A Gauche Maintenant ! une campagne de terrain !



La campagne menée par AGM a une ampleur dont les médias dominants ne rendent guère compte, intéressés qu’ils sont surtout par les querelles de personnes.

La liste AGM ! est souvent la seule à mener une campagne de terrain, elle a diffusé des centaines de milliers de tracts et avance des propositions concrètes pour résister et construire une alternative. C’est en effet plus de 200 réunions publiques qui ont été organisées par AGM ! en Languedoc-Roussillon, bien plus que toutes les autres listes.

Le succès du meeting de Montpellier était un indice de l’intérêt suscité par notre liste unitaire. Il se confirme régulièrement sur le terrain avec un public souvent nombreux, attentif et motivé, cela dans un contexte où les élections régionales intéressent peu avec 50 % d’abstention annoncée.


La liste AGM ! réunit d’une quinzaine à plusieurs dizaines de personnes dans les villages, une centaine ou plus dans des petites villes comme Bédarieux, Limoux, Clermont l’Hérault, La Grand Combe, plus de 200 à Alès ou Carcassonne au début de la campagne, près de 400 à Sète un vendredi soir pendant les vacances scolaires, près de 500 à Cabestany (près de Perpignan)….
Toutes ces réunions se font sans orateurs nationaux. Elles prennent parfois la forme d’un meeting parfois aussi celui du débat direct avec la salle. Plus on s’approche de l’échéance, plus le public s’élargit au-delà des cercles militants traditionnels. Cependant ceux-ci constituent encore la majorité de l’assistance, assistance où les moins de 50 ans sont encore trop peu nombreux, reflet de l’abstention importante dans ces tranches d’âges. .

Au-delà, des réunions publiques, la liste AGM a multiplié les rencontres avec les salariés, souvent en lutte, les collectifs de défense des hôpitaux publics de proximité, mais aussi les agriculteurs, viticulteurs, ostréiculteurs, pécheurs, activités toutes menacées par la mondialisation capitaliste et la politique d’adaptation à celle-ci menée par la région. Il y aussi des rencontres avec les élus des petites communes, inquiets à juste titre de la réforme territoriale en cours. Dans certains cas, l’action de notre liste a permis de médiatiser des conflits en cours comme à côté de la Grand-Combes : patron voyou subventionné par la région qui a laissé ses salariés sur le carreau et un désastre écologique.

La campagne actuelle montre que les négociations unitaires de l’automne, longues et parfois difficiles, ont justement permis d’aboutir à un accord solide, autour d’un programme clair, partagé par toutes les forces de la liste.

En effet, tous les participants notent à chaque fois dans les réunions publiques, la convergence des discours entre les nombreuses composantes de notre liste qui ont pourtant des histoires et une tonalité spécifiques.


Action régionale TER gratuits menée par les militants et les porte-paroles d’AGM ! ce 4 mars

Ils ont les médias, les télés en particulier, nous avons la rue et les…rails !

Il n’y a pas d’heure pour les braves. C’est dès 6h30 du matin qu’aux cinq coins de notre région les militantEs de la liste “A gauche maintenant!” ont commencé leur distribution de billets-tracts dans les gares de Perpignan, Limoux, Carcassonne, Narbonne, Béziers (700 tracts distribués), Sète, Frontignan, Mende, Montpellier et Nîmes.


Plus qu’une classique distribution de tracts en gare, cette matinée fut aussi l’occasion de discuter avec les usagers des TER sur les quais mais aussi dans les trains. Près de 400 militants ont arpenté les quais ce matin pour convaincre nos concitoyens. Gratuité des TER, maillage du territoire, augmentation des cadences des trains, création d’un schéma régional des transports publics sont quelques uns des axes du projet régional concernant le transport porté par notre liste à ces élections et que ce jeudi matin nous avons présenté directement à la population.

Et c’est aussi en TER que des militants de l’Hérault, du Gard, de l’Aude, de Lozère, des PO… se sont retrouvés vers 10h en gare de Nîmes, bravant le zèlé “crocodile-chef de gare”, pour rejoindre et soutenir nos porte-paroles régionaux au bar des Fleurs lors de la conférence de presse consacrée au thème du jour: le transport en Languedoc Roussillon.

Voici des infos sur quelques réunions publiques récentes :

Réunion publique du mardi 23 février à Cruzy

Une trentaine de personnes

4 représentants locaux de la Fase, du PC, du PG et du NPA représentaient leurs partis et la liste unitaire.

Les interventions dominantes de la soirée portaient sur l’abstentionnisme et la viticulture.

Comme partout les réponses des orateurs et le programme de la liste ont été commentés. Il y avait ce soir-là une réelle adhésion aux axes programmatiques.

Pour terminer un appel a été lancé pour participer à la réunion départementale du 8 mars à Béziers.

