Même si ce n’est que provisoire, le tribunal administratif de Melun a donné raison vendredi soir aux grévistes, qui s’opposaient à la réouverture de la raffinerie de Grandpuits.
L’intersyndicale avait introduit dans la journée une procédure en référé pour contester l’entrave au droit de grève. Cependant la multiplication des réquisitions préfectorales a pour but de prolonger au jour le jour l’approvisionnement, mais cela ressemble à de l’acharnement… pourquoi ? La cellule de crise du gouvernement a compris que tout se joue là ! Celui-ci y concentre son énergie (sans jeu de mot), c’est le maillon faible de l’engrenage économique ou les producteurs que nous sommes peuvent encore exercer leur pouvoir direct.
[Dessin tiré de La Mèche, le journal qui vous met à la retraite]
Renforcer Le socle de la victoire !
Des salariés des raffineries sont en grève et c’est sur leurs piquets de grève que nous devons concentrer nos efforts… Soyons à leurs cotés ! Déplaçons-nous ! Relayons-nous ! Organisons-nous pour qu’ils tiennent ! Appelons-les ! Contactons-les par mail ! http://www.raffineriegrandpuits.fr/index.php?page=Laisser-un-message
Envoyons nos chèques pour qu’ils durent jusqu’à la défaite de Sarkozy.
Les retraités, les chômeurs, les étudiants, les salariés en grève, d’autres salariés et précaires, au chômage technique, libérés de la perte de salaire mais souhaitant soutenir la lutte, doivent planifier leurs disponibilités pour renforcer les effectifs.
En 1995, les cheminots ont fait céder le gouvernement en paralysant certains rouages de l’économie !
En 2010, les pétrochimistes feront plus avec notre soutien ! Si on le peut… on fait grève, on alimente les caisses de grève et on renforce le blocage de l’économie.
Lorsque des entreprises licencient des travailleurs et dévastent des vies entières, elles ne se posent pas la question de priver les gens d’aller au travail, parfois pour des mois ou des années…alors…
Alors, chacun doit comprendre cette riposte, supporter ces contraintes, contribuer au succès de ce combat pour qu’il soit le plus bref et efficace possible, accepter la gêne c’est déjà lutter. Car l’enjeu est de taille, résister pour inverser le transfert des richesses du salariat vers l’actionnariat ! C’est bien de cela dont il s’agit, ici et maintenant, dans toute l’Europe aussi.
Ils veulent démanteler un à un chaque pilier constituant les décisions prises par le Conseil National de la Résistance : les services publics, les retraites et demain la Sécurité Sociale (ces trois socles républicains n’ont pas vocation à être rentables mais utiles).
Réduire, réduire, réduire au maximum la masse salariale dans les entreprises, les services publics, pour augmenter, augmenter et encore augmenter la masse actionnariale offerte aux spéculateurs.
Cette logique implacable du système libéral détruit nos vies au quotidien, appauvrit et endette l’Etat.
Voila pourquoi ils s’attaquent aux bastions sociaux qui existent ici et ailleurs, le système par répartition du financement de nos retraites en est le précieux exemple. Mais comment ne pas voir qu’en diminuant la part attribuée aux salaires, qu’en réduisant les effectifs, le gouvernement vide les caisses de l’Etat, la crise est passée par là ! Alors qu’ils payent !
Il en sera de même pour les autres piliers du « modèle social français » si nous ne les stoppons pas aujourd’hui. Nous n’avons jamais été aussi proche de stopper leur avidité à l’égard de ce modèle ! Reprenons l’offensive ! Sarkozy cèdera !
Le capitalisme du XXIème siècle veut dépouiller la rétribution salariale au profit de l’actionnariat…
Le socialisme du XXIème siècle fera l’inverse !
Pour le secrétariet du NPA Béziers, Alain