Aéroport de Toulouse : le tour de passe passe de Montebourg 

Dans un entretien auprès de Public Sénat et de Sud Radio, M. Montebourg s’est élevé contre la privatisation de l’aéroport de Toulouse-Blagnac. Pourtant il est bien un des acteurs de cette privatisation puisqu’il l’a initiée !

« Dans un entretien auprès de Public Sénat et de Sud Radio, M. Montebourg s’est élevé, sans rire, contre la privatisation de l’aéroport de Toulouse-Blagnac. Pourtant il est bien un des acteurs de cette privatisation puisqu’il l’a initiée !

Pour justifier sa politique lorsqu’il était ministre, il a utilisé les éléments de langage propres à la politique social-libérale des gouvernements Hollande : il s’agissait d’une ouverture du capital et pas d’une privatisation ! Le méchant est donc M. Macron qui a privatisé.

En réalité, les deux ont mené la même politique qui a abouti à une privatisation sous la forme d’une vente des actions de l’État. Cette vente s’est transformée en scandale politique du fait de la disparition provisoire du nouveau PDG de casil Europe, M. POON, soupçonné en Chine de corruption.

Et le scandale politique s’est doublé d’un pillage des biens de l’aéroport par le nouvel actionnaire.

Au passage, M. Montebourg s’émeut de la nationalité du repreneur. Pour nous, pas de doute, français, chinois, saoudien ou britannique, une société privée aura le même objectif : faire du profit, le plus vite possible sans prendre en compte les intérêts des salarié-e-s de l’aéroport ou des riverains.

M. Montebourg veut revenir en arrière s’il est élu. Comment va-t-il donc s’y prendre ? Pour nous, une seule solution est envisageable : la nationalisation sans indemnités.

Myriam Martin, conseillère régionale groupe Nouveau monde En Commun

Porte parole nationale de Ensemble ! Front de Gauche

Partager :
Ensemble 34