Montpellier. Petit-Bard Tout n’est pas réglé (Midi Libre)
Hier, la maison pour tous restait occupée en attendant que les travaux de sécurisation de l’immeuble permettent une réinstallation provisoire des résidents, qui pourrait intervenir mercredi.
http://www.midilibre.com/articles/2010/03/30/MONTPELLIER-Tout-n-39-est-pas-regle-1169308.php5
Oui »Midi Libre » a bien roulé pour Georges Frêche (1/3) [Montpellier Journal]
Même si sa rédaction en chef s’en défend, le quotidien régional a été largement favorable au président sortant. Malgré certaines rubriques alibis, beaucoup d’éléments viennent appuyer cette thèse : nombre de citations et de photos, titres, différences de traitement, informations non publiées, etc. Premier volet d’un dossier qui en comporte trois.
http://www.montpellier-journal.fr/2010/03/oui-midi-libre-a-bien-roule-pour-georges-freche-13.html
Philippe Palat de »Midi Libre » écrit à ses équipes et se trompe de cible (2/3) [MJ] [MJ = Montpellier Journal]
L’inénarrable directeur de la rédaction du quotidien régional a encore frappé. Cette fois pour défendre l’indépendance de la rédaction en chef et son traitement équilibré de la campagne des régionales. Une bonne tranche de rigolade qui conduit le journaliste à cibler Libération qui a publié un article sur Midi Libre et les régionales, plutôt que d’évoquer les vrais problèmes : la dépendance économique des médias locaux vis à vis des exécutifs dont ils sont censés parler chaque jour dans leurs colonnes avec…indépendance. Censés.
Santé de Georges Frêche : il faut censurer le patron de »La Gazette » (MJ)
L’hebdomadaire dirigé par Pierre Serre nous a donné, dans son édition de jeudi, des nouvelles de la santé de Georges Frêche. Problème : entre la page 12 et la page 13 (en face), on trouve deux versions.
Nimes. Social A Médiapost, les salariés en grève illimitée (ML) [ML = Midi Libre]
Ils étaient une trentaine, hier matin, devant la plateforme Nîmes Ouest de Médiapost. Salariés de cette filiale de La Poste chargée de distribuer des prospectus, les manifestants ont lancé une grève illimitée contre les cadences imposées et le non-paiement d’une partie des heures travaillées : « 30 % à 50 % du temps est occulté. Le Smic à Médiapost est égal au Smic polonais si on compte le nombre d’heures travaillées », s’insurge Girès Belmonte, délégué central FO, venu de Valence.
Nimes. Nouvelle grève jeudi au conseil général (ML)
Nimes. Rail La CGT ne manque pas de projets à discuter (ML)
Lunel. Syndicat CGT« On perçoit la désespérance des travailleurs » (ML)
Hérault Les taux de fiscalité à la hausse de 2,8 % en 2010 (ML)
[
http://www.midilibre.com/articles/2010/03/30/MONTPELLIER-Les-taux-de-fiscalite-a-la-hausse-de-2-8-en-2010-1169306.php5|http://www.midilibre.com/articles/2010/03/30/MONTPELLIER-Les-taux-de-fiscalite-a-la-hausse-de-2-8-en-2010-1169306.php5|fr]
Montpellier. Vezinhet : « Je crois que Borloo se fout de moi ! »(ML)
Transports Montpellier relié de nouveau à Casablanca (ML)
Montpellier Frêche règle ses comptes avec Mandroux (ML)
Beziers. Raymond Couderc : « Les chiffres sur l’aide de la Région à Béziers sont faux ! » (ML)
Sete. Paillotes Finalement pas de révolution sur la plage (ML)
Nimes. Agglomération Un budget « ambitieux et offensif » (ML)
http://www.midilibre.com/articles/2010/03/30/NIMES-Un-budget-ambitieux-et-offensif-1169404.php5
Carcassonne. Budget municipal La gestion Larrat passée au crible (ML)
Perpignan. Conseil général : un budget « volontaire mais fragilisé » (ML)
Perpignan. L’Agglo annonce maintenir son investissement à 100 millions (ML)
Montpellier. Éducation Montpellier ouvre son internat d’excellence (ML)
La structure, qui ouvrira ses portes dès la rentrée 2010 dans le cadre historique des bâtiments de l’Emsam (École militaire supérieure d’administration et de management) recrutera ainsi sur tout le territoire académique et accompagnera « les élèves motivés et méritants » tout au long de leur
scolarité, de la 6 e à la terminale, « afin de les conduire au plus haut degré de réussite »
Cette initiative du Ministère de l’Education s’inscrit dans une démarche fondée sur la » »méritocratie » » que la sociologue Marie Duru-Bellat analyse de la façon suivante :
« La méritocratie, s’inscrit dans la droite ligne du libéralisme: tout individu doit pouvoir déployer ses talents, sans être entravé ni favorisé indûment par des caractéristiques sans rapport avec ses talents personnels, comme le milieu d’origine ou les relations. Les inégalités sociales sont alors acceptables (voire justes) dès lors qu’elles sont censées découler des qualités individuelles.
La méritocratie privilégie l’égalité face aux règles de la sélection, en acceptant les inégalités de position auxquelles conduit ladite sélection. La notion d’égalité des chances devient alors prioritaire, car la méritocratie ne saurait advenir si la concurrence est faussée. On promeut ainsi une certaine conception de la justice, qui conforte l’idée qu’il n’est ni possible ni souhaitable de remédier aux inégalités de situations et, par là, contribue à les rendre plus acceptables, voire à les légitimer. » (…)
»
Au-delà de la rhétorique méritocratique, il reste difficile de justifier les inégalités quand elles sont par trop marquées. Au total, non seulement la lutte contre l’inégalité des chances ne dispense pas d’une lutte contre les inégalités, mais engager cette seconde lutte est la voie privilégiée pour réaliser la première.«
Voilà qui renvoie à l’accentuation des inégalités sociales promues par la politique économique du gouvernement et qui permet de comprendre ce qui se joue dans cette création des « externats d’excellence« . Enjeu explicité par Christophe
Paris, le directeur général de l’Afev (Association de la Fondation Etudiante pour la Ville): « Faute de moyens, les politiques d’égalité des chances se résument souvent à l’émergence d’une élite des quartiers. À défaut de pouvoir « sauver tout le monde », sauvons les meilleurs. (…)
Que fait-on de ceux qui ne peuvent aspirer à un parcours d’excellence, de tous ces élèves moyens, sans parler de ceux en difficulté ? Débat parfaitement illustré, il y a quelques jours, par la sortie d’un rapport sur l’impact de la suppression de la carte scolaire, laquelle a permis à certains élèves de rejoindre des établissements mieux cotés, mais a creusé encore plus fortement les écarts entre les établissements scolaires, renforçant ou créant de nouveaux « ghettos scolaires ». La notion même d’égalité de chances doit être réinterrogée car elle conforte la notion de compétition et d’individualisme en matière éducative. »
Les « internats d’excellence » prennent tout leur sens avec la mise en place de ces ghettos scolaires générés par la destruction de la « carte scolaire » qui, tant bien que mal, conservait une certaine mixité sociale dans la population des établissements scolaires: on enfonce les enfants des pauvres et on se dédouane de cette agression sociale en « sauvant » les « meilleurs » de ces pauvres!
Citations tirées de http://www.afev.fr/volontaires_feuilleter/volontaires_20/volontaires_20.pdf