Grève reconductible des cliniques privées : le point sur les actions du 8 au 11 juin


Ci-dessous les photos et des comptes rendus, par notre correspondant, des manifestations des employés des cliniques du 8 au 11 juin après deux semaines de grèves.

Le point vendredi 11 juin (infos du site de l’UL CGT Montpellier)

A retenir sur l’agenda:

Jeudi 17 juin à 20h00 au Rockstore

Concert de soutien pour les grévistes (entrée 5€) (Palavas Surfers, rock énervé…Öfö am, rock progressif instrumental)

Le site Info Sécu Santé Social du NPA

http://siteinfosecusante.free.fr/


Au sommaire

Dernière minute (11 juin): reprise à la clinique de la Lironde. UN BEAU MOMENT DE SOLIDARITÉ A LA CLINIQUE DE LA LIRONDE (par notre correspondant). Le point de vue de la CGT de la Lironde. D’autres infos nous parviennent…

11 juin: le conflit est terminé chez Oc Santé. Voir ci-dessous ainsi que notre commentaire sur des positionnements de médecins inacceptables

10 juin: dernière minute, accord signé dans 6 cliniques (voir ci-dessous)

Lire le tract du NPA 34 sur la grève des cliniques à Montpellier

…………………………….

Vendredi 11 juin: le point sur les luttes des salarié-es des cliniques privées

Jeudi 10 juin, un accord a été signé pour les six cliniques (Millénaire, Clémentville, Fontfroide, St Martin de Vignogoul, les Oliviers, St Roch) du groupe Oc Santé:

Ø Augmentation de la valeur du point d’indice, 2,1% à compter du 1er Juillet 2010, qui sera augmentée de la moitié de l’éventuelle revalorisation du point d’indice de la Convention Collective nationale de l’Hospitalisation Privée (négo 2010).

Ø Augmentation de la valeur du point d’indice, 0,5% à compter du 1er Janvier 2011 Les revalorisations éventuelles du point d’indice de la convention collective Nationale de l’hospitalisation privée, qui pourraient intervenir en 2011 seront sans incidence sur les salaires revalorisés comme ci-dessus.

Ø Les salariés dont le coefficient est inférieur à 197 bénéficieront d’une augmentation de salaire équivalente à celle applicable à la valeur du point d’indice.

Ø L’entreprise prendra en charge les salaires correspondant à trois jours de grève pour les salariés travaillant entre 10 et 12 heures et quatre jours pour les salariés dont le temps de travail est inférieur à 10 heures. Les salariés pourront affecter trois jours de congés ou de récupération d’heures ou de jours fériés sur la période de grève. Le reste des retenues de salaire pourra être échelonné sur six mois à compter du 1er juillet 2010 à la demande du salarié.

En ce qui concerne la clinique de la Lironde (Groupe Clinéa-Orpéa), aucune négociation n’a été ouverte, les salariés ont décidé de reprendre le travail ce matin. La lutte se poursuivra sous des formes différentes.

Le groupe Clinéa-Orpéa, par exemple, a fait 62 millions d’euros de bénéfices en 2009 et rien qu’au 1er trimestre 2010, son résultat s’est encore amélioré de 16,2 %.

En revanche, les négociations et la lutte se poursuit pour les salariés de la clinique St Jean (médi-partenaire), Rech (groupe général de santé) et la clinique du Parc (Clinipôle).


Jeudi 17 juin à 20h00 au Rockstore Concert de soutien pour les grévistes (entrée 5€)

(Palavas Surfers, rock énervé…Öfö am, rock progressif instrumental)

(UL CGT Montpellier)

Dernière minute (11 juin): reprise à la clinique de la Lironde.


UN BEAU MOMENT DE SOLIDARITÉ A LA CLINIQUE DE LA LIRONDE (par notre correspondant)

Ce vendredi matin, les grévistes de la clinique psychiatrique de La Lironde ont décidé de reprendre le travail, après plus de 2 semaines de grève, sans avoir rien obtenu, sans même avoir eu de contacts avec leurs patrons.

Une fière rentrée en fanfare, soutenue par les grévistes des autres cliniques toujours solidaires.

De l’émotion, bien-sûr, de la tristesse, des questionnements, mais pas d’amertume.

La fierté d’avoir mené une lutte dans l’unité du personnel, dans l’unité avec les autres cliniques privées, jusqu’à cette reprise digne et collective.

Et puis la haine de ces patrons qui se réfugient dans l’anonymat, qui préfèrent ignorer leurs salariéEs que de condescendre à discuter avec eux.

N’oublions pas Clinea-Orpea, patrons de choc et de mépris … On a même le droit de leur téléphoner ou de leur écrire pour leur faire savoir ce qu’on pense de leurs méthodes.

