La gauche régionale qui soutient le peuple grec communique

Face au racket et à la répression, tous et toutes solidaires avec le peuple grec!

Ce n’est pas un « plan de sauvetage » mais d’asphyxie politique et économique de la Grèce que lancent l’Union Européenne et le FMI. Un plan d’austérité sans précédent, un racket qui épargne les profits et les marchés financiers mais s’attaque aux services publics, aux salaires…

Pour Strauss-Kahn, Sarkozy, Merkel et leurs sbires, les dépenses grecques doivent diminuer, mais pas n’importe lesquelles : casse du système de retraites grecques, baisse du salaire des fonctionnaires, dans le privé les licenciements sont facilités, instauration d’un CPE à la grecque…Pour eux, des recettes doivent être trouvées, mais pas n’importe où, non pas en taxant les marchés financiers mais en privatisant les services publics des transports, de l’énergie. Une mesure emblématique, l’impôt le plus injuste, la TVA sera augmenté alors qu’à coté les profits sont épargnés!

Quant au gouvernement Papandréou il ne se contente pas de jouer les bons élèves de l’UE/FMI en faisant payer la crise au peuple grec. Lorsque les travailleurs grecs manifestent massivement leur opposition à ces plans de racket, comme lors de la grève générale d’hier, c’est par une répression violente qu’il répond.

Pour nous la situation est inacceptable!

Nous nous opposons au racket que la France, l’UE, le FMI veulent imposer au peuple grec. Nous condamnons la répression policière que subissent nos camarades grecs. Et nous continuons à apporter notre total soutien aux travailleurs grecs comme nous l’avions fait hier lors de la grève générale. Ce n’est pas aux peuples à payer la crise, une autre Europe est possible !

NPA , Parti de Gauche , PCF , Gauche Unitaire, Fédération, Alternatifs, Objecteurs de croissance, de la région Languedoc-Roussillon.

Le 6 mai 2010

Communiqué d’ANTARSYA sur l’incendie de la banque Marfin, rue Stadiou, à Athènes

La grève-séisme d’aujourd’hui et la manifestation la plus massive depuis la chute de la dictature militaire ont exprimé le NON le plus fort aux mesures du trio gouvernement-UE-FMI. Au lieu de retirer ces mesures du Parlement, le gouvernement se sert sans honte du décès tragique de trois travailleurs de Marfin pour les monter en épingle, comme le fait le «Front noir» ND-LAOS ND, Nouvelle Démocratie, le parti de droite, et LAOS, Rassemblement populaire orthodoxe, le parti d’extrême droite qui soutient activement les mesures du gouvernement du PASOK, le parti socialiste grec). Les larmes de crocodile de Vguenopoulos[le patron de Marfin Bank, qui a obligé ses employés à travailler enfermés à clé dans un bâtiment sans protection incendie, ont la même valeur que les condamnations du premier ministre sur les «manifestants assassins».

C’est le gouvernement qui est responsable de ces morts, ainsi que la police et le patronat. Le gouvernement, enfermé dans sa tour de verre, avec les contrôleurs du FMI et de l’UE, a donné des ordres pour une attaque sans merci contre les centaines de milliers de manifestants qui ont assiégé le Parlement en criant aux députés: «Sortez de là, maintenant!». L’orgie de la terreur policière a continué, en entravant l’accès des pompiers au bâtiment en feu. Des milliers de manifestants ont reçu des coups de matraque et des gaz lacrymogènes de Syntagma la place du Parlement jusqu’à Klafthmonos une autre place du centre ville d’Athènes, pour les empêcher de s’approcher du «lieu sacré» du Parlement, où le gouvernement, avec ND et LAOS, veut imposer sans vergogne le pire coup d’État contre les droits des travailleurs et de la jeunesse.

Athènes, le 5 mai 2010

ANTARSYA (Antikapitalistiki Aristeri Synergasia gia tin Anatropi,
Front de la gauche anticapitaliste grecque)

http://www.antarsya.org/

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