Au sommaire, cette semaine, de la lettre électronique du NPA biterrois. A lire ci-dessous.
EX CENTRES AERES L’ ORGANISATION DE LA PENURIE
NOUVEL ARRETE MUNICIPAL POUR LES EPICERIES DE NUIT
LES RESTOS DU COEUR LANCENT UNE INTER CAMPAGNE
FERMETURE DE LA MAISON DE L EMPLOI LA LOGIQUE LIBERALE
THEATRE DES FRANCISCAINS SAVARY NE VEUT PLUS PARTIR
Pour contacter le NPA biterrois: nathalie.vial@neuf.fr
EX CENTRES AERES L’ ORGANISATION DE LA PENURIE
Michel TATA est le monsieur : << accueils de loisirs de jour sans hébergement >> ( ALSH ), ex centres aérés de la majorité municipale UMP. Cette majorité vient de déterminer une nouvelle politique d’accueil qui flirte avec la » rationalisation » des coûts et des moyens.
Auparavant les maisons de quartiers géraient, sur un espace déterminé et dans une relative proximité, l’accueil de loisirs pour les 6 / 17 ans et les 2 / 6 ans. Maintenant ces services ont été centralisés sur la ville dans quelques unités.
Première conséquence, il n’y a plus de carte géographique pour les inscriptions.
Deuxième conséquence, lorsque les structures municipales sont pleines, les parents sont orientés vers les associations et la structure de l’agglomération à Servian.
Troisième conséquence, le coût totalement différent entre maisons de quartier, associations et structure de l’agglomération ( prix du simple au double 54 euros / 24 euros ).
Quatrième conséquence, avec 355 places pour les 6 / 17 ans et seulement 110 pour les 2 /6 ans, la mairie organise la pénurie.
Cinquième conséquence, une course à l’inscription qui devient un sport local pour avoir une place.
Pour le NPA, sur la question sociale, la majorité municipale UMP, en organisant cette pénurie, écarte délibérément les familles nécessiteuses qui ne peuvent se déplacer et qui n’ont pas les moyens d’accéder à des structures plus onéreuses.
Cette sélection financière et sociale est la même que celle que l’ UMP met en place au niveau national.
Cette sélection est combattue au niveau national par le collectif : << Pas de bébé à la consigne >>.
NOUVEL ARRETE MUNICIPAL POUR LES EPICERIES DE NUIT
Nous l’avions écrit dans une précédente lettre électronique, l’arrêté municipal du 26 avril dernier interdisant la vente à emporter en centre ville, sentait bon la discrimination puisqu’il visait les kebabs et pas les pizzerias.
Si le but, non avoué, était de fermer un certain type de commerces, il n’était heureusement pas recevable au niveau du droit.
La marche-arrière de Raymond COUDERC sur ce dossier a pris la forme d’un nouvel arrêté qui annule et remplace le précédent.
Désormais l’ouverture est interdite entre 22 h 00 et 6 h 00 aux commerces de détail alimentaires dont l’activité principale est la vente dans un périmètre très précis.
Pour le NPA c’est toujours la même forme de commerces et de commerçants qui est visée.
Si la raison avancée ( vente d’alcool la nuit et bruit ) est recevable sur des questions de santé et de voisinage, ce prétexte ne tient pas la route quand on le compare à l’orgie de bruit et d’alcool organisée avec le soutien de la municipalité pendant la feria de Béziers.
Pour le NPA ce qui est en jeu dans cet arrêté, c’est bel et bien la question de la » reconquête » du centre ville.
Reconquête qui a des accents « f’ascistoïdes » et nauséabonds.
LES RESTOS DU COEUR LANCENT UNE INTER CAMPAGNE
Face à la paupérisation accrue d’une partie de la population, les Restos du Coeur biterrois vont organiser pour la première fois une inter campagne de printemps et d’automne.
Pour Maguy MATHAN, responsable de l’association, la création d’un deuxième centre au 4 rue de l’amiral COURBET, au bas de l’avenue Wilson, va permettre d’organiser l’inter campagne sans gêner les activités de l’épicerie sociale Avenue de la Marne.
Cette inter campagne prendra la forme d’une distribution de nourriture simplifiée en mai / juin et en septembre / octobre pour les familles en grande difficulté ou ayant des bébés de moins d’un an.
Pour le NPA les Restos du Coeur, qui, dans l’idée de leurs créateurs, devaient avoir une existence limitée, sont maintenant indispensables tout au long de l’année.
Cette pérennisation de la prise en charge de la misère sociale sera encore plus d’actualité si les politiques de rigueur élaborées au niveau européen et national s’appliquent.
Pour le NPA l’organisation de la résistance aux ravages du capitalisme est plus que jamais indispensable au niveau local, national et international.
FERMETURE DE LA MAISON DE L EMPLOI LA LOGIQUE LIBERALE
Les élus UMP D ETTORE et COUDERC sont d’accord pour financer ( via les communautés d’agglomération d’Agde et Béziers qu’ils dirigent ) le syndicat mixte de l’aéroport Béziers / Agde qui profite exclusivement à la société RYANAIR.
Les mêmes élus ne sont pas d’accord pour financer la Maison de l’Emploi qui selon eux ferait doublon avec Pôle Emploi.
Pour ces tenants d’un libéralisme pur et dur, financer RYANAIR, qui n’a pas de concurrent public, c’est normal; financer la Maison de l’Emploi qui est sur des missions complémentaires à Pôle Emploi, ça ne l’est plus.
Pour le NPA cette logique c’est la logique ultra libérale du capitalisme actuel.
C’est la même logique qui sauve les banques et qui instaure des plans de rigueur sur les retraites, les salaires et les emplois.
Avec cette logique-là, contrairement à ce que pense le PS, il ne peut pas y avoir d’arrangements.
THEATRE DES FRANCISCAINS SAVARY NE VEUT PLUS PARTIR
Décidément Raymond COUDERC a des problèmes avec la notion de contrats et d’engagements.
Aprés avoir voulu supprimer la Maison de l’Emploi pour finalement se rendre compte, en cours de route, qu’il était impossible légalement de le faire, après l’arrêté » kebabs « , voilà donc le maire UMP qui se prend une nouvelle fois les pieds dans le tapis avec SAVARY.
Aprés avoir dit et écrit : << Savary c’est fini … >>, Couderc vient d’être interpellé par SAVARY himself qui rappelle qu’il a un contrat jusqu’ au 1er janvier 2011 et qu’il ne veut pas partir du théâtre des franciscains.
Pour le NPA ce mauvais vaudeville met en scène deux acteurs qui, chacun à leur manière, tentent de concentrer les projecteurs.
Pour COUDERC en affichant une politique culturelle clinquante, pour SAVARY en profitant des deniers de la ville de l’Agglo et de la région.
Devant cette farce tragicomique la question d’une véritable politique culturelle qui ne fasse pas le lit de quelques aventuriers mais qui réponde aux besoins de la population est plus que jamais d’actualité.
Pour le NPA cette politique culturelle doit articuler création locale et extérieure dans une répartition qui ne fasse plus la part belle au tout extérieur.