ORPEA et sa filiale CLINEA

Siège : 1-3, rue Bellini 92806 Puteaux Cedex – Tél. : 01 47 75 78 07

orpea@orpea.net

Activité : 252 sites en France (300 en Europe) dont 200 d’hébergement des personnes âgées et 52 sanitaires, à travers la filiale CLINEA, (22 cliniques de psychiatrie, 30 de soins de suite, rééducation et réadaptation fonctionnelle). 1er acteur français privé dans le champ SSR et psychiatrie

Direction : PDG : Dr. Jean-Claude MARIAN

DG Délégué : Yves LE MASNE

Actionnariat : famille MARIAN, 33%, Sempre 17%, public 50% (côté en bourse)

Claude Dubois

Reprise du travail à la clinique La Lironde /ORPEA CLINEA le vendredi 11 juin 10 h (le point de vue de la CGT de la clinique)

La reprise

Les salariés de La Lironde (grévistes à 95 %) ont repris le travail ce matin, dans la dignité, après avoir mené une lutte exemplaire de 15 jours de grève, sans avoir obtenu la moindre négociation de leur direction locale ou nationale.

Des délégations de plusieurs établissements, soit une cinquantaine de salariés, ont accompagné les salariés de la Lironde par une haie d’honneur, saluant  »  »leur courage et leur bravoure » « . La solidarité n’est pas un vain mot !

Le syndicat Cgt de la Lironde et ses militants ont fait rentrer chaque salarié, saluant chacun, sous les applaudissements, avant qu’ils ne pointent, encadrés par le directeur, M.Gerard et une DRH, MME Waldoung; loin d’etre humiliant le pointage s’est transformé en  » »happening » » joyeux et moqueur.

La demande de négociation d’un protocole de reprise a été encore ignorée.

CLINEA ORPEA continue à montrer son mépris le plus absolu envers son personnel et la Cgt.

Le conflit

Les salariés de La Lironde ont compris depuis le début du conflit que le groupe CLINEA ORPEA ne gérait pas une grève mais menait une  » »guerre » » contre ces salariés qui osaient se rebeller, et insulte suprême, avec la Cgt.

Rien n’a été épargné aux grévistes depuis 15 jours: importation de personnels des 4 coins de la France, en avion + taxis+ hébergement etc… personnel pas toujours compétent (une directrice du groupe ayant tenu … une infirmerie).

Au 1er jour de grève, vigiles et chiens bloquaient l’entrée; les vigiles sont restés tout le temps du conflit.

Les patients ont été évacués progressivement, soit vers d’autres établissements mais le plus souvent vers leur domicile (guéris ?!); les médecins psychiatres semblent avoir accepté cette situation, et ont souvent accordé des permissions, thérapeutiques ou non, sans sorties administratives, permettant ainsi la continuité du financement de la sécurité sociale.
La Sécu a ainsi financé la grève, à son insu.

Croyez vous que les tutelles ont réagi ? L’ARS a maintenu une position hostile envers les grévistes de tous les établissements, n’ayant constaté (!) aucune anomalie ou irrégularité dans les établissements alors que les inspecteurs dressaient, eux des PV sur certains établissements (toutes les enquêtes ne sont pas terminées).

Croyez vous que l’Etat a réagi ? Le préfet (ou son directeur de cabinet), rencontrés 3 fois durant le conflit, a montré son impuissance à protéger  » »le droit de grève » » et à obliger les employeurs à négocier:  » »Il est fini le temps où le préfet pouvait obliger les patrons à s’assoir autour d’une table » » nous a-t-il déclaré !

C’est pourtant l’ARS (et avant l’ARH) qui a donné aux opérateurs privés des parts de plus en plus importantes dans l’organisation des soins (au détriment de Hôpital public). L’ARS n’assume pas ses responsabilités: elle culpabilise les grévistes par la menace  » »d’un risque sanitaire majeur » » sans faire le moindre effort pour éliminer ce risque par la voie la plus pertinente: des négociations loyales entre employeurs et syndicats.

Le préfet a d’abord, après une semaine de conflit, proposé un  » »facilitateur » », le professeur PUJOL, homme de bonne volonté, probablement, mais bien impuissant face à des groupes financiers. La nomination d’un médiateur a permis ensuite de débloquer les négociations sur le groupe OC SANTE et pour d’autres établissements où des négociations sont en cours.

Et pour La Lironde ? Malgré les engagements  » »sans obligation de résultat » » du Préfet de proposer une médiation, ORPEA CLINEA reste sourd et … muet. Un nouveau courrier a été adressé au préfet ce jour réclamant une médiation urgente et indispensable.

Les salariés de la Lironde ont compris que la lutte était inégale, le groupe disposant de fonds illimités pour faire plier les grévistes, qui eux ne disposent que des salaires de misère.

Les salariés de La Lironde et leur syndicat Cgt ont certes perdu cette lutte sur leurs revendications, mais sortent grandis de ce conflit par des acquis que personne leur enlèvera: cette fierté de porter une lutte juste et légitime avec leurs collègues des 10 autre cliniques, dans un mouvement massif, solidaire et démocratique.

