POUR LA RÉGULARISATION DE MOHAMED IKNI

Ce sans papier algérien de 36 ans, débouté du droit d’asile par l’OFPRA, vit et travaille en France depuis 8 ans.

Mohamed est toujours en Hospitalisation d’Office, à l’Hôpital d’Uzès, après 2 tentatives d’expulsion.. et de suicide !L’hiver dernier, l’enfant qu’il attendait avec sa compagne décède dans des circonstances dramatiques qui font aujourd’hui l’objet d’une procédure pénale où Mohamed est partie civile. Depuis, tous les deux ont sombré dans une profonde dépression : au traumatisme de la mort du bébé vient s’ajouter la perspective de la séparation et du retour en Algérie. En effet, n’étant plus père d’un enfant français, Mohamed peut être expulsé à tout moment…

RAPPEL DES FAITS

6 septembre
: Mohamed est arrêté à la terrasse d’un café de Valence.

7 septembre : Le Juge des Libertés et de la Détention refuse de l’assigner à résidence. Il est conduit au centre de rétention administrative de Nîmes sans avoir pu revoir sa compagne ni préparer son départ .

10 septembre : Le tribunal administratif de Nîmes confirme l’Arrêté de Reconduite à la Frontière pris par le Préfet de la Drôme pour séjour irrégulier.
Dès son arrivée, Mohamed demande à pouvoir rencontrer un médecin psychiatre et à bénéficier d’un traitement adapté à son état psychique et physique : insomnies, dépression, angoisses, épuisement nerveux, hypertension. Sans être entendu.

20 septembre : PREMIERE TENTATIVE D’EXPULSION VERS L’ALGERIE, PAR BATEAU : À Marseille, les marins SNCM solidaires refusent de l’embarquer à bord du « Méditerranée ». Mohamed retourne au centre de rétention de Nîmes.

23 septembre : DEUXIEME TENTATIVE D’EXPULSION VERS L’ALGERIE, CETTE FOIS-CI PAR AVION : quand à 5h du matin, Mohamed apprend qu’il va être expulsé, désespéré, il tente de mettre fin à ses jours en avalant des médicaments. Il est transporté par le SAMU au service des urgences du CHU Carémeau. Dans l’après-midi la Préfecture de la Drôme demande la prolongation de la rétention de Mohamed et fait pression sur l’hôpital pour qu’il sorte. SCANDALE : Mohamed est déperfusé et emmené au Palais de Justice quelques minutes avant la fin de sa rétention. Une centaine de militants RESF assistent à l’audience : le JLD prolonge de 15 jours la rétention de Mohamed, qui fait appel. Il retourne au CHU.

25 septembre : Mohamed IKNI quitte le CHU pour réintégrer le CRA.

26 septembre : Mohamed exprime avec beaucoup de courage et de maîtrise son désir d’obtenir une assignation à résidence afin de « partir dignement », de revoir sa compagne pour discuter de leur avenir et d’effectuer les préparatifs matériels de son départ. Le délibéré va durer presque 2h et confirmer la décision du JLD rendue dimanche. Mohamed retourne au CRA.

27 septembre : RASSEMBLEMENT DEVANT LA PREFECTURE DE LA DROME.

28 septembre : RASSEMBLEMENT DEVANT LE CRA DE NIMES.

29 septembre : Le Préfet du Gard valide le certificat médical rédigé par le médecin Psychiatre appelé à examiner Mohamed et le place en Hospitalisation d’Office au CHS d’Uzès.

DEPUIS NOUS DEMANDONS SANS ÊTRE ENTENDUS
A ÊTRE RECUS PAR LES PREFETS
DE LA DRÔME ET DU GARD.

FASTI, APTI du Gard, RESF 30, ASTI de la Drôme, CONFEDERATION PAYSANNE DE LA Drôme et du Gard.

La pétition que vous trouverez ici (mise en ligne sous peu) est à renvoyer à 
Philippe Gasser 1 rue St julien 30700 UZES
ou : RESF Alès – c/o FSU – Bourse du Travail – 7 place Georges Dupuy – 30100 ALES

Partager :
Ensemble 34