Jeudi 4 mars : grande mobilisation régionale de A Gauche Maintenant ! en faveur de la gratuité des TER

Hier matin, la liste À gauche maintenant ! n’a pas lésiné sur les moyens pour présenter ses hautes ambitions régionales en matière de transports publics. Ses leaders régionaux David Hermet et François Liberti (René Revol était absent) sont arrivés en TER en gare de Nîmes, pendant que 400 militants étaient mobilisés dans les principales gares de la région pour distribuer des tickets-tracts.


Lu dans Midi Libre (5 mars 2010)

Nimes.
À gauche maintenant ! veut amorcer la gratuité des TER

CONTEXTE : La liste a présenté, hier à Nîmes, son projet en matière de transport

De faux tickets, sur lesquels la liste indique clairement sa volonté, si elle est élue, de mettre en place « immédiatement la gratuité des TER pour les liaisons domicile-travail pour toutes les personnes à faible revenu et les jeunes en formation ou à la recherche d’un emploi.
» Et ce n’est qu’un début, car l’objectif, « c’est la gratuité des transports publics pour tous »,
dixit François Liberti. Une mesure qui, assure-t-il, « n’est pas seulement sociale mais également écologique. Nous créons une vraie alternative à la voiture. »

Outre cette gratuité, c’est en fait l’ensemble de la politique régionale d’investissement dans les transports que veut réviser la liste À gauche maintenant ! Et d’abord le projet de ligne à grande vitesse Nîmes-Perpignan : « Que des collectivités locales déjà pauvres supplantent les carences de l’État et de la SNCF n’est pas une bonne solution », assure François Liberti. L’Héraultais veut renégocier ce financement et absolument privilégier un système mixte fret – grande vitesse, même au prix de la réduction de la très grande vitesse. La liste s’oppose aussi aux projets, trop coûteux, de gare à Manduel.

Des sous, elle envisage d’en mettre beaucoup plus pour la modernisation des voies existantes et veut un engagement de la SNCF, notamment pour les lignes Mende-Nîmes et Alès-Bessèges. À terme, le Gardois Jean-Michel Suau, candidat sur cette liste, ne désespère pas de voir rouvrir certaines lignes comme Nîmes-Sommières ou Nîmes- Le Vigan.

Carcassonne. Régionales
La gauche extrême rêve de transports… gratuits

« Rendre chaque euro dépensé par la Région socialement utile et écologiquement responsable… » Hier, les candidats audois de la liste A gauche maintenant, conduite par René Revol au plan régional, ont proposé la gratuité des transports publics.


Une conception loin d’être utopique, affirme Sébastien Gasparini, cheminot et conseiller municipal de Lézignan, qui prône le redéploiement du réseau ferroviaire, « afin qu’il irrigue l’ensemble du territoire et qu’il mette en oeuvre la gratuité pour les trajets domicile-travail, notamment pour les plus défavorisés ou les jeunes ».

Pour Sabine Albérola (NPA), qui conduit la liste audoise, cette gratuité, « qui fait peur, est réalisable ». Avec un coût estimé à 70 M€ et surtout l’espoir d’un cofinancement, notamment avec les entreprises régionales.

Toujours portée par son idéal de vouloir tout changer, la gauche extrême a aussi insisté sur la nécessité de moderniser et de rouvrir certaines lignes, pour « un meilleur maillage du territoire »… Mais à quel coût ? Car il faudra aussi augmenter les fréquences, à raison d’« un train toutes les 30 mn ou toutes les heures dans 150 gares ». Sans oublier la création d’un schéma régional des transports publics, « avec l’interconnexion des réseaux urbains au réseau ferré ».

A Carcassonne, la gratuité des transports publics avait été promise par Jean-Claude Pérez aux dernières municipales. On sait ce qu’il en advint, du fait de son coût …

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