Les structures de la Cgt ont soutenu ce mouvement avec un investissement extraordinaire particulièrement l’UD 34 et l’USD.

Les collectes de soutien ont ramené plusieurs milliers d’euros.

De nombreuses personnalités du monde associatif et politique ont aussi soutenu ce mouvement.

Le syndicat Cgt continuera la lutte engagée, renforcé par de nouveaux syndiqués; contrairement aux apparences ORPEA CLINEA sort affaibli par ce conflit, ayant perdu toute crédibilité en utilisant des méthodes de voyous au nom de la sécurité des patients, ces derniers ayant constamment soutenu les grévistes (plus ou moins discrètement).

Les masques sont tombés ! Et ce n’est pas leur syndicat maison ARC EN CIEL qui fera toujours la pluie ou le beau temps …

Cette lutte en appelle d’autres, plus larges et mieux coordonnées nationalement !

Et comme disait une ASH gréviste, smicarde, après la perte de la moitié de son salaire:  » »il n’y a pas que l’argent dans la vie » »

Non décidémént les marchands de Santé n’auront pas le dernier mot !

Philippe GALLAIS, délégué syndical Cgt de La Lironde

La Lironde, le 11 juin 2010

Dernières infos qui nous parviennent

De la CGT de la Lironde (hier soir): l’AG a voté la reprise du travail demain ; sans négo depuis 15 jours.

Rassemblement vendredi 11 juin à 8 h 30 pour accompagner les délégués pour protocole de reprise

Le syndicat Cgt accompagnera chaque gréviste dans la dignité et fierté

Ce soir ( jeudi) grande java; on aurait dit qu’on avait gagné !

Beaucoup de fierté d’avoir participé à un tel mouvement, des liens chaleureux,
bon état d’esprit: une lutte qui en appelle d’autres, TOUS ENSEMBLE.

Bravo camarades pour le travail accompli;
les victoires des uns appartiennent à tous

Bonne lutte pour ceux pour qui il reste du grain à moudre.

Voici l’accord signé aujourd’hui (10 juin) dans les six cliniques du groupe Oc Santé:

1. La valeur du point d’indice est augmentée de 2,1% à compter du 1er Juillet 2010 Elle sera augmentée de la moitié de l’éventuelle revalorisation du point d’indice de la Convention Collective nationale de l’Hospitalisation Privée qui pourrait intervenir au titre de 2010.

2. La valeur du point d’indice sera augmentée de 0,5% à compter du 1er Janvier 2011 Les revalorisations éventuelles du point d’indice de la convention collective Nationale de l’hospitalisation privée, qui pourraient intervenir en 2011 seront sans incidence sur les salaires revalorisés comme ci-dessus.

3. Les salariés dont le coefficient est inférieur à 197 bénéficieront d’une augmentation de salaire équivalente à celle applicable à la valeur du point d’indice.

4. L’entreprise prendra en charge les salaires correspondant à trois jours de grève pour les salariés travaillant entre 10 et 12 heures et quatre jours pour les salariés dont le temps de travail est inférieur à 10 heures. les salariés pourront affecter trois jours de congés ou de récupération d’heures ou de jours fériés sur la période de grève. Le reste des retenues de salaire pourra être échelonné sur six mois à compter du 1er juillet 2010 à la demande du salarié.

Deuxième rencontre le 9 juin pour la clinique RECH à la table de négociations dans les mêmes conditions qu’hier ,
la direction nous présente une deuxième proposition soit 1,8 % de la valeur du point et rien d’autre !!( hier c’était 1,5 % de la valeur du point)

Cette rencontre a été proposée aux salariés et rejetée en l’état .

La direction a décidé de nous revoir vendredi toujours dans les mêmes conditions et comme hier et aujourd’hui il leur a été répondu que l’on se déplacerait qu’à la seule condition de nouvelles propositions.

Aujourd’hui (10 juin) première rencontre avec le groupe GDS (filiale Médipsy) qui a enfin accepté de rencontrer la déléguée CGT, une délégation du personnel ainsi que le Pr Pujol comme facilitateur de négociations pour discuter de la revendication que portent les 10 cliniques en grève depuis 15 jours (soit 10% d’augmentation de la valeur du point ).

Après , une demande d’accord sur l’organisation d’un service minimum que nous n’avons pas voulu discuter, la direction nous propose 1,5 % de revalorisation du point, également donné sur le 13ème mois.
Pour l’instant c’est le seul groupe qui a discuté sur le point alors que dans un autre groupe régional des propositions sont faites mais en aucune façon on ne touche au point.

Nous avons reconduit la grève pour demain en avertissant notre direction que nous reviendrons à la table que si des choses acceptables étaient proposées, pas question de se faire balader,si pas mieux que cela !!!

Ce soir les salariés restent déterminés !!

