quillan,
les dix premières propositions «fondées sur notre analyse de la situation de
Quillan et sur les orientations du Front de gauche : l’humain d’abord». Il
s’agit selon elle de réorienter les ressources de la commune : «Un des grands
travaux à mettre en place en priorité est que chaque euro dépensé doit être
socialement utile et écologiquement responsable»; de développer la démocratie :
«Les réunions de quartier seront organisées avant la prise des grandes
décisions. Les citoyens y seront consultés et entendus»; de renouer avec une
gestion publique de l’eau «qui entraînerait une baisse conséquente du prix au
robinet»; d’en finir avec la désertification médicale : «Organiser des assises
de la santé avec les professionnels et les associations concernées»; de
développer l’emploi «par un effort suivi et attentif auprès des petits
artisans, commerçants et professionnels»; de défendre le service public : «Se
mobiliser réellement pour la défense et le développement des services publics.
En particulier, s’investir dans la ligne ferroviaire Carcassonne-Quillan et la
réouverture du tronçon Quillan-Axat»; de planification écologique «avec la mise
en place des économies d’énergie car impact positif sur les dépenses
publiques»; de soutenir les associations «sans favoritisme ni inégalités dans
le traitement et les subventions et maintenir les emplois communaux»; de mener
à bien une réflexion citoyenne sur la culture : «L’espace Cathare doit être mis
à disposition de tous plus facilement et de manière moins onéreuse. Accès à la
culture gratuit pour les scolaires et concertation auprès des intervenants
locaux et régionaux»; de se doter d’une politique sportive «à la hauteur des
compétences des nombreux clubs. Envisager la couverture de la piscine utile à
tous toute l’année plutôt que des petits lacs à touristes ouverts deux mois
dans l’année».

.

L’Indépendant

(NB le
journaliste confond le NPA et la Gauche Anticapitaliste désormais intégrée à
Ensemble ! 3°pillier,  du
FDG 

 

Municipales
à Quillan : le Front de gauche livre 10 premières propositions

 

Nadine l’Hénoret et ses colistiers ont ouvert
leur permanence hier matin. PHOTO/N.VdB.

À l’occasion de l’ouverture de sa permanence, hier matin, la liste
Front de gauche et citoyenne a développé ses premières propositions.Premiers à
avoir présenté leurs candidats, il y a quelques semaines, la liste Front de
gauche et citoyenne, conduite par Nadine l’Hénoret (NPA – en réalité Gauche
Anticapitaliste ), a inauguré hier matin sa permanence (*), au siège du Parti communiste
français, en présentant les dix premières propositions de campagne de la liste.
Dans un tract, en cours de distribution, la liste en annonce les grandes
lignes, basé sur les orientations du Front de Gauche et son analyse de la
situation de la commune de Quillan. Participatif, « ce projet sera
enrichi au fur et à mesure de nos rencontres avec les Quillanais »
,
avise la candidate qui fonde ses propositions « sur l’étude attentive
des dossiers de la ville depuis plusieurs années »
.

Le travail, la santé et le logement

Pour la candidate, l’objectif est clair : « Notre liste se
concentre sur le travail, la santé et le logement »
. Parmi ses
propositions, Mme l’Hénoret souhaite réorienter les ressources de la
commune
. « La priorité doit être donnée au social, chaque Euro
dépensé doit être socialement utile et économiquement responsable ».
La
liste Front de gauche et citoyenne préconise par conséquent de développer la
démocratie
en organisant des réunions de quartier avant de prendre de
grandes décisions et de se positionner en tant que « donneur
d’alerte »
pour combattre les « éventuels effets néfastes de la
concentration de communauté de communes ».

La liste entend également se mobiliser pour la défense des
services publics ; le développement de l’emploi,
avec un effort particulier
à destination des petits artisans, commerçants et agriculteurs favorisant la
mise en place d’une « économie sociale et solidaire » ; et
engager la commune aux côtés des professionnels de santé pour en finir avec
la désertification médicale
. « Face à l’urgence écologique, nous
mettrons en œuvre une planification écologique »
, explique la
candidate. Un plan qui comprendra la mise en place d’économies d’énergies et
d’amélioration énergétique
(isolation de bâtiments communaux, réseau de
chaleur communal, installations en solaire thermique et photovoltaïque).