Réunion publique du mercredi 24 février à Murviel-les-Béziers

Une cinquantaine de personnes étaient présentes.

La tête de liste départementale, François Liberti, était présent ainsi que 4 représentants locaux du NPA, de la Fase, du PC et du PG.

Cette réunion organisée par la section locale du PCF était très particulière dans la mesure où elle faisait suite à un vote très contesté en interne, lors de la consultation de ce parti (s’aller à Frêche ou pas ).

Ambiance un tantinet électrique avec une très longue intervention de Liberti cherchant visiblement à dépasser les clivages. Malgré l’animosité affichée par une secrétaire de section du PC vis-à-vis du PC biterrois [en pointe contre l’union avec Frêche] et … du NPA un bon échange a eu lieu avec la salle sur la viticulture et sur le lien entre programme, élus et population.

Réunion publique du 1er mars à Sérignan

Cette réunion organisée principalement par les militants de Sérignan et environs (Villeneuve,
Sauvian, Vendres ) à réuni prés de 60 personnes. Sont intervenus des camarades du PG, de la Fase, du NPA et du PCF.

Après une introduction faite par la responsable locale du PCF, des questions sont venues de la salle portant sur le lien entre les élections et les luttes, sur la rupture avec le capitalisme et, particularité locale, sur les dégâts collatéraux de la participation “de la bande des 4 PC à la liste Frêche”.

Ton très politique donc où les questions du type « quel parti pour quoi faire ? » étaient de fait prédominantes.

Pour terminer il y eut un appel à faire du meeting du 8 mars à Béziers un succès.

Réunion publique de Servian le 2 mars

25 personnes avaient répondu à l’appel à se réunir.

Les représentants du PCF, du PG, du NPA et de la Fase sont intervenus et le débat fut très intéressant avec beaucoup de questions pratiques sur « comment convaincre collègues,
famille, amis et relations du bien fondé du vote AGM ! ». Beaucoup de questions tournaient autour de l’argumentation à tenir sur les ruptures avec le capitalisme.

Au final une réunion très politique abordant de front le problème du lien élections / mobilisations. Question sur laquelle les 4 groupes ou partis représentés ont été amenés à se positionner.

Réunion publique Frontignan le 2 Mars

Plus de 60 personnes étaient présentes dont beaucoup de militants PC.

L’intervention des divers représentants de la liste a suscité de l’intérêt et de nombreuses réactions.

Très rapidement le débat s’est ouvert et les questions se sont succédées.

Le problème d’Agrexco a été abordé et il est évident que cela ne fait pas l’unanimité, certains nous faisant comprendre que “toute création d’emplois est bonne à prendre”. Nous n’avons pas encore gagné la bataille de l’information.

La réunion s’est conclue par le verre de l’amitié vers 21h30.

On peut parler d’un petit succès quand on pense que la mobilisation sur Frontignan est très difficile à construire.

Réunion publique de Clermont-l’Hérault le 2 mars

Etaient présents à la tribune un représentant de la FASE, un du PG, Yvan GARCIA
candidat sur la liste AGM !, Manuel DIAZ conseiller général PC du canton d ‘Aniane,
François LIBERTI et David HERMET. René REVOL était excusé.

Il y avait 100 personnes, plutôt des 40-60ans mais aussi quelques jeunes; à noter la présence d’un ancien secrétaire départemental de la CGT.

François Liberti a insisté sur le caractère positif de l’unité réalisée pour ces élections régionales et David Hermet s’est, quant à lui, plutôt attaché à illustrer concrètement le programme d’AGM ! Interventions appréciées par l’assistance.

Les questions de la salle portaient sur les problèmes locaux du clermontais et manifestaient à plusieurs reprises la satisfaction que l’unité tant attendue se soit enfin réalisée.

Bref, une réussite pour Clermont-l’Hérault.

Compte rendu réunion publique de Lavérune du 3 mars

Une vingtaine de personnes avait bravé la pluie pour venir à la réunion publique organisée à Lavérune hier soir, par les militant-es de la liste unitaire « A gauche maintenant! ».

A la tribune, se sont retrouvé-es Sylvie Doumenc (FASE), Yvan Garcia (PCF) et Silvi Toureille (NPA), tou-tes les 3 candidat-es sur la liste. L’animation de la soirée était assurée par Henri. La salle était composée d’une moitié de militant-es autour de la cinquantaine et l’autre moitié de curieux-ses du même âge.

Après une courte introduction destinée, d’une part, à recadrer notre démarche unitaire et, d’autre part, à préciser les grands axes de notre programme autour des urgences sociale, écologique et démocratique, l’accent a été mis sur la journée du 8 mars, journée internationale du droit des femmes.