CGT Rech

11 juin; le conflit est terminé chez Oc Santé

Hier en fin de journée, un accord a été signé entre le groupe Oc Santé et le syndicat CGT. Par conséquent, selon le syndicat, « le travail doit reprendre au plus tard » ce matin dans les cliniques du groupe Oc Santé, soit six (Millénaire, Saint-Roch, Clémentville, Fontfroide, Saint-Martin- de-Vignogoul et Les Oliviers) des dix établissements concernés par la grève de personnels de santé qui a débuté il y a plus de quinze jours maintenant.

Le préfet de l’Hérault et la directrice générale de l’Agence régionale de santé souhaitent que « les négociations se poursuivent dans les autres cliniques sous l’égide du professeur Henri Pujol ou par la médiation de la directrice du travail, Anne-Marie Sabatier, y compris dans la clinique de la Lironde », où le dialogue au niveau local n’a pas encore eu lieu.

A la clinique du Parc, à Castelnau-le-Lez, le mouvement perdure avec 10 % de grévistes. Néanmoins, lundi en fin de matinée, direction, personnel et syndicats (sauf la CGT) sont parvenus à un accord signé par les syndicats majoritaires sur la base d’une majoration salariale de 3 % sur les bas salaires et 2 % pour le reste du personnel. Le directeur de la clinique, Serge Constantin, estime que « la négociation est normale et même noble. Mais la commencer par des revendications avec une hausse de 10 % n’est absolument pas réaliste. » La clinique est affectée dans son activité, notamment au niveau du bloc opératoire, mais fonctionne avec cet accord passé « avec la majorité des représentants des salariés » (Midi Libre 11 juin 2010)

(des rassemblements étaient prévus ce matin devant les cliniques de la Lironde (Saint-Clément-de-Rivière) et Rech (Montpellier))

Commentaire du NPA 34: On trouve à nouveau dans Midi Libre (voir lien ci-dessous) un article qui donne le point de vue de médecins qui déplorent les conséquences de la grève sur les patients. Comme nous l’avions déjà souligné, le positionnement des praticiens qui est proposé dans le quotidien, sous l’apparence de la neutralité « professionnelle » et sous couvert de pointer la souffrance induite par ce conflit chez les patients, est une attaque contre les grévistes dont il est souligné ouvertement « l’irresponsabilité« .

On pourra s’interroger si, derrière ce professionnalisme et cette compassion affichée pour les malades, ces médecins (nous ne les mettons pas tous dans le même piètre sac) ne sont tout simplement pas en train de faire jouer des liens très forts qu’ils ont avec leurs directions: liens inavouables car fondés sur des solidarités financières, peut-être même politiques. Alors va pour la déploration sur les « pauvres » patients (on nous épargne le vocabulaire de la prise d’otage, mais grattez, il n’est pas loin) mais n’y avait-il pas moyen d’imputer cette indéniable souffrance aux seuls responsables du conflit: les patrons de la santé décrochés des préoccupations de santé car accrochés à une logique purement financière au profit des actionnaires et donc au détriment des salariés? Curieux quand même ce point … aveugle (!!)…assez paradoxal, mais au fond pas si étonnant, chez certains professionnels de la … santé à l’humanité décidément à géométrie variable!

Nous appelons les patients à ne pas se laisser influencer, dans leurs relations à leur praticien, par cette compassion « biaisée » : elle n’est qu’une arme de guerre contre des personnels qui revendiquent, à travers des hausses de salaire, la dignité qui leur est déniée! Et ce déni, mesdames et messieurs les médecins, est aussi une souffrance. Est-elle si difficile à voir chez des gens que vous avez pourtant quotidiennement…sous les yeux?!

Article de ML à lire ici: http://www.midilibre.com/articles/2010/06/11/MONTPELLIER-On-ne-parle-pas-de-la-souffrance-des-patients-1264319.php5

Dernière minute: accord signé dans 6 cliniques(tiré d’une dépêche de Midi Libre de 21 h 20 le 10 juin)

Un accord a été trouvé entre les personnels grévistes de six des dix cliniques privées de Montpellier en lutte pour des revendications salariales depuis 17 jours, et la direction du groupe qui contrôle ces six établissements, a-t-on appris de sources concordantes.

Selon une des déléguées CGT, les grévistes ont obtenu une augmentation de 2,1% du point (qui sert de base pour le calcul du salaire brut), à valoir à partir du 1er juillet. Cette augmentation a été confirmée du côté de la direction du groupe OC Santé selon laquelle une seconde augmentation du point de 0,5% est prévue à compter du 1er janvier 2011. Certes, « on est loin des 10% d’augmentation réclamés au lancement du mouvement, a confié à l’AFP la déléguée CGT d’une des cliniques, Annie Pascal, mais on est quand même contents d’avoir obtenu une augmentation du point ».


Les quatre autres cliniques poursuivront leur grève vendredi.

Dans un communiqué, le préfet de l’Hérault, Claude Baland, et la directrice générale de l’Agence régionale de Santé Martine Aoustin ont encouragé la poursuite des négociations entre les grévistes et leurs directions respectives, sous l’égide du cancérologue Henri Pujol ou « par la médiation de la directrice du travail« , Anne-Marie Sabatier, y compris, insistent-ils, « dans la clinique de la Lironde (groupe Orpéa-Clinéa, NDLR) où le dialogue au niveau local n’a pas encore eu lieu ».

