Montpellier, Toulouse, Bordeaux et Lyon. La privatisation de grands
aéroports de province est « toujours d’actualité » mais la décision doit
être prise rapidement, faute de quoi le processus sera abandonnée à
l’approche des élections de 2012, a déclaré vendredi le secrétaire
d’Etat aux Transports. (Midi Libre)
L’Etat sur le point d’ouvrir le capital de cinq aéroports (TF1 news le 30 mars)
La décision du gouvernement sur une cession du capital des grands aéroports de province est imminente, affirme le quotidien La Tribune. […] Plusieurs investisseurs privés sont à l’affût, tel Vinci
qui ne fait pas mystères de ses ambitions dans le secteur. Le
gestionnaire des aéroports parisiens ADP lorgne lui sur l’aéroport de
Lyon. Les noms du groupe de services Veolia ou de la banque d’affaires australienne Macquarie circulent également.L’Etat avait décentralisé en 2004 la gestion
aéroportuaire au niveau des collectivités locales, qui détiennent
aujourd’hui 15% des grands aéroports régionaux (Nice, Lyon, Marseille,
Toulouse et Bordeaux, par ordre d’importance) au côté des chambres de
commerce et d’industrie (25%). L’Etat a conservé 60%.En 2005, la loi 2005 autorisant l’ouverture du
capital d’ADP prévoyait en outre la transformation des principales
plateformes régionales en sociétés anonymes en vue de l’ouverture du
capital. Dans cette perspective, Lyon, Toulouse, Bordeaux et Nice ont,
dès 2007/2008, abandonné leur statut d’établissement public.Selon La Tribune, qui cite encore des
sources proches du dossier, l’Etat céderait un peu moins de 50%, ce qui
lui permettrait, en s’associant avec les collectivités et les CCI, de
conserver la majorité du capital, au moins jusqu’en 2013.Aéroport Montpellier Méditerranée (illustration : aerien 09.jpg)