Le débat a démarré dans la foulée, permettant ainsi des interventions plus rapides de la salle et un jeu de questions-réponses plus vivant.

Après une question précise qui concerne plus spécifiquement le NPA, au sujet de la candidature de Ilham dans le Vaucluse, le débat s’est orienté vers … le deuxième tour et notre positionnement par rapport à la liste Frèche!

Nous avons réaffirmé que nous faisions une campagne de premier tour et que, comme le prévoit le protocole d’accord, nous fusionnerons entre les deux tours avec les listes de gauche non frêchistes, à savoir, Europe Ecologie et la liste PS. Nous avons redit qu’il s’agira d’une fusion technique ou démocratique, c’est-à-dire sans accord programmatique. En effet, si nous avions des points d’accord avec les Verts ou le PS, ça se saurait!

Ensuite, des questions ont porté sur le financement de notre programme et notre capacité à le mettre en oeuvre, dans un contexte plus général de mondialisation et de concurrence de tous-tes contre tous-tes.
Nous avons remis en perspective notre volonté de reconstruire des solidarités, notamment en nous appuyant sur les luttes en cours et à venir, avec par exemple, la possibilité d’imposer que les cantines scolaires soient approvisionnées, en bio, par l’agriculture locale, au lieu d’être soumises à des intérêts privés …qui ne sont pas les nôtres.

Concernant le financement de notre programme, nous avons démontré comment, à budget constant, nous ferons des choix politiques différents. Diminuer le budget communication, arrêter, les dépenses de prestige, supprimer les aides aux entreprises privées, récupérer l’argent qui leur a été versé sans aucune contrepartie, et, au contraire, instaurer les transports gratuits, améliorer l’ office foncier régional pour aider les agriculteurs à s’installer, favoriser les coopératives et les circuits courts, conditionner les aides aux municipalités au respect de la loi sur les logements sociaux…
Bref, l’argent existe, et nous voulons le redistribuer autrement!

Avec des questions concernant la « réforme des collectivités territoriales », nous avons pu montrer quels sont les enjeux de cette réforme. A savoir les enjeux démocratiques (scrutin uninominal à un tour qui entraînera un bipartisme à l’américaine et qui fera disparaître la parité homme-femme), ceux liés à la mise en concurrence des territoires, ceux enfin liés à la disparition de la Taxe Professionnelle qui privera les régions d’une ressource importante.

A une question qui n’a pas été posée, nous avons répondu comment pour nous le développement du port de Sète ne passait pas par l’implantation de la société israélienne Agrexco. Du coup, nous avons pu expliquer les tenants et les aboutissants de cette décision scandaleuse prise par le Conseil Régional sortant.

Cette formule a permis des échanges très politiques et très intenses. Un véritable dialogue s’est engagé qu’il n’est pas possible ici de restituer dans tous les détails.

Nous avons conclu sur la nécessité d’avoir des élu-es anticapitalistes, et nous avons précisé comment nous rendrions compte, comme nous porterions les luttes dans les institutions, et comment nous nous appuierions sur les mobilisations pour mettre en place notre programme.

A noter, une table de presse très fournie, avec le matériel de la liste, la presse du PC et celle du NPA: très bon accueil, les gens sont repartis les bras chargés.

Nous avons terminé vers 20h15 autour du traditionnel verre de l’amitié!


Pour le meeting de Fabrègues le 19 février, lire ici :
http://www.resistons.net/index.php/2010/02/20/567-a-gauche-maintenant-sur-le-terrain-reunion-publique-a-fabregues

Réunion publique de Castries du 4 mars 2010

Castries, qui est une ville pourtant a priori très peu favorable à la gauche, a vu se dérouler une réunion à laquelle a participé une quarantaine de personnes, réunies autour d’un apéritif et dans une disposition de type « Café à Gauche Maintenant ! » pour éviter la tribune frontale !

Cette réunion avait été organisée conjointement par le Comité constitué de militants du PG et du NPA.
Les porte-paroles de la liste étaient Martine Granier pour le NPA et Claude pour le Parti de Gauche. Le camarade prévu pour le PCF n’a pas pu venir.

Les candidats ont pris la parole à tour de rôle et de nombreuses questions ou observations sont venues de la salle notamment sur la question des CDD et CDI, qui relèvent davantage du domaine de l’Etat que de celui de la Région, mais aussi sur les transports en commun ou sur les terrains agricoles. La question des services publics de la petite enfance et de la vieillesse a également été discutée ainsi que les redéploiements financiers. Il y a eu le constat aussi que pour l’instant nous étions les seuls à faire une campagne d’affichage et de diffusion de tracts.

Chacun est sorti dynamisé de cette réunion et des forces se sont manifestées pour afficher encore, tracter etc.

Un seul regret : l’absence de jeunes au dessous de 30 ans.

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