Une manifestation de grévistes a réuni jeudi quelque 200 personnes, selon la police, à Montpellier. D’autres s’apprêtent à passer une troisième nuit sous des tentes de camping dressées devant la préfecture de l’Hérault. Une réunion de la commission paritaire nationale prévue jeudi à la Fédération de l’hospitalisation privée a finalement été annulée, selon les délégués syndicaux CGT à Montpellier.

La grève dans les cliniques a provoqué une progression de 40% de l’activité du CHU de Montpellier, amené à ouvrir des lits supplémentaires et déprogrammer certaines interventions qui peuvent attendre, ceci « pour assurer la mission de santé publique », selon la direction du CHU interrogée par l’AFP. (Midi Libre)

La réaction d’un internaute:

ça va etre tres dur pour les autres etablissements ..en tous les cas cette greve a eté tres dure .. .elle finit mal ,c’est derisoire ce qu’ils ont obtenus ..c’est honteux de considerer ces professions de la sorte je pense que ces grands messieurs n’ont pas de pitié ils font des benefices et non aucunes consideration pour leur personnel para medical ..sans eux les etablissements ne tournent pas .. tout les gens qui ont critiqués les grevistes ici pourraient faire greves des depassements d’honoraires de tous les praticiens …ces messieurs et dames qui ont besoins de ces personnels de santé comprendraient peut etre que cette grêve etait juste .. mais ce soir ils n’ont pas eu ce qu’ils demandaient …tristesse pour eux !!!

L’assemblée générale de ce matin (10 juin) vue par notre correspondant: TOUJOURS MOBILISES !

C’est vivant, c’est dynamique, ça discute, ça rigole, ça chante, ça vote, c’est coloré : on ne s’ennuie pas aux Assemblées Générales des grévistes des cliniques privées !

Ce matin, dans un premier temps, tout le monde était rassemblé devant l’Inspection du Travail où les délégués étaient en discussion avec le PDG d’Oc Santé, puis l’assemblée s’est dirigée quelques dizaines de mètres plus loin devant la Maison des Syndicats pour écouter les délégués faire le point, et pour prendre des décisions.

On en apprend, dans ces AG :

Chaque groupe privé a une tactique différente

* Oc Santé et son PDG Mr Ponseillé traitent travailleurs et délégués avec mépris, « oubliant » l’heure d’un rendez-vous en même temps que la promesse d’arriver avec des « propositions nouvelles« .

* Générale de Santé à la Clinique Rech veut bien concéder un peu sur la valeur du point, mais à condition que ça reste circonscrit à cette clinique. Ce qui ne l’empêche pas de miser sur l’embauche de CDD pour briser la grève.

* Clinea Orpea continue à ignorer superbement les grévistes de La Lironde

* Clinipôle pratique, à la Clinique du Parc à Castelnau, l’intimidation sur les grévistes, en particulier ceux et celles du bloc opératoire.

Mais tous les groupes sont d’accord sur une chose : REJET DES REVENDICATIONS.

Malgré la fatigue d’un conflit si long, le mouvement continue à prendre de l’ampleur : ce matin des grévistes de l’école d’infirmiers de l’hospitalisation privée à Castelnau sont venues rejoindre le mouvement, tandis que se précise l’entrée en grève de la Clinique du Pic-Saint-Loup à St-Clément-de-Rivière, et que les cliniques des Hauts Cantons commencent à se mobiliser.

Le camping devant la préfecture, initié par les grévistes de la Clinique Rech se poursuit dans la nuit de jeudi à vendredi et l’AG des grévistes décide de mettre toutes ses forces pour la manifestation de ce jeudi à 16h.

C. Dubois

Extrait du tract diffusé aujourd’hui par le NPA à la manif qui a réuni plus de 200 personnes…sous la pluie

Une unité exemplaire pour des revendications
pleinement justifiées :

– entre le personnel de ces cliniques, alors qu’elles
appartiennent à 3 groupes privés différents OC Santé,
Générale de Santé et Clinéa-Orpéa

– entre les différentes catégories de personnel,
InfirmièrEs, aides soignantEs, personnel technique,
d’entretien, de cuisine ou administratif…

L’extension et l’unité de toutes les cliniques est
nécessaire pour faire plier un patronat de choc !

Il est indispensable que les organisations syndicales
appellent toute la population, à participer
aux manifestations, à la solidarité financière et
mettent en place un COMITE DE SOUTIEN avec
toutes les organisations qui le souhaitent .

Camping devant la prefecture et manif du 10 juin







Le point ce jeudi 10 juin:
Le conflit qui oppose la CGT aux directions de plusieurs cliniques privées entre, ce matin, dans son 16 e jour de grève.