Conformément aux orientations du Front de gauche, la liste promet
également de lutter pour renouer le plus rapidement possible avec une gestion
publique de l’eau
. Afin de soutenir les associations, la candidate
promet de revoir le traitement et les subventions de la commune « sans
favoritisme ni inégalités »
. Pour Mme l’Hénoret, la commune doit
se doter d’une politique sportive
à la hauteur des compétences des clubs et
mener à bien une réflexion citoyenne sur la culture. « Nous
préférons envisager la couverture de la piscine plutôt que la création de
petits lacs à touristes »
, poursuit-elle, affirmant sa volonté de mener
des projets « utiles à tous toute l’année ».

(*) La permanence de la liste Front de gauche et citoyenne, située au
siège de la section locale du Parti communiste français, sera ouverte les
mercredis de 14 h à 17 h et les samedis de 10 h à 12 h.

CARCASSONNE

A Carcassonne, la liste FDG-EELV est conduite par
Amandine Carazzoni, militante PCF, élue sortante exclue de la majorité PS.  Ensemble ! est représenté notamment
par Bernard Dauphiné en  second de
liste et Rosine Charlut en cinquième place.

Voir aussi Présentation
de « Carcassonne la citoyenne », liste soutenue par le Front de Gauche et EELV

 

La
dépèche du Midi

A.
Carazzoni, tête de liste de Carcassonne, la Citoyenne : la force d’une
conviction

Après avoir été «virée» de la majorité
municipale par Jean-Claude Pérez, Amandine Carazzoni conduira aux côtés des
Verts, du Front de Gauche, de Convergence communiste la liste Carcassonne,
la citoyenne. Une liste qui entend défendre les services publics et offrir un
autre choix de société.

Ses convictions, ses utopies, son engagement
sont intacts. Amandine Carazzoni, tête de liste de Carcassonne, la Citoyenne,
est assurément l’épine dans le pied de la gauche plurielle. Virée de la
majorité municipale par Jean-Claude Pérez a choisi de jouer une partition
politique où s’agglomère Europe Écologie les Verts le Front de Gauche, des
communistes.

Un choix assumé où elle entend défendre les
valeurs d’une autre gauche, loin des petits arrangements socialistes. Le projet
de Carcassonne la citoyenne, c’est avant tout un projet collectif, tourné vers
le citoyen et l’économie. Mais une économie sociale et solidaire, loin des
diktats du capitalisme financier. Et si elle admet que «l’économie n’est pas de
la compétence de la ville», Amandine Carazzoni croit en «l’accompagnement des
projets» au travers de la création «d’un pole de développement économique
municipal en lien avec les services de la communauté d’agglomération». L’autre
cheval de bataille de Carcassonne la citoyenne est de remettre le citoyen au
cœur du débat démocratique. «Les habitants de la ville, doivent aussi pouvoir
décider de leur avenir», prône la candidate. «Ce ne sont pas trois élus et deux
cadres dans un bureau qui doivent décider pour une majorité», estime-t-elle
encore. Autre marque de fabrique de la liste : la volonté de défendre les
services publics et les services municipaux. «Il ne faut pas réduire le nombre
d’agents», note la candidate, soucieuse aussi de «tourner le dos au
libéralisme» et de «dessiner une autre société». Enfin, sur les discours
d’exclusion qui fleurissent à droite, Amandine Carazzoni invite tous les
représentants de la droite «revenir à un débat plus sain».

Et de conclure : «le tous contre tous ne nous
amène à rien».

.

NARBONNE

A Narbonne,
le Front de Gauche est aussi rassemblé sur une liste autonome au premier trour.
Annie Chamelton qui a signée l’appel d’Ensemble! est
en 4ème position

 

La
dépèche du Midi

 

Narbonne.
J.-P. Maisterra tête de liste de FDG élargie

C’est officiel depuis hier matin. Jean-Pierre
Maisterra sera la tête de liste de la liste Front de gauche élargie qui aura
pour nom : Narbonne
à gauche, citoyenne, solidaire, écologique.

Ce sont les membres de la liste qui après
discussion de chaque colistier a désigné Jean-Pierre Maisterra. «La première
question était : quelle personnalité pouvait apporter visibilité et un plus et
notamment un ancrage à gauche ?», commente celui qui sera pour la première fois
tête de liste aux élections municipales. «Jean-Pierre, c’est une notoriété, une
compétence, une expérience. C’est notre meilleur porte-parole», ajoute Clément
Martinez.

