Montpellier Petit Bard: pour un relogement immédiat


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Communiqué du NPA 34

La crise du Petit Bard n’a que trop duré.
Le dernier incendie a mis à la rue une quarantaine de familles. Devant les problèmes de sécurité et la mise en danger de leurs vies, les familles occupent la Maison Pour Tous en attente d’un relogement. L’expert a rendu un avis défavorable à tout logement dans la partie de l’immeuble de la rue des Trolles. Nous sommes devant un arrêt de mise en péril de fait !

Nous ne pouvons que soutenir le refus des familles de se voir loger pour plusieurs semaines dans le gymnase. Comment installer une quarantaine de familles dans des conditions d’hygiène, d’intimité et de fonctionnement nécessaire à toute famille (repas, lessive..) dans un gymnase ? Toute personne ne peut que refuser cette proposition d’autant plus quelle peut durer jusqu’à 3 mois !

Une mise en péril de fait est constatée, des mesures d’urgences s’imposent !

Les bailleurs sociaux et la Mairie disent ne pas avoir cette quarantaine de logements sous la main. Doit–on comprendre qu’une grande ville comme Montpellier et l’Agglo sont incapables de répondre à une situation d’urgence limitée ? Pourtant, malheureusement, toute collectivité doit bien intégrer ce type de risque d’accident.

Le silence du Préfet est assourdissant. Une mise en péril est constatée, le devoir du représentant de l’Etat est de faire une proposition de relogement.

Le NPA tient à rappeler à Mme le Maire et au Préfet qu’il est toujours possible de réquisitionner des logements vides. Il faut agir au plus vite, un relogement immédiat s’impose.

Montpellier le Jeudi 25 Mars 2010.

Lu dans Midi Libre du 3 avril 2010


Petit-Bard : le cri des familles a été entendu

Vingt propositions de relogement rapide ont été faites et plusieurs ont déjà été acceptées.

Le combat des résidents du Petit-Bard, particulièrement des mères de familles, pour obtenir un relogement est en passe d’aboutir.

Deux semaines après le début de l’occupation de la maison pour tous, vingt propositions de relogement rapide ont été faites par les bailleurs sociaux engagés dans un effort spécifique pour le Petit-Bard. La majeure partie d’entre elles a été acceptée par les habitants et seuls quelques cas plus difficiles restaient en suspens, hier après-midi, notamment en raison du coût des loyers.

« Le problème, c’est que dans des résidences récentes, ils dépassent les 500 € », explique un cadre d’ACM. « Il y a eu un effort de fait, notamment de la part d’ACM, précise un membre de l’association Justice pour le Petit-Bard. On doit le reconnaître mais rappeler aussi qu’au départ, il n’y avait rien. » Au total, les 37 familles du bâtiment A devraient être relogées d’ici le mois de juin, après la tenue des différentes commissions d’attribution. En début de semaine, une délégation pourrait donner son autorisation à la réoccupation provisoire du bâtiment A, dont les caves ont été nettoyées.

Les représentants de la Ville espèrent que ce feu vert permettra de libérer la maison pour tous et la reprise de ses activités habituelles.

Lu dans Midi Libre ce 25 mars 2010

Petit-Bard 38 familles invitées à loger... dans un gymnase !
Hier soir, tous pouvaient y voir le signe qu'ils voulaient.

Celui d’une situation devenue inextricable, à force de temps perdu et de rendez-vous manqués. Ou bien celui d’une promesse de jours meilleurs pour chacun. Comme pour tout un quartier meurtri mais plein de richesses. Toujours est-il que, hier, l’expert a rendu un avis défavorable à tout logement dans la partie de l’immeuble de la rue des Trolles à plusieurs reprises endommagé par une série d’incendies. Probablement volontaires. Un avis qui semble avoir changé une partie de la donne. Avec, à la clé, la coupure sur place des alimentations en gaz et en électricité.

Mercredi, les mères de familles qui occupent depuis une semaine la maison pour tous François-Villon, au Petit- Bard, ont été reçues par les élus et divers bailleurs sociaux et privés. Dans l’urgence, il a été proposé aux 38 familles concernées d’être provisoirement relogées dans le gymnase Paul-Rocca voisin.

Après quelques aménagements liés à l’hygiène et à l’intimité de chacun. Dans l’attente de jours meilleurs. En l’occurrence, la promesse de l’attribution d’un logement prioritaire pour les familles, par séquences, d’ici trois mois. A compter de début avril.

Hier dans la soirée, réunies à François-Villon, les familles et leurs soutiens discutaient toujours d’une attitude commune à tenir dans les heures qui viennent.

Un signe, disions-nous ? L’immeuble de la rue des Trolles tout comme le gymnase Rocca sont appelés à être détruits au plus vite. Pour bâtir du neuf, sur le foncier ainsi libéré.

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Ensemble 34