Hier soir, plusieurs discussions étaient toutefois en cours. Pour le groupe Oc santé (Clémentville, Millénaire, Saint-Roch), les deux parties ont accepté de se retrouver en présence de la directrice du travail, Anne-Marie Sabatier, et de la directrice de l’agence régionale de santé (ARS), Martine Aoustin. Elles ont été chargées d’arbitrer les discussions à la demande expresse du préfet Claude Baland. Dans la matinée, ce dernier avait déjà « longuement » reçu Max Ponseillé, le président du groupe Oc santé, qui avait été interpellé verbalement, mardi soir, par ses salariés à sa sortie des studios de France 3.

Des négociations ont par ailleurs repris entre les grévistes de la clinique Rech et la direction. La proposition, faite par cette dernière, d’une revalorisation du point de 1,8 % semble cependant encore insatisfaisante pour les représentants syndicaux. Plusieurs infirmières de Rech ont, par ailleurs, décidé d’organiser un campement sur la place du Marché-aux-Fleurs, devant la préfecture, « jusqu’à ce que les négociations aient été satisfaites ». Les deux parties doivent se revoir avec le médiateur Henri Pujol, vendredi après-midi. Hier soir, des discussions étaient aussi engagées à la clinique Saint-Jean.

Dans la soirée, la CGT s’est, par ailleurs, indignée de l’annulation de la commission mixte paritaire prévue à l’échelle nationale mais annulée en raison du mouvement de Montpellier. Le président du Département, André Vezinhet, a, lui, écrit à la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, lui demandant d’intervenir pour « qu’une issue pérenne soit trouvée dans l’intérêt général » (Midi Libre)

9 juin Le compte rendu de la journée par nos correspondants

A peu près 150 à 200 grévistes réunis devant la Maison des Syndicats ce mercredi matin. Toutes les cliniques sont représentées, et celle de La Lironde arrive en bande joyeuse et déterminée. Les discussions vont bon train, petit groupe par petit groupe.

Il y a ceux et celles qui ressentent une certaine lassitude après plus de 2 semaines de grève.

Il y a ceux et celles qui aimeraient des actions plus spectaculaires.

Il y a ceux et celles qui sont entrés plus récemment dans la lutte et qui en veulent. D’autant qu’on apprend que la Clinique du Pic St-Loup vient à son tour d’entrer dans la danse. Il y a les déléguée(e)s qui vont de groupe en groupe. Car la lutte est structurée par la CGT. Chaque clinique fonctionne en Assemblée Générale, et ce sont les délégués CGT qui coordonnent. Les décisions pour l’ensemble des cliniques en lutte sont ensuite prises en A.G. commune comme celle de ce mercredi matin.

Une première intervention fait le point sur la situation :

* Les discussions sont totalement bloquées avec le groupe Clinea-Orpea

* Un début d’ouverture se fait jour à Oc Santé dont le PDG a été pris à partie par une soixantaine de salariés mardi soir en sortant de FR3 où il était invité pour les actualités régionales. Il a alors proposé de rencontrer les délégués ce mercredi après-midi avec… de nouvelles propositions.

* Le groupe Générale de Santé vient enfin de reconnaitre qu’on pouvait discuter une augmentation de la valeur du point d’indice, ce qui était jusqu’alors systématiquement refusé.

* Demain jeudi 10 une journée nationale de mobilisation est prévue pour appuyer des négociations salariales avec le syndicat patronal FHP dans le cadre d’une Commission Mixte Paritaire, c’est à dire en présence de représentants des Pouvoirs Publics. La FHP a décidé unilatéralement d’annuler cette réunion, exigeant que le travail reprenne à Montpellier. LE SYNDICAT PATRONAL MET TOUTES SES FORCES DANS LA BATAILLE POUR SOUTENIR SES TROUPES A MONTPELLIER !

Les grévistes décident à la grande majorité d’être présents dans l’après-midi devant la préfecture autour d’un spectacle de rue pour populariser la grève et récolter des fonds de solidarité.

Ils décident par ailleurs de se retrouver devant la Clinique de La Lironde en fin d’après-midi pour soutenir ceux que leurs patrons refusent même de rencontrer (il s’agit de Clinea-Orpea).

Enfin, les tentes installées pour la nuit devant la préfecture, et qui ont reçu un bon accueil de la population, sont maintenues pour la nuit de mercredi à jeudi.

…………………………….

Deux membres du comité NPA du Pic-Saint-Loup sont allés rencontrer, cet après midi et pour la deuxième fois, les grévistes de « leur » clinique de secteur, celle de la Lironde. Une discussion à bâtons rompus a eu lieu d’où il ressort les points suivants:

. l’exaspération devant le refus obstiné et méprisant de la direction du groupe Orpea-Clinea de rencontrer une délégation des personnels. Elle n’hésite pas à poster des vigiles devant l’entrée de l’établissement pour refouler les grévistes. Elle fait venir de Paris, frais de logements payés, des briseurs de grève! Visiblement un ressort a été cassé entre les personnels et cette direction qui dévoile crument son mépris de classe!