La «citoyenne» de 50 ans de moyenne d’âge
sera définitive ce lundi et dont ses membres sont des personnes impliquées dans
le tissu associatif et écologique. «La majorité n’a pas de carte d’aucun parti»

Pour le titre de la liste, la réflexion de
ses membres est partie sur quatre réflexions. «Narbonne est à l’image de la
France avec une droite divisée par la lutte des chefs et démunie par le PS qui
s’est approprié son programme. Où est la gauche à Narbonne ? C’est nous qui la
représenterons par nos engagements et nos propositions», énumère le leader
narbonnais. «Le camouflage de l’élection politique alors que Narbonne a perdu
la base Intermarché, Chapitre, Ducros-Mory» ou encore «Rompre avec un type de
gestion qui est le clientélisme» et enfin «retrouver la démocratie
participative active avec une reconquête publique notamment pour l’eau».

Alors Clément Martinez veut s’occuper de
l’électorat abandonné. «Il y a un abandon du PS tant au plan local que national
de son électorat traditionnel. Nous sommes la liste de gauche, ouverte, modérée
et ambitieuse».

Jean-Pierre Maisterra pouvait lancer la campagne. «Le
chômage est à 17 % à Narbonne tandis que le logement social (HLM) voit
l’augmentation des loyers de 10 % par semestre durant deux ans, soit 40 %
d’augmentation».

 .

LIMOUX

Il s’agit d’une
des rares villes du Languedoc Roussillon avec Perpignan où le PCF a décidé de
reconduire l’alliance avec le PS. La liste est donc montée par deux composantes
du FDG : le PG et Ensemble ! ainsi que par une organisation issue du
PCF (ACC 11) et le POI.

 

La
dépèche du Midi

Limoux
à gauche, enfin ! les premiers noms de la liste

Pour sa première conférence de presse, Limoux
à gauche, enfin ! dessinait les contours de son programme et laissait entrevoir
les premiers noms qui seront sur la liste.

Première conférence de presse de la liste Limoux à
gauche, enfin ! Une liste à plusieurs composantes, revendiquée «comme une belle
opportunité démocratique pour la ville» et soutenue par le Front de gauche,
l’association Convergence Communiste 11, le Parti de gauche, des militants
communistes, le Parti ouvrier indépendant, la Fase et des citoyens de la
société civile. Avant la présentation officielle des trente-trois noms de la
liste, qui aura lieu le 28 février, à 18 h 30, à la salle Louis-Costes, cette
première rencontre devait porter des arguments de contradiction aux élus en
place qui, selon Marie-Jeanne Rivera, inspirent «de la crainte» et parler du
programme, l’ADN de Limoux à gauche, enfin ! Il s’agissait d’évoquer : «Les
sujets de mécontentement, de colère, voire de désespoir de nos concitoyens…
dans une ville rose devenue morose», expliquait en préambule la probable tête
de liste de Limoux à gauche, enfin ! Jean-Didier Carré, 45 ans, rédacteur
territorial au conseil général de l’Aude, issu de la société civile. Un nouveau
venu dans le paysage politique local, très à l’aise dans son costume d’opposant
qui pointait du doigt «un taux de chômage élevé, des retraites indignes, une
dégradation de l’environnement…» comme étant «le fruit d’une politique dirigée
par les banques, relayée par l’Union européenne, le gouvernement et nos élus
locaux et qui génère un sentiment d’insécurité…». Il affirmait vouloir
«impulser une autre politique pour Limoux. Lorsque nous serons élus
majoritaires, nous engagerons une politique de l’emploi active et réactive,
nous reviendrons à des régies publiques, notamment pour la distribution de
l’eau, nous reverrons le calcul des impôts locaux trop élevés… nous redonnerons
une impulsion touristique, nous développerons la culture de maraîchage pour les
cantines scolaires, nous créerons une maison de la jeunesse et de la culture,
une médiathèque, nous revitaliserons les quartiers…». Dans cette démarche
politique qui se veut novatrice sur Limoux, on découvrait aux côtés de
Jean-Didier Carré, Matthieu Chanut, 37 ans, technicien forestier, qui défendait
«les jardins collectifs… les circuits courts pour la première énergie à
dépenser ici sur place pour se chauffer chez les particuliers et dans les
collectivités locales, le bois» ; Jacqueline Gavet, 72 ans, du Parti ouvrier
indépendant, militait elle contre «les réformes territoriales qui cassent la
République et font disparaître les services publics et augmenter les impôts
locaux». Les membres de la liste, intervenants ou présents dans la salle
étaient : Jean-Didier Carré, Jean-Michel Gavet, Patrick Bisquert, Maria Cros,
Marie-Jeannne Rivera, Matthieu Chanut et Laura Tessier.


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