. des interrogations sur les perspective de la lutte qui atteint son 15 e jour. Des regrets sur l’inefficacité des actions qui « baladent » les gens d’un point à l’autre de la ville. Un salarié de la clinique Rech, venu apporter son soutien, estime que c’est le moment de muscler la stratégie: pas question, bien entendu, de « tout casser« , seulement de prendre la préfecture pour cible constante des rassemblements. Car c’est le préfet, dit-il, qui a le pouvoir de forcer le patronat à s’asseoir à une table de négociation! Une motion votée par l’AG de Rech soutient cette proposition

. la déception de certains non syndiqués de ne pas avoir de représentants, aux côtés de la CGT, dans les délégations rencontrant patronat et préfet.

. l’espoir que la journée de manifestation demain soit réussie. Et la détermination toujours là mais avec une colère plus que jamais à fleur de peau!

Nous relèverons aussi l’accueil chaleureux qui nous est fait et les remarques positives sur le rôle de notre blog dans la diffusion de l’information sur la lutte. Ils continuent la lutte, nous continuons l’info et la solidarité!

Le point le mercredi 9 juin: Dans sa troisième semaine, le conflit des cliniques privées se durcit

Plus que jamais, le conflit qui oppose certains personnels de dix cliniques de Montpellier et de sa région à la direction des groupes qui en sont propriétaires, perdure, tournant au dialogue de sourds. Avec une tension qui s’accroît et que l’on peut sentir dans l’escalade verbale qui accompagne certaines sorties, reconduction de la grève jusqu’à demain matin à la clé.

Ainsi, hier, après leur assemblée générale matinale, plusieurs représentants syndicaux de la CGT n’avaient pas de mots assez durs pour qualifier l’attitude de leurs employeurs depuis le début du mouvement. Et de les accuser, pêle-mêle d’« avoir à certains endroits refusé la mise en place du service minimum que nous proposions », de « faire croire à une urgence sanitaire qui n’existe pas », d’avoir « organisé l’arrêt d’activités dans certains établissements » ou d’avoir permis des « entrées programmées prenant ainsi les salariés en otages ». Sans oublier de stigmatiser encore, sans jamais nommer personne ni mentionner un site précis, des directions « qui menacent de nous punir » ou qui « ont insulté des salariés ».

Tout ceci lâché en vrac en fin de matinée, après une assemblée générale suivie par environ 200 infirmières et avant de partager « la paella préparée par les camarades cheminots ». Puis direction la préfecture pour y camper et renouveler la demande d’une « table ronde sous médiation car nous ne voulons pas reprendre le travail à n’importe quel prix. On veut que l’État intervienne de façon ferme. Si le préfet est légitime pour ordonner des réquisitions, il doit l’être aussi pour appeler les patrons de groupe et leur demander de venir avec nous autour de la table. Non ? », interrogeait ainsi Barbara Rampillon pour la CGT.

Des grévistes qui ne jugeaient « pas honorables » les propositions formulées lundi par le président d’Oc Santé, Max Ponseillé, à la tête de six des dix cliniques en grève (3 % d’augmentation d’ici janvier) et toutes aussi insuffisantes que celles émanant, hier, de la direction de la clinique Rech. Et les mêmes continuaient à douter de l’efficacité « du soi-disant facilitateur Pujol, avec qui les choses avancent très lentement, voire pas du tout ».

Et après avoir été finalement reçus en préfecture (par le chef de cabinet du préfet et la directrice adjoint de l’Agence régionale de santé), ils espéraient obtenir enfin la négociation tant désirée. Ce qui devrait déterminer la suite qu’ils comptent donner à leur mouvement qui en sera, ce matin, à son seizième jour.

Une commission nationale paritaire doit se réunir, demain à Paris, pour plancher notamment sur la valeur du point. Les grévistes se mobilisent pour une augmentation de 10 %. (Midi Libre 9 juin)

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Montpellier. Le CHU bientôt en état d’urgence

RÉPERCUSSION : Jean-Jacques Eledjam, chef du pôle urgences de l’hôpital Lapeyronie, veut trouver des raisons de rester optimiste

Le 15 e jour de grève des cliniques privées a d’importantes répercussion sur le fonctionnement de l’hôpital public. « Il existe une menace sur notre activité, confie Jean-Jacques Eledjam, chef du pôle urgences du CHU Lapeyronie. Car toute la déprogrammation des cliniques arrive aux urgences quinze jours après, c’est-à-dire à partir de maintenant. « Dans ce service souvent surchargé, on peut estimer l’augmentation d’activité de 30 à 40 % supérieure à la normale », pour un site qui doit, par ailleurs, se gérer par « vagues ».

Les urgences du centre hospitalier régional vont devoir s’adapter et ouvrir « des secteurs que nous avions en réserve ou que nous avions fermés ». Une condition sine qua non au bon fonctionnement de l’hôpital jusqu’ à ce que le mouvement des cliniques cesse. Pour l’heure, il n’y a pas péril en la demeure, tend à dire le spécialiste. Qui profite de l’occasion pour rester optimiste.

Ce mouvement montre l’efficacité de la complémentarité public/privé à Montpellier : « On constate l’intérêt du maillage par le biais des différentes spécialités », note le chef de service.

L’afflux de population au CHU vient de l’évolution de la notion d’urgences. Comment ? « Je vous donne un exemple, illustre le P r Eledjam. Une tumeur au sein, il y a deux semaines, elle pouvait attendre. Aujourd’hui, elle ne le peut plus. » Nombreux sont les patients dans ce cas qui, psychologiquement ou physiquement, ne peuvent plus attendre… Pour autant, la population peut-elle être rassurée ? « Les urgences vitales continueront d’être assurées dans les mêmes conditions. Mais il faut indiquer aux patients de s’en remettre à leur médecin quand c’est possible. Il est certain que pour certaines activités, comme l’obstétrique, nous sommes en difficulté. Nous cherchons à faire intervenir des professionnels dans tout le département, voire dans les départements limitrophes, pour faire face à la hausse d’activité. » Si le professeur assure qu’il n’y a pas de mise en péril des citoyens dans cette situation inédite, il n’empêche qu’il préfèrerait « que le mouvement cesse rapidement » (Midi Libre 9 juin)


GREVE DES CLINIQUES PRIVEES : TOUJOURS RECONDUITE, TOUJOURS DETERMINES, LES SALARIES VONT DURCIR L’ACTION (par notre correspondant)

Ce mardi 8 juin 2010, les salarié (es) attaquent leur 14° jour de grève pour + 10% de la valeur du point.

Il y a quelque chose d’indécent de voir avec quel acharnement, quelle combativité, quelle dignité ces hommes et ces femmes se battent pour vivre correctement, tout simplement, et de voir en face l’arrogance des patrons ne voulant rien céder au nom du sacro saint profit. Il a bonne mine le PDG du groupe « Oc santé » Max Ponseillé de déclarer qu’il n’ira pas plus loin. La proposition de ces Messieurs représente 20 à 30 € d’augmentation…. « Nous n’irons pas plus loin » Et si cela ressemblait à une provocation, à une fanfaronnade, à un désir de jouer le pourrissement avant la manif de jeudi 10 comme pour la désamorcer ? Et si ces Messieurs mordaient la poussière ? Déjà, la clinique Rech qui embauche des intérimaires pour briser la grève, est dans le viseur de l’inspection du travail. Et ils se permettent d’avoir de la compassion pour les malades, la main sur le cœur, c’est-à-dire du côté du portefeuille !

ASSEZ DE SE FAIRE ENFUMER ! La colère des grévistes est à son comble : « Y en a marre ! Çà suffit ! » Barbara déléguée CGT est chaleureusement applaudie, ils ne veulent plus du Pr. Pujol comme médiateur. « On patiente plus ! ». « Faite gaffe à vous, sinon çà va déborder » Tempête d’applaudissement. « Qu’on arrête avec la sécurité des patients. « On a des directions qui préfèrent fermer leur cliniques parce que çà leur coûte moins cher ! Mais qui s’occupe des patients ? » « La dignité, çà ne se monnaye pas ! » Le combat va continuer de plus belle, mais avant, ils vont prendre des forces grâce à la Paella Géante que mitonnent les cheminots en guise de solidarité. A la Maison des syndicats souffle un vent de colère et dans l’air s’agitent des odeurs entêtantes.

Un tract de la Fédération de la santé et de l’action sociale CGT circule pour appeler à défendre tous ensemble nos salaires le 10 juin partout en France. Mais pourquoi pas une GRANDE MANIFESTATION NATIONALE à Paris s’étonnent certains pour frapper un grand coup avec un retentissement national ?

Le 10 juin se sera donc à Montpellier une manif qui partira du Peyrou et le NPA appelle au rassemblement le plus large en solidarité avec les grévistes. Mais ils veulent des résultats dès ce soir.
« çà va se durcir » Pour l’heure le débat porte sur les actions possibles : Toutes seins nus place de la Comédie ! Propose l’une, d’autres de bloquer les trains, faire une chaîne humaine autour des ronds points, opération péage gratuit…. Un groupe discute de l’urgence d’un grand Meeting Régional … Dans l’immédiat, rendez-vous est donné devant la Préfecture pour y camper et n’en repartir que lorsque on aura le sentiment de sortir par la grande porte affirment les délégués.

Dernière minute ce soir O8 juin, 19h: La délégation vient de sortir. Demande d’un « véritable médiateur » pour sortir de l’enlisement.
Le Prefet n’était pas là

La clinique RECH vient de planter 3 tentes avec du linge accroché sur la place de la Pref


Demain mercredi: A.G Maison des syndicats pour voir la suite à 11H

William Salhen

MANIFESTATION DU MARDI 08 